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Le coup de théatre de Bouteflika !

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  • Le coup de théatre de Bouteflika !

    Quel sort pour Belkhadem et son gouvernement intérimaire ?
    Statu quo au sommet

    Le contre-pied a été magistral. Ceux qui s’attendaient à ce que le président de la République désigne, vendredi, un nouvel Exécutif — ou reconduire l’ancien — ont eu droit à un tout autre scénario.

    Du presque inédit en matière d’usages politiques. Un « gouvernement intérimaire », ou d’intérimaires, a été mis en place pour « expédier les affaires courantes », a annoncé la présidence de la République. Le chef du gouvernement par intérim, Abdelaziz Belkhadem, a été chargé, en outre, par le Président d’assurer l’intérim de son ancien subordonné ministre de l’Education nationale. Il faut dire qu’à ce niveau de responsabilité, une pareille « succession », peu commune, est à verser dans le registre des « bizarreries politiques ». La « dégringolade » de Belkhadem, quand bien même on lui trouverait des circonstances atténuantes (préparation du BEM et du baccalauréat), dénoterait, en tout état de cause, selon des observateurs, du sort presque scellé du patron du FLN : tout juste réduit à expédier les affaires en cours, sans trop d’égards à son statut de représentant de la première force politique du pays. Une descente aux enfers, ou plutôt une « sanction », qui ne dit certes pas son nom, mais qui n’interdit pas un éventuel et spectaculaire retournement de situation. Les nouvelles mœurs politiques étant ce qu’elles sont devenues, personne ne peut jurer de rien. Seconde annonce de la Présidence : une douzaine de membres de l’ex-gouvernement, parmi laquelle figure le « carré d’as » du Président, Temmar, Khelil et autres, a été chargée de remplacer au pied levé leurs anciens collègues, élus à l’APN. L’argument du cumul de fonctions qui est mis en avant par la présidence de la République pour justifier la reconduction des ministres en question est à peine tiré par les cheveux. En cela que la nouvelle situation, au lieu d’éviter le cumul, le reproduit à un autre niveau. Les « survivants » sont appelés à la fois à exercer leurs anciennes prérogatives départementales et assurer dans la même foulée et en l’absence d’un chef du gouvernement, l’intérim pour les portefeuilles dont ils ont hérité par la force des événements. Une situation des plus rocambolesques. Pour l’ex-chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, le signe n’est pas trompeur. « C’est de la très mauvaise gouvernance », nous dit-il. Une « gestion au jour le jour » qui « déroute les partenaires de l’Algérie » et jette le « discrédit » sur les institutions de la République, constate-t-il. Cette situation, ajoute Benbitour, aurait pu être évitée puisque les élections législatives avaient été planifiées depuis longtemps et le Président avait eu largement le temps de constituer une nouvelle équipe gouvernementale. Inutile, selon lui, de se perdre en conjectures, car « la décision de Bouteflika n’est dictée par aucun calcul politique puisqu’il n’y a pas de cohabitation au Parlement ». Au RCD, un parti qui a fait son come-back à l’Assemblée nationale, « on s’attend au pire désormais », déclare Mohcen Belabès, le chargé de la communication. Selon lui, en désignant une équipe d’intérimaires au gouvernement, le Président a foulé au pied la Constitution. « On a l’habitude, c’est devenu une tradition chez lui », nous lance-t-il. « Depuis trois mois, les entorses à la loi fondamentale se sont multipliées et cela renseigne sur l’état d’esprit régnant en haut lieu. » « Ils sont perdus, désabusés… Ils ne savent plus ce qu’ils font », explique le responsable du RCD. Une gestion pas du tout « sérieuse » des affaires de l’Etat qui « discrédite » ses institutions. « C’est le fait du prince, le caprice d’un détenteur d’un pouvoir absolu », commente un haut cadre du RND qui a requis l’anonymat. En agissant de la sorte, explique-t-il, le président Bouteflika est resté conséquent avec lui-même et fidèle à sa propre conception du pouvoir, où seul lui « dispose, c’est le cas maintenant, d’une vraie légitimité et de tous les leviers du pouvoir ». Les résultats des élections législatives, qui ont discrédité, selon lui, la classe politique, participent de cette optique. « Le seul vainqueur des élections, c’est Bouteflika, car toutes les autres institutions sont désormais vides de sens », tranche-t-il. D’après la même source, il est illusoire de chercher à expliquer d’une manière rationnelle la décision de Bouteflika.

