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La rage continue à faire 50.000 morts par an dans le monde mais les ressources disponibles pour lutter contre ce fléau sont mal utilisées, déplore l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), qui organisait cette semaine à Paris un colloque consacré à la maladie.
La vaccination des animaux susceptibles de transmettre le virus, les chiens en particulier, "est la méthode à privilégier pour contrôler, puis éradiquer la rage", souligne l'OIE dans un communiqué. Or, dans la plupart des pays, les fonds servent surtout à stocker les vaccins qui permettent de traiter les hommes victimes de morsures d'animaux enragés.
L'approche consistant à vacciner les animaux est pourtant "très efficace", affirme vendredi à l'AFP le directeur général de l'OIE Bernard Vallat. L'Europe de l'Ouest - y compris la France - est désormais libre (exempte) de rage "alors qu'il y a vingt ans, elle était largement infectée" par la maladie.
Moins la rage est présente et moins il y a de personnes mordues. Or la vaccination d'un chien coûte entre 20 et 100 fois moins cher que le traitement d'une personne mordue par un animal enragé, fait valoir le Dr Vallat.
"Pour les services de la Santé, c'est de la bonne gestion de financer les services vétérinaires pour les aider à contrôler la maladie à sa source animale", relève-t-il.
En Europe et en Asie, où l'OIE espère éradiquer la maladie, les pays les plus touchés sont la Chine et l'Inde, où la prolifération des chiens errants favorisée par les croyances religieuses est à l'origine de 20.000 cas de rage mortels par an. Mais plusieurs dizaines de personnes en sont aussi décédées il y a deux ans en Géorgie, rappelle le Dr Vallat.
Dans nombre de pays débarrassés de la rage, la maladie peut rester présente chez les chauve-souris. "Mais ça ne déborde pas. On peut gérer la situation en informant et en vaccinant les personnes qui peuvent entrer en contact avec ces animaux - géologues ou spéléologues - qui ne sont jamais très nombreuses".
Mais dans 99% des cas, la rage est transmise par les chiens, quelques cas de contamination par les animaux sauvages (ratons laveurs, renards) étant aussi rapportés. Les personnes mordues et non traitées décèdent dans d'atroces souffrances, ce qui rend difficile à comprendre l'indifférence de la communauté internationale face à cette maladie, note le Dr Vallat.
Par AFP
La vaccination des animaux susceptibles de transmettre le virus, les chiens en particulier, "est la méthode à privilégier pour contrôler, puis éradiquer la rage", souligne l'OIE dans un communiqué. Or, dans la plupart des pays, les fonds servent surtout à stocker les vaccins qui permettent de traiter les hommes victimes de morsures d'animaux enragés.
L'approche consistant à vacciner les animaux est pourtant "très efficace", affirme vendredi à l'AFP le directeur général de l'OIE Bernard Vallat. L'Europe de l'Ouest - y compris la France - est désormais libre (exempte) de rage "alors qu'il y a vingt ans, elle était largement infectée" par la maladie.
Moins la rage est présente et moins il y a de personnes mordues. Or la vaccination d'un chien coûte entre 20 et 100 fois moins cher que le traitement d'une personne mordue par un animal enragé, fait valoir le Dr Vallat.
"Pour les services de la Santé, c'est de la bonne gestion de financer les services vétérinaires pour les aider à contrôler la maladie à sa source animale", relève-t-il.
En Europe et en Asie, où l'OIE espère éradiquer la maladie, les pays les plus touchés sont la Chine et l'Inde, où la prolifération des chiens errants favorisée par les croyances religieuses est à l'origine de 20.000 cas de rage mortels par an. Mais plusieurs dizaines de personnes en sont aussi décédées il y a deux ans en Géorgie, rappelle le Dr Vallat.
Dans nombre de pays débarrassés de la rage, la maladie peut rester présente chez les chauve-souris. "Mais ça ne déborde pas. On peut gérer la situation en informant et en vaccinant les personnes qui peuvent entrer en contact avec ces animaux - géologues ou spéléologues - qui ne sont jamais très nombreuses".
Mais dans 99% des cas, la rage est transmise par les chiens, quelques cas de contamination par les animaux sauvages (ratons laveurs, renards) étant aussi rapportés. Les personnes mordues et non traitées décèdent dans d'atroces souffrances, ce qui rend difficile à comprendre l'indifférence de la communauté internationale face à cette maladie, note le Dr Vallat.
Par AFP