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La LDH rend hommage à toutes les victimes du passé colonial de la France en Algérie

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  • La LDH rend hommage à toutes les victimes du passé colonial de la France en Algérie

    La Ligue française des droits de l’Homme (LDH) a appelé hier à une manifestation pour rendre hommage «à toutes les victimes du passé colonial de la France en Algérie de 1830 à 1962». «Non à l’hommage à Perpignan aux assassins membres de l’OAS», souligne la LDH pour sensibiliser l’opinion publique contre un rassemblement de nostalgiques de la période coloniale, le 7 juin, devant un monument érigé à la gloire d’anciens activistes de cette organisation criminelle. La LDH a appelé à une manifestation à Perpignan le même jour pour protester contre ce rassemblement car ce monument est «une apologie» des crimes coloniaux «contraire à l’esprit de paix, de fraternité et de réconciliation nécessaire pour que vivent ensemble les personnes issues de familles qui ont subi le drame algérien». L’appel de la LDH est lancé à «tous les démocrates soucieux de dépasser les drames d’hier et de préparer l’avenir», à se rassembler le jeudi 7 juin à l’entrée du cimetière du Haut-Vernet à Perpignan, en hommage à toutes les victimes du passé colonial de la France en Algérie de 1830 à 1962. L’ONG française a souhaité que cette manifestation anti-OAS soit l’occasion de «rendre hommage à toutes les victimes du passé colonial de la France en Algérie de 1830 à 1962». De nombreuses associations françaises anticoloniales ont souligné que «le combat continue», notamment depuis l’affaire de l’article 4, aujourd’hui abrogé, de la loi du 25 février 2005 qui faisait l’apologie du colonialisme. Mais d’autres sujets de controverse subsistent dans cette loi dont, par exemple, l’article 13 qui prévoit une indemnisation des criminels de l’OAS, ou encore l’article 3 qui prévoit la création d’une «fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie». «Quel contrôle des archives ? Quelle place pour les associations cultivant la mémoire de l’OAS et la nostalgie de l’Algérie française ? Quel statut pour les chercheurs universitaires ?», interrogeait l’historien anticolonial Claude Liauzu, récemment décédé, qui redoutait que cette fondation ne soit «le lot de consolation offert au lobby des rapatriés les plus ultras».
    APS
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