Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ruée vers le Sud

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ruée vers le Sud

    Ruée vers le Sud · Une croissance fulgurante en moins de 30 ans

    · Potentialités halieutiques et réserve foncière abondante


    · Les investisseurs séduits


    DES ports, des aéroports, un réseau routier très étendu, des places aménagées, des équipements sociaux collectifs, des infrastructures en tout genre, des villes propres… En un peu plus de trois décennies, les provinces du Sud ont beaucoup changé depuis le jour de leur récupération. Epoque à laquelle la zone tout entière accusait un retard considérable dans tous les domaines.
    Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud, est notamment un exemple parlant de ce développement fulgurant, qu’a connu la région. En 1975, la cité n’était qu’une simple plate-bande de construction sur la rive gauche de l’oued Sakia El-Hamra, ne dépassant pas 50 ha, aujourd’hui elle est devenue une véritable métropole régionale. Cette transformation de la zone, tout Marocain peut en être fier. De fait, toute la population a, de près ou de loin, participé à cette marche en avant en faveur de cette partie du Royaume. Le défi relevé est d’autant plus louable qu’il s’est réalisé dans une situation politique parfois tendue. Il est d’autant plus important, que ces provinces constituent 58% du territoire national. Une zone qui n’abrite que 2% de la population nationale. Malgré ce faible taux, les provinces du Sud sont une région des mieux loties, comparativement aux autres villes du Royaume. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Laâyoune et Dakhla ont un indice de développement humain des plus élevés du Royaume. Cette situation est le résultat d’un important investissement de l’Etat qui profite à toutes les branches de la population. Dans la wilaya de Laâyoune, par exemple, et en dépit de la rareté de l’eau, plus de 90% des habitants bénéficient du raccordement à l’eau potable et près de 95% au réseau de l’électricité. Cette métropole régionale bénéfice également de nombreux équipement socioéconomiques tels que deux hôpitaux des spécialités. Au niveau de l’activité économique, la région, en raison de ses importantes richesses halieutiques, abrite le premier port sardinier du Royaume. Sur le plan de l’urbanisme, le fruit du travail réalisé est aussi concret sur le terrain. La cité de Laâyoune est l’une des rares villes du Royaume qui dispose d’un schéma directeur d’aménagement urbain (SDAU) homologué. Il permet d’avoir une visibilité sur 20 à 25 ans, surtout que le problème de rigidité du foncier ne se pose pas. La réserve foncière est en effet abondante et à très bas prix. Tous ces atouts et les réalisations en termes d’équipement ainsi que tous les chantiers structurants lancés, sans oublier la volonté de tous les acteurs d’aller de l’avant, ont indéniablement un poids dans le dossier d’autonomie du Sahara marocain. Ces éléments ont constitué en tous les cas un facteur d’attractivité en faveur de la région à tel point qu’aujourd’hui les deux tiers de la population de Laâyoune proviennent du nord du pays. Signal également fort, les investisseurs étrangers et nationaux commencent aussi à se manifester en nombre et à s’impliquer dans le développement de la région. Par ailleurs, il ne faut pas oublier également le renforcement de la promotion. Une démarche qui aurait des retombées à tous les niveaux. Les acteurs locaux l’ont compris; ils misent sur la culture pour vendre la région. Ils préparent actuellement deux festivals internationaux. Ce seront deux belles occasions de communiquer à l’étranger comme sur le champ national sur les provinces du Sud. Ceci de manière à faire dépasser les préjugés et contrecarrer la mal-information.

    Malika ALAMI

  • #2
    Effectivement le Sahara Occidental peut attirer un flux d'IDE importants, les sahraouis sont de vrais patriotes qui sauront a coup sur gerer leur independance.
    Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)

    Commentaire


    • #3
      ils n auront jamais l independance

      Commentaire


      • #4
        ils sont marocains ...mais la le sujets et economique et non politique...

        Commentaire


        • #5
          Mais les quelques investisseurs potentiels ne peuvent ignorer que l'exploitation des territoires contestes est illegale au yeux du droit international, et que l'ordre on bafoue les quelques lois qui restent ca devient la loi de la jungle, alors qui va garantir la securite de ces investissements, surement pas l'ONA.

          Le polisario pourrait reprendre sa guerilla a tout moment, a ce moment nul doute que les installations seront les premiere visees, alors inviter les investisseurs a s'installer c'est deja les prendre pour des dindons.
          Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)

          Commentaire


          • #6
            Les mastodontes de l'économie nationale s'interessent de plus en plus au provinces du sud, à l'exemple du groupe Châabi, la CDG, l'ONA, Ciment du Maroc.