    Le pire est à venir, selon le RCD

    La démission de Belkhadem inclut, selon notre interlocuteur, la démission de tout le gouvernement. « A quel titre sont reconduits des ministres qui ne le sont plus dès lors que la démission du gouvernement fut acceptée ? », s’interroge le responsable qui relève la caractère « absurde » et « paradoxal » du cas présent. Qu’en pense Ahmed Ouyahia ? « Rien », répond notre interlocuteur. « Il lui est interdit de penser », car « astreint, comme tous les autres, à subir le diktat du Président, de peur de se voir laminer ». Une source partisane nous apprend, par ailleurs, qu’avant d’annoncer sa décision, le président de la République aurait proposé la chefferie du gouvernement au réformateur Mouloud Hamrouche qui aurait décliné l’offre. Vrai ou faux ? Nul n’est en mesure de le confirmer, du moins pour l’heure. Au FLN, 24 heures après le camouflet (manifestement un de trop), on est encore à constater les dégâts. « On ose encore espérer que Abdelaziz Belkhadem sera reconduit au poste de chef du gouvernement », souhaite le porte-voix du FLN, M. Bouhadja, sans trop se faire d’illusions. Pour seule explication au « geste » du Président, Bouhadja évoque la visite prochaine du président hongrois en Algérie. Au rythme où vont les choses, l’inquiétude commence à faire son chemin parmi la classe politique, y compris dans le camp des alliés du Président, notamment les partis de l’Alliance, et l’on n’hésite plus à se poser des questions sur les intentions véritables de Bouteflika.

    Aziri M.(El Watan)

  • #2
    Une tentative d'explication un peu plus rationnelle :

    Editorial (Dimanche 03 Juin 2007)


    Casting

    Par : Mounir Boudjema


    En resserrant les rangs, ne gardant que des ténors, Bouteflika vient de faire la démonstration qu’il est le seul maître à bord. Le tout est de savoir à qui s’adresse ce remodelage.

    À chaque homme, sa seconde nature. Celle du président Bouteflika n’a eu qu’une simple confirmation tant le personnage est organiquement imprévisible. En gardant certains ministres, sans le gouvernement, il plonge l’Algérie de l’après-législatives dans un scepticisme légitime.
    La décision du président Bouteflika de nommer des ministres seulement chargés des “affaires courantes” a un acte politique singulier. Pour être en phase avec les exigences de la Constitution, le gouvernement Belkhadem a démissionné mais ne garde que la forme. Car, dans le vocabulaire politique, la notion d’affaires courantes, qui ne figure dans aucune disposition du droit écrit universel, peut signifier aussi bien “une gestion quotidienne” qu’une “continuité de service public”. En d’autres termes, que les ministres fassent au mieux, prennent des décisions qui ne doivent souffrir de retard, mais ne composent, in fine, aucun Exécutif.


    Comme Talleyrand, Bouteflika semble apprécier ce qui est complexe et déroute l’adversité. Le cabinet restreint dont il s’est doté, sans échéances claires et définies, met entre parenthèses la pertinence même d’un gouvernement. En resserrant les rangs, ne gardant que des ténors, Bouteflika vient de faire la démonstration qu’il est le seul maître à bord. Le tout est de savoir à qui s’adresse ce remodelage.
    Rien ne présageait d’une tournure aussi alambiquée. Aucune option n’a survécu aux yeux du président de la République. Refaire un gouvernement Belkhadem II. Nommer un gouvernement de technocrates. Élargir l’Exécutif à une coalition majorité/opposition. Rien de tout cela n’a été retenu pour l’instant et très peu d’initiés savent, au juste, pourquoi le Président réduit le gouvernement à sa plus simple expression.
    Une tentative d’explication rationnelle, où qui a, du moins, cette prétention, peut induire que le Président a décidé de se débrouiller seul. À savoir un gouvernement resserré, limite commando, qui viendra se faire tancer en Conseil des ministres comme le veut la coutume est une introduction à ce qui peut être un super cabinet présidentiel. Et à 15 ministres seulement, il y aura des chaises pour tout le monde.

    Le plus simple est que le président Bouteflika n’a qu’une obsession : réaliser son programme présidentiel. Quelle que soit l’équipe, le nombre ou la dénomination, ce “gouvernement” se doit d’être le relais de ses instructions. Et seulement des siennes. Et gare aux dilettantes. Car le Président est le mieux placé pour savoir que les rumeurs sur sa fragilité physique ou politique ont affecté son aura. Cette décision semble intervenir pour reprendre un contrôle total de la situation. L’essence même du pouvoir. On est de plain-pied dans le pouvoir présidentiel.


