OCTOBRE,UN JOUR
Aux enfants victimes de la barbarie
un jour ils ont tiré
La balle traversa mon corps
J’ai crié :Yemma
J’avais pas peur
J’avais pas mal
J’avais seulement froid
Et depuis
Sur le bitume de vos rues
Des traces indélébiles
Des traces de sang
Visitent vos consciences
Endormies
Vos mémoires absentes
Refuges de toutes les négations
Je suis tombé un jour d’Octobre
A l’âge de mes premières envies
Au crépuscule de mes illusion d’enfant
J’ai fermé les yeux
Pour ne pas voir
L’horreur de vos actes
Naufragés ,les mots se perdent dans le bruits des armes
Abstinents ,les rires dérivent sur des torrent de larmes
Honteuse, la violence défile au pas
Un, deux
Un, deux
Vous avez fermé les yeux
Pour ne pas voir
Que je n’était qu’un bourgeon
Et que le cartable que je tenais n’avais rien d’une bombe
Je tombes
La mort m’aura appris à ranger les cases de l’amertume
Ainsi
Mon corps sera le sanctuaire de toutes les colères
Aux enfants victimes de la barbarie
un jour ils ont tiré
La balle traversa mon corps
J’ai crié :Yemma
J’avais pas peur
J’avais pas mal
J’avais seulement froid
Et depuis
Sur le bitume de vos rues
Des traces indélébiles
Des traces de sang
Visitent vos consciences
Endormies
Vos mémoires absentes
Refuges de toutes les négations
Je suis tombé un jour d’Octobre
A l’âge de mes premières envies
Au crépuscule de mes illusion d’enfant
J’ai fermé les yeux
Pour ne pas voir
L’horreur de vos actes
Naufragés ,les mots se perdent dans le bruits des armes
Abstinents ,les rires dérivent sur des torrent de larmes
Honteuse, la violence défile au pas
Un, deux
Un, deux
Vous avez fermé les yeux
Pour ne pas voir
Que je n’était qu’un bourgeon
Et que le cartable que je tenais n’avais rien d’une bombe
Je tombes
La mort m’aura appris à ranger les cases de l’amertume
Ainsi
Mon corps sera le sanctuaire de toutes les colères
Commentaire