            Le décollage de Lâayoune

            Investissements: Les mastodontes intéressés · Miloud Chaâbi compte investir 3,8 milliards de DH à Foum El-Oued

            · Addoha et la CDG nourrissent de grandes ambitions

            · Un projet de zone franche sur 100 hectares

            Laâyoune s’ouvre tous azimuts aux investissements nationaux et étrangers: tourisme, industrie, pêche, T.I., BTP… pratiquement tous les secteurs sont concernés. Des fleurons de l’industrie sont déjà installés dans la capitale des provinces du Sud: Calvo, Fleur de mer, Iglofish, le cimentier Indusaha... D’autres prospectent ce marché vierge qui regorge de potentialités. L’on parle d’un important investissement du groupe Chaâbi à Foum El-Oued, sur la corniche. Miloud Chaâbi compte y injecter 3,8 milliards de DH dans des lots touristiques, un hypermarché Asswak Assalam, un golf et un parc d’attraction. «Un projet-pilote qui devra drainer d’autres investisseurs», estiment les pouvoirs publics qui parlent déjà de la locomotive Chaâbi. En effet, il y a quelques semaines, une équipe d’ingénieurs d’Ynna Holding s’est rendue par ailleurs à Lâayoune et y a étudié le site d’implantation.
            Le groupe Addoha s’intéresse également à la région. Autre projet-phare, en partenariat avec les Espagnols, la ligne maritime Tarfaya/Fuerte Ventura (85 miles) dont le démarrage est prévu pour le mois de juillet. Des tests sont prévus dès ce mois de juin. Les travaux d’aménagement vont bon train. Ils prévoient notamment la mise à niveau du port de Tarfaya et la construction d’une digue flottante permettant l’accostage de navires. Chose qui permettra de drainer des flux touristiques de et vers les îles Canaries. Et partant, favoriser des échanges économiques et des flux de marchandises de et vers les provinces du Sud.
            La région compte drainer une flopée d’investissements au profit de l’implantation de PME-PMI. Bientôt une zone franche sera installée à Lâayoune. C’est un projet que lorgnent les Espagnols et sur lequel planche en ce moment l’Agence du Sud (ADPS). La CDG (Caisse de dépôt et de gestion) y joue un rôle de premier plan via sa filiale MedZ. Des établissements hôteliers, des lieux de loisirs, restaurants, lotissements… Et pour cause: la ville de Lâayoune dispose d’une assiette foncière très flexible et à des prix encourageants.
            Forte de ces investissements, la ville est appelée à devenir un pôle stratégique de développement dans les provinces du Sud.
            Aujourd’hui, «l’environnement global de la région est favorable à l’investissement. Il connaît une dynamique visant à désenclaver la région et à booster son économie», souligne Hassana Maoulainine, directeur du Centre régional d’investissement. Et pour cause, la zone (Laâyoune/Boujdour) représente 20% du territoire national avec une superficie s’étalant sur quelque 140.000 km2 pour seulement 256.000 habitants, dont 210.000 à Lâayoune et 46.000 à Boujdour, selon le recensement de 2004.
            Rapportées à la démographie (qui représente 2% de l’ensemble de la population du Royaume), les infrastructures de base dont dispose la capitale des provinces du Sud dépassent de loin les grandes agglomérations du nord du pays.
            A elle seule, la ville abrite 3 ports de pêche, un aéroport international, un important réseau routier et de télécoms, une zone industrielle, une pépinière d’entreprises, un projet de zone franche et la première halle aux poissons en Afrique… La pêche reste incontestablement le secteur porteur de la région. Ce qui explique une activité maritime des plus dynamiques avec 680 unités de pêche côtière et quelque 2570 barques artisanales. Mais en même temps, «ce n’est pas assez», souligne Maoulainine. Si l’on compare, selon lui, le tonnage de poissons débarqués (318.259 t, ce qui correspond en valeur à 890 millions de DH) au nombre d’unités industrielles (seulement 32) ou encore au nombre de conserveries (3), «ce n’est rien comparé à l’importance et la qualité des débarquements». Selon le CRI de Lâayoune, «l’effort doit s’orienter principalement vers des projets de valorisation sur place». A cet effet, plusieurs projets et investissements de valorisation des produits de mer sont en cours de lancement. L’on parle d’un programme de pêche artisanale et du lancement de 10 villages de pêche dès cette année. Les unités de valorisation sont d’ailleurs fortement employeuses de main-d’œuvre. Et contribuent à réduire considérablement le chômage. A noter que la région affiche, en ce domaine, l’un des taux les plus élevés. Sur le plan national, le taux de chômage dans les provinces du Sud est de 3 fois plus élevé que la moyenne. Pourtant, le taux d’analphabétisme est des plus bas, l’on parle de 10 à 15% d’analphabètes. Ce qui est un atout de taille, mais le manque de qualification et l’inadaptation des profils au marché de l’emploi sont flagrants.
            A cet effet, un programme est lancé pour la formation de 4.000 jeunes et leur insertion dans la pêche artisanale, à raison de 4 jeunes par barque ainsi que le développement de l’activité conserverie.
            Une autre formation est en cours de lancement dans le secteur du BTP ainsi que des projets de sous-traitance au profit de TPE récemment créées.

            Carotte fiscale ?

