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Identification de quatre nouveaux gènes du cancer du sein

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  • Identification de quatre nouveaux gènes du cancer du sein

    Des chercheurs des universités de Cambridge (Royaume-Uni) et de Harvard (Massachusetts, USA) viennent de rendre publics, dans la revue britannique Nature, le résultat d'une étude internationale menée avec 104 autres scientifiques australiens, britanniques et américains. Ils sont parvenus à identifier quatre nouveaux gènes de susceptibilité dont les mutations sont directement impliquées dans le développement de cancers du sein.

    Ce que vient de découvrir Douglas Easton, le chercheur de Cambridge, qui a coordonné cette énorme étude, c'est à la fois une nouvelle méthode d'analyse génétique comparative, et de nouveaux gènes « candidats » associés à une susceptibilité plus grande aux cancers.

    Voici douze ans qu'une découverte de cette importance n'avait pas été faite dans ce domaine. En 1993, le Japonais Miki (université de Tokyo) publiait dans Science la découverte du premier de ces gènes, baptisé BRCA1 ; en 1995, le Britannique Robert Wooster publiait dans Nature la découverte de BRCA2. L'un et l'autre sont des gènes dont les mutations sont rares mais s'associent à un risque élevé de cancer. Sur 100 femmes porteuses d'une des mutations de BRCA1 et BRCA2, 50 à 85 feront un cancer du sein au cours de leur vie. Les mutations de ces gènes sont surtout fréquentes au sein de familles, et leur dépistage est recommandé chez les femmes atteintes d'un cancer et dont d'autres membres de la famille sont elles aussi atteintes.

    Les quatre nouveaux gènes identifiés sont: FGFR2 dont certaines mutations sont associées à un risque plus élevé de cancer du sein « sporadique » après la ménopause ; Map3K1 qui est un gène impliqué dans la transmission des signaux protéiques dans la cellule ; TNRC9 (ce pourrait être un facteur de transcription de l'ADN) et LSP1, qui sont également deux gènes inconnus. « Globalement ce sont plutôt des facteurs de croissance de la cellule, et pas du tout, comme BRCA1 et deux des gènes suppresseurs de prolifération », considère Dominique Stoppa-Lyonnet (Institut Curie, Paris).

    Automates biologiques


    Plutôt que de chercher dans les familles, des modifications rares de l'ADN, ce qui peut prendre des décennies, la nouvelle stratégie employée pour cette étude compare des centaines de milliers « d'étiquettes » génétiques (les chercheurs les baptisent des Snip, pour Single Nucleotide Polymorphisms) parmi les quelque 7 millions qui sont naturellement répartis sur tous nos chromosomes. On dispose aujourd'hui d'automates biologiques capables d'analyser 200 000 éléments à la fois, et de puissants ordinateurs pour effectuer les comparaisons des séquences trouvées.

    Les chercheurs ont ainsi recherché les variants de ces 266 722 Snip et ont comparé leur fréquence dans un groupe de 408 femmes ayant un cancer du sein (et ayant au moins deux membres proches de la famille atteintes elles aussi) et 400 femmes indemnes de même année de naissance.

    Cette première étape a permis de repérer 12 711 Snip plus fréquents dans les cas que chez les contrôles. La seconde étape a consisté à rechercher et à comparer la fréquence des Snip sélectionnés chez 3 900 femmes atteintes d'une forme invasive du cancer du sein et autant de femmes indemnes.

    Pourra-t-on un jour dépister les cancers par ces gènes ? Trop tôt pour le dire. Même si l'un des 4 gènes « candidats » variants (FGFR2) augmente le risque de cancer de près de 60 %, ces nouveaux gènes augmentent faiblement le risque. Il faudrait analyser de multiples combinaisons génétiques. Mais les chercheurs ont encore 450 autres gènes candidats à étudier...

    Par Le figaro

  • #2
    allah yester mais si ca vient de lui bienvenue
    On ne saurait être sage quand on aime, ni aimer quand on est sage

    Commentaire

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