    M. B.(Liberté)

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    • #3
      c'est la bagarre dans les coulisses, ça tire à tout va

      hamrouche c'est impensable qu'il revienne, ça nous fait rappeler que de sales souvenir, surtout pas lui, pas plus belkhadem, il faut du sang jeune au pays, il faut un independant, un homme qui a une vision pour le pays, une sorte de zidane, un champion qui pourrai remettre la locomotive en marche

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      • #4
        Si, on a juste Zidane d'un côté, et tous les autres joueurs qui ne lui passe aucun ballon de l'autre côté, ou qui ne savent même jouer, on risque pas de gagner !

        PS: J'espère qu'on m'as compris sur la métaphore, car je peux la refaire, avec Belloumi
        Si j'avais le code source de l'Algérie, je pourrais faire des modifications !

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        • #5
          Qui joue Zidane? le préZIDANE?
          ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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          • #6
            Belkhadem a été trop gourmand, on appelle cela le retour de manivelle !!!!

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            • #7
              tout à fait Sabeel,

              un homme seul ne peut rien

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              • #8
                C'est quoi cette affaire ?? Allez qu'ils se tuent entre eux, on est la pour prendre la releve

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                • #9
                  En resserrant les rangs, ne gardant que des ténors, Bouteflika vient de faire la démonstration qu’il est le seul maître à bord.

                  Mais c pour ça ke contrairement au précedente election (sur la loi d ela concorde ou le taus dabstention etais aussi bas ke la derniere election) le pouvoir a decider de de pas tro gonflé le taux participation, ils savais déjà avant les élection ke les gens nalait pas voter !!! c pour ça kil avait été ordoner ke les parti nutilise pas limage du president!
                  Aujourdui le president peut dire a tous les parti : "vous navez aucun pid c moi le chef! fermez la!"

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                  • #10
                    quand vous songez que le ministre sortant chargé du tourisme disait il y a quelques jours seulement : l'algerie n'a pas besoin du tourisme car elle dispose du pétrole !!!
                    quel gouvernement de minables ...
                    il y a des ministres qui vieillissent mal, leur cerveau on dirai qu'il ramolli avec l'âge

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                    • #11
                      tolkien ,ta oublier le minsiter qui a dit qu'il n'ete pas inteligent
                      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                      • #12
                        celui-là au moins il a été franc avec lui même et avec les autres !

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                        • #13
                          quand vous songez que le ministre sortant chargé du tourisme disait il y a quelques jours seulement : l'algerie n'a pas besoin du tourisme car elle dispose du pétrole !!!
                          Sans blague ?!! c'est quel ministre qui a dit ça ? et tu es sûr qu'il l'a dit de cette manière (pas besoin du tourisme) ?

                          Car c'est vraiment grave tout ça !!!

                          Bon récapitulons :


                          Boutef 1 : à un cadre à Anaba : ne recrutez pas d'algériens dans la gestion de vos hotels
                          Boutef 2 : aux enseignants du superieur : Vos diplomes ne valent rien !
                          Zerhouni : au peuple (ou aux manifestants) : vous n'etes rien !
                          Ouyahya : le plus grand homme qu'a enfanté Oran est cheb khaled !
                          Ouyahya 2 (ou aamar tou ?) : aux enseignants du superieur en greve : je vais fermé toutes les universités !
                          Ce ministre qui avoue qu'il est bete
                          Et ce dernier ministre du tourisme : l'algerie n'a pas besoin du tourisme car elle dispose du pétrole !


                          Yoooo pas mal hein
                          le peuple peut dormir tranquile avec tout ces 3odama'a ...

                          Commentaire


                          • #14
                            oui far .........mais d'un coter je trouve qu'ils ont raison!!
                            serieusement !!on va prendre cas par cas!!

                            Boutef 1 : à un cadre à Anaba : ne recrutez pas d'algériens dans la gestion de vos hotels
                            les algriens sont -ils accuillants,au niveau du travail biensur!!t'es jamais aller chez nedjma ou djezzy, ceux qui t'ouvre la porte se comporte comme ci cete les PDG!!!

                            Boutef 2 : aux enseignants du superieur : Vos diplomes ne valent rien !
                            biensur ils ont un diplome des annee 80 et 90 de nos universite, alors qu'a cette epoque nous avions arreter les actualistaions! donc leur diplome cest pas rien ,mais retardatair!

                            Zerhouni : au peuple (ou aux manifestants) : vous n'etes rien !
                            oui ,que veux tu qu'il dise au manifestant!!sarko a dis au habitant de banlieu qu'ils ete la racaille !!!

                            Ouyahya : le plus grand homme qu'a enfanté Oran est cheb khaled !
                            selon toi c qui !!!

                            Ouyahya 2 (ou aamar tou ?) : aux enseignants du superieur en greve : je vais fermé toutes les universités !
                            je pense pas que cest vrai quand meme!!!

                            Et ce dernier ministre du tourisme : l'algerie n'a pas besoin du tourisme car elle dispose du