            LE revers de la médaille des provinces du Sud reste son système fiscal. Les entreprises ne paient l’impôt ni sur les sociétés (IS), ni sur le revenu (IR). Instaurée pour inciter à l’investissement dans les régions du Sud, l’exonération fiscale est l’un des grands atouts. Mais il y a le revers de la médaille. Il n’y a pas de «textes qui régissent et officialisent donc cette mesure». Ce qui, de l’avis de différentes sources, laisse la porte ouverte à la fraude, au contournement et parfois à l’évasion fiscale.
            De nombreuses entreprises sont domiciliées dans les provinces du Sud alors qu’elles opèrent et facturent au Nord du pays pour pouvoir échapper au fisc.
            En outre, autant l’exonération fiscale peut être un atout pour les entreprises de la région, autant cela crée des distorsions. « Cela fausse parfois les paramètres de la compétitivité », se plaint un chef d’entreprise de Laâyoune. Les entreprises de la région achètent des équipements TTC à Casablanca et Rabat, mais vendent en hors-taxe. Du coup, les entrepreneurs ne peuvent profiter de l’exonération de la TVA sur le matériel d’équipement par exemple. «Par ailleurs, ils ne peuvent pas compenser, car ils ne paient pas les impôts», ajoute un autre entrepreneur. Du coup, certaines voix s’élèvent et recommandent une exonération totale de la région. «Il est urgent de clarifier la situation avec des textes précis et bien verrouillés pour couper court à ces pratiques et surtout donner confiance aux investisseurs étrangers», lance un opérateur.

            A. R.

            Voici un bon dossier sur l'économie des provinces du sud.

            http://www.leconomiste.com/article.html?a=78715
            Dernière modification par tamurt, 01 juin 2007, 09h55.

            Commentaire


            • #7
              salut alforza

              Mais les quelques investisseurs potentiels ne peuvent ignorer que l'exploitation des territoires contestes est illegale au yeux du droit international, et que l'ordre on bafoue les quelques lois qui restent ca devient la loi de la jungle, alors qui va garantir la securite de ces investissements, surement pas l'ONA.
              Le polisario pourrait reprendre sa guerilla a tout moment, a ce moment nul doute que les installations seront les premiere visees, alors inviter les investisseurs a s'installer c'est deja les prendre pour des dindons.

              la majorité des investisseur sont des marocains ils sont chez eux donc ....
              pour la securité il y'a 150 000 soldat tous le long de la frontiere et le meilleur materiel millitaire que le maroc possede est dans le sud , avant que le polizario ne mettent les pied sur territoire ils sera deja hort jeu a moins qu'un etat souverain ne l'aide et la l'histoire sera diferente ...mais toujour a l'avantage du maroc parce qu'il a l'occident avec lui malgré ...certaine brebis galeuse...lol
              et puis il y'a des investissement dans le sud parce que ont va quand meme pas laissez tomber c'est population sous pretexte que leterritoire est contesté....

              Commentaire


              • #8
                Alforza,

                ignorer quoi? que le sahara est une region stable du Maroc et que les opportunites d'investissements sont la? Je ne sias pas si tu es au courant mais les investisseurs pechent deja sur toutes les cotes marocaines, y compris celle des territoires du sud. De plus, si tu n'es pas au courant, le sud a un potentiel qui commence deja a interesser des investisseurs etrangers, les chantiers sont deja en marche... C'est d'ailleurs ce que craint le polisario, une amelioration des conditions de vie des sahraouis... La meme la poignee de separatistes passeront dans l'autre camp, parce que la vraie raison de ces derniers est que l'etat ne fait pas assez pour eux...

                Maroc: Fadesa construira 5000 logements touristiques à la Plage Blanche



                Libération (Casablanca)
                28 Mars 2007?Publié sur le web le 28 Mars 2007

                Le groupe immobilier espagnol "Fadesa" va construire plus de 5.000 logements touristiques sur la côte Atlantique du Maroc, pour 450 millions d'Euros, annonce lundi la compagnie.

                "Fadesa" a fait cette annonce après avoir remporté l'adjudication de la station balnéaire "Plage Blanche", dernière du Plan Azur qui vise à atteindre 10 millions de touristes au Maroc à l'horizon 2010.

                Selon la compagnie, qui vient de passer dans l'escarcelle de l'homme d'affaires espagnol et ex-président du Real Madrid, Fernando Martin, le nouveau complexe sera composé de 1.338 appartements résidentiels, 865 villas, 1.850 appartements touristiques et 980 villas touristiques. Il comprendra également 8 établissements hôteliers de 4 et 5 étoiles, qui commenceront à recevoir les premiers touristes en 2012.

                L'ensemble de ces constructions seront élevées au milieu d'un terrain de golf de 18 trous, avec un centre commercial et des installation de loisirs.
                Avec la nouvelle station, qui sera fin prête dans8 ans, le groupe prévoit la création de 13.000 nouveaux postes d'emploi directs et indirects.
                Il est présent en force au Maroc avec des investissements dans plusieurs villes, dont la station balnéaire de Saïdia, un complexe touristique sur la côte méditerranéenne près de Tétouan et des projets à Marrakech, Rabat et Casablanca.

                Commentaire

                Chargement...
                X