LES LÉGENDAIRES listes d'attente d'Hermès pour ses sacs Kelly ne sont plus une exception dans l'univers du luxe. Depuis trois ans, le même phénomène a gagné l'horlogerie de prestige. Ce rare signe extérieur de vanité et de richesse masculin déclenche les passions. Et booste les profits des groupes de luxe.
C'est le cas pour Richemont, numéro deux mondial du secteur et plus beau portefeuille de l'hor*logerie-joaillerie avec Cartier, Van Cleef, IWC, Jaeger LeCoultre, Vacheron Constantin, Piaget, Panerai, etc. Le suisse a annoncé hier une hausse de 24 % de son profit opérationnel pour son année fiscale achevée au 31 mars. Son bénéfice net (1,32 milliard d'euros) grimpe de 21 %, sur un chiffre d'affaires (4,82 milliards d'euros) en progression de 12 %. Si la joaillerie pèse la moitié de ses ventes et les deux tiers de ses profits, la croissance a été plus élevée dans l'horlogerie (un quart du chiffre d'affaires) à la fois en termes de ventes et de rentabilité. Richemont possède aussi des marques d'accessoires comme Montblanc, Dunhill ou Lancel (dont la perte s'est réduite de 8 à 3 millions d'euros), ainsi que la griffe de mode Chloé, qui a vu ses ventes grimper de 50 % en un an.
Mais c'est dans les montres que la performance du groupe se distingue particulièrement. La demande mondiale ne faiblit pas. Au point que le président de Richemont, Johann Rupert, s'inquiète du manque de capacité de production pour la satisfaire. « Nous travaillons étroitement avec nos partenaires de l'industrie horlogère suisse et continuons à investir dans le développement de notre propre capacité industrielle », a-t-il déclaré.
Un an et demi d'attente
En attendant, les amateurs de ces belles mécaniques doivent prendre leur mal en patience. « Nous pourrions vendre davantage de pièces, mais nous sommes contingentés, se plaint Pierre Dubail, revendeur à Paris. C'est un boom exceptionnel qui se poursuit depuis trois ans partout dans le monde en même temps, ce qui explique cette pénurie. » Pour le dernier modèle A. Lange & Söhne, marque de Richemont, les livraisons n'auront pas lieu avant un an et demi malgré un prix de 135 000 euros pièce. « Le prix élevé est parfois même devenu un argument en soi », estime Laurent Picciotto, de Chrono*passion.
Tirée par le haut de gamme, toute l'industrie suisse s'emballe : ses exportations ont bondi de 11 % en 2006, et de 21 % vers la France, cinquième marché mondial.
source : Le Figaro
C'est le cas pour Richemont, numéro deux mondial du secteur et plus beau portefeuille de l'hor*logerie-joaillerie avec Cartier, Van Cleef, IWC, Jaeger LeCoultre, Vacheron Constantin, Piaget, Panerai, etc. Le suisse a annoncé hier une hausse de 24 % de son profit opérationnel pour son année fiscale achevée au 31 mars. Son bénéfice net (1,32 milliard d'euros) grimpe de 21 %, sur un chiffre d'affaires (4,82 milliards d'euros) en progression de 12 %. Si la joaillerie pèse la moitié de ses ventes et les deux tiers de ses profits, la croissance a été plus élevée dans l'horlogerie (un quart du chiffre d'affaires) à la fois en termes de ventes et de rentabilité. Richemont possède aussi des marques d'accessoires comme Montblanc, Dunhill ou Lancel (dont la perte s'est réduite de 8 à 3 millions d'euros), ainsi que la griffe de mode Chloé, qui a vu ses ventes grimper de 50 % en un an.
Mais c'est dans les montres que la performance du groupe se distingue particulièrement. La demande mondiale ne faiblit pas. Au point que le président de Richemont, Johann Rupert, s'inquiète du manque de capacité de production pour la satisfaire. « Nous travaillons étroitement avec nos partenaires de l'industrie horlogère suisse et continuons à investir dans le développement de notre propre capacité industrielle », a-t-il déclaré.
Un an et demi d'attente
En attendant, les amateurs de ces belles mécaniques doivent prendre leur mal en patience. « Nous pourrions vendre davantage de pièces, mais nous sommes contingentés, se plaint Pierre Dubail, revendeur à Paris. C'est un boom exceptionnel qui se poursuit depuis trois ans partout dans le monde en même temps, ce qui explique cette pénurie. » Pour le dernier modèle A. Lange & Söhne, marque de Richemont, les livraisons n'auront pas lieu avant un an et demi malgré un prix de 135 000 euros pièce. « Le prix élevé est parfois même devenu un argument en soi », estime Laurent Picciotto, de Chrono*passion.
Tirée par le haut de gamme, toute l'industrie suisse s'emballe : ses exportations ont bondi de 11 % en 2006, et de 21 % vers la France, cinquième marché mondial.
source : Le Figaro
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