L'Allemagne est un partenaire sérieux. Pourvu que ces investissements deviennent réalités.
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L'Allemagne investira 8 milliards de dollars en Algérie
Le Point Economique
30.05.2007
Seddik Lardjane
Il y a tout juste une année, le représentant du ministère fédéral de l'Economie avait reconnu la faiblesse des investissements de son pays et pris l'engagement de faire regagner à l'Allemagne sa place de partenaire privilégié de l'Algérie, en dynamisant les relations commerciales. Cette profession de foi a été faite à l'occasion de l'inauguration officielle, en juin 2006, de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande (AHK), par le ministre algérien du Commerce, El Hachemi Djaâboub, en présence de l'ambassadeur d'Allemagne à Alger, Johannes Wasterhoff. Cet engagement vient de se concrétiser avec quelque 8 milliards d'euros qui vont être investis par des opérateurs économiques allemands en Algérie.
C'est ce qu'a déclaré Andreas Hergenröther, directeur de AHK, ajoutant que ce programme est pluriannuel, sans préciser les secteurs économiques ciblés. Toutefois, la volonté de "donner aux investissements allemands en Algérie un caractère diversifié en dehors du secteur des hydrocarbures" est cité par Andreas Hergenröther qui rappelle qu' "actuellement, 140 entreprises allemandes sont présentes en Algérie, soit dans le cadre du partenariat avec des entreprises algériennes, soit en investissement direct". Parmi ces dernières, Andreas Hergenröther n'a cité que les plus connues, à l'exemple de Knauf et Basf dans la construction, Siemens en partenariat avec la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Henkel qui a racheté l'Enad (détergents), ZF dans les constructions mécaniques.
Ce qui demeure en deçà des potentialités recélées par Alger et Berlin qui, pour rappel, ont signé un accord de protection des investissements. A propos des échanges commerciaux, l'on note une évolution notable de 1,5 milliard de dollars en 2004, ils sont passés à 2,5 milliards de dollars en 2005, grâce à la forte progression des exportations algériennes vers l'Allemagne, essentiellement des hydrocarbures. En 2006, le volume des échanges s'est élevé à quelque 2,3 milliards d'euros, à l'avantage de l'Allemagne qui a exporté vers l'Algérie pour 1,5 milliard d'euros (+14,6% par rapport à 2005). Désormais, l'Allemagne se classe au 4e rang des fournisseurs de l'Algérie, après la France, l'Italie et l'Espagne. Si les exportations algériennes vers l'Allemagne restent dominées par les hydrocarbures pour une valeur globale de 800 millions d'euros, soit 98,5% des recettes, les ventes allemandes sont concentrées dans les équipements industriels et l'automobile.
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L'Allemagne investira 8 milliards de dollars en Algérie
Le Point Economique
30.05.2007
Seddik Lardjane
Il y a tout juste une année, le représentant du ministère fédéral de l'Economie avait reconnu la faiblesse des investissements de son pays et pris l'engagement de faire regagner à l'Allemagne sa place de partenaire privilégié de l'Algérie, en dynamisant les relations commerciales. Cette profession de foi a été faite à l'occasion de l'inauguration officielle, en juin 2006, de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande (AHK), par le ministre algérien du Commerce, El Hachemi Djaâboub, en présence de l'ambassadeur d'Allemagne à Alger, Johannes Wasterhoff. Cet engagement vient de se concrétiser avec quelque 8 milliards d'euros qui vont être investis par des opérateurs économiques allemands en Algérie.
C'est ce qu'a déclaré Andreas Hergenröther, directeur de AHK, ajoutant que ce programme est pluriannuel, sans préciser les secteurs économiques ciblés. Toutefois, la volonté de "donner aux investissements allemands en Algérie un caractère diversifié en dehors du secteur des hydrocarbures" est cité par Andreas Hergenröther qui rappelle qu' "actuellement, 140 entreprises allemandes sont présentes en Algérie, soit dans le cadre du partenariat avec des entreprises algériennes, soit en investissement direct". Parmi ces dernières, Andreas Hergenröther n'a cité que les plus connues, à l'exemple de Knauf et Basf dans la construction, Siemens en partenariat avec la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Henkel qui a racheté l'Enad (détergents), ZF dans les constructions mécaniques.
Ce qui demeure en deçà des potentialités recélées par Alger et Berlin qui, pour rappel, ont signé un accord de protection des investissements. A propos des échanges commerciaux, l'on note une évolution notable de 1,5 milliard de dollars en 2004, ils sont passés à 2,5 milliards de dollars en 2005, grâce à la forte progression des exportations algériennes vers l'Allemagne, essentiellement des hydrocarbures. En 2006, le volume des échanges s'est élevé à quelque 2,3 milliards d'euros, à l'avantage de l'Allemagne qui a exporté vers l'Algérie pour 1,5 milliard d'euros (+14,6% par rapport à 2005). Désormais, l'Allemagne se classe au 4e rang des fournisseurs de l'Algérie, après la France, l'Italie et l'Espagne. Si les exportations algériennes vers l'Allemagne restent dominées par les hydrocarbures pour une valeur globale de 800 millions d'euros, soit 98,5% des recettes, les ventes allemandes sont concentrées dans les équipements industriels et l'automobile.