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Mon père est un astre. Sage, aimant, valeureux et fier.
Mon père est mon mentor, mon idéal et ma source d'humilité.
L'évolution, comme son nom l'indique, passe d'un état larvaire à un organisme plus complexe, et plus développé. C'est en tout point similaire dans les rapports (les miens).
Mon père représente beaucoup de choses pour moi, il a été pour nous le père, la mère, l'éducateur, la source d'amour, de sécurité, de sagesse, d'énergie positive qui m'a poussée à avancer depuis toute petite, il a sacrifié son bonheur pour ses enfants, je lui doit tout.
Si tu me permet Stranger, dans un autre post je lui avais dédié ces quelques lignes qui résument bien ce que je peux dire sur lui:
Papa chéri,
tu m'as tant donné
Pour nous tu t'es sacrifié
Tu as tout accepté
Tu t'es oublié.....
Toi qui avais tant souffert pour exister
Pour t'affirmer .....
La tête haute jamais tu ne l’as baissée
Sauf pour nous.....
Tu l'as fait, avec ton coeur
avec tes tripes.....
Papa.....
Tu es mon icône
mon héro , mon idole
Mon modèle à moi
Mon plus grand amour
Que te dire papa....
Que serai-je sans toi
Je n'ose penser au jour ou tu me quitteras
Restes là...
je t'en prie.... encore...
pour quelques années....
le temps que je grandisse...
que je ne sois plus cette petite fille
qui a tant besoin de toi....
de tes bras m'enlaçant
de ta douce voix...
Papa ne me quittes pas...
Mon coeur se déchire de te savoir si seul
Si loin de moi
Que pourrai-je faire pour toi ?
La vie ne t'as pas gâté
Et ça tu ne l'as pas mérité
tu es si fier de mes enfants
de ta grande fille
si tu savais papa.....
Combien j'aimerai me confier à toi...
la vie est si injuste parfois....
Mais non je ne le ferai pas
je ne voudrais pas accroître ta peine
toi qui es si fier de moi
je ne te causerai aucune gêne
et tenterai tout pour que tu sois
le plus heureux des papa.
Toi mon héro à moi
Je t'aime tant papa...
Désolée pour la longueur de ma réponse, c'est un sujet qui me touche particulièrement.
pour répondre à la suite de tes questions:
J'ai de très bons rapports avec mon père, même si nous ne sommes pas toujours d'accord sur tout, l'Amour est là et il est plus fort que tout.
J'espère le garder le plus longtemps possible.
Dernière modification par chevalblanc, 02 juin 2007, 19h00.
je pourrais le qulifier en un seul mot "l'absent".Jusqu'à mes 20 ans, il était là sans l'être , présent mais ailleurs.sûrement dans le souvenir.Je ne me souviens pas de discussion avec lui, que de relations de "voisins".
Aujourd'hui je ne le vois plus, ça n'a pas l'air de le déranger.
Je suis envieuse de celles qui ont grandi avec un père, de cette relation qui évolue avec le temps.moi notre relation n'a jamais vraiment commencée
Mon père était généreux, sociable et rien que d'en parler, j'en pleure ....
Le monde , mon monde n'est plus le même sans lui, cette fellure à vie ...
il me manque, sa chaise vide ... rien que de la voir... pendant des mois j'ai pas pu regarder son fauteuil!
Sentir son parfum (je le lui avait offet) et le sol se derobe sous mes pieds!
J'ai pas assez profité de son vivant!!!
Dernière modification par ziazia, 02 juin 2007, 21h54.
Nos pères ont vraisemblablement payé ensemble leurs galons au club des anti-héros.
Le mien je ne l'ai pas vu, ne l'ai pas entendu, ni n'en ai eu la moindre nouvelle depuis bientôt deux ans.
Je lui en veux pour tant de choses et je l'aime malgré tout tellement.
Il y a quelques mois, j'avais posté ceci dans la rue des petites perles.
Il nous a donné la vie,
mais c'était pour sa seule envie.
Il n'attendait pas des enfants,
Mais quelque chose qui lui servirait de pansement.
Il pensait que tout serait simple,
Qu'il claquerai des doigts, qu'on serait humble.
Qu'il dirait, que nous serions,
Qu'il nous ferait marcher et que nous courrions.
Il croyait qu'il ferait ce qu'il voudrait,
Que de toute façon on le tolérerait.
Qu'il pouvait boire, crier, être cruel,
Qu'on tendrait l'autre joue et qu'on dirai "Je t'aime".
Que même si il nous traitait comme des chiens,
On viendrait toujours lui manger dans la main.
Que ses erreurs, ses énormes faiblesse,
Nous les vivrions avec allégresse.
Et qu'on accepterait tout
Parce que nous étions ses enfants,
Les siens, à lui, c'est tout!
Pas des individus conscients.
Alors il a tout fait, tout ce qu'il pouvait faire,
Au point de faire de notre vie un enfer.
Je ne parle pas que de nous, il y avait ma mère,
Qui pendant douze années a accepté de défaire,
Puis de reconstruire, de refaire
Et d’à nouveau redécouvrir les fers…
Je ne peux tout compter sur un simple papier
C'est infiniement, tellement plus compliqué!
Mais ce qui est sur, c'est qu'il a fait de nous,
Des êtres partant vers la vie sur les genoux.
Et lorsqu'il fut notre tour de montrer des faiblesses,
Il a changé de visage, il a tourné sa veste.
Il nous a jugé sur des pathologies,
Il a dit "Vous êtes donc des faibles d'esprit?".
Alors allez-vous en, vous me faites trop honte!
Et ne me contacter pas pour un oui, pour un non.
Revenez à moi quand vous serez normaux,
Et plus ces espèces de malades mentaux.
J'aurai aimé pouvoir écrire sur mon père des textes aussi beaux que celui de Chevalblanc...
Pouvoir dédier des mots à un homme exemplaire, à un père aimant, à un sain modèle masculin.
Malheureusment, on ne choisi définitivement pas ses parents.
Dernière modification par Châma, 03 juin 2007, 01h43.
Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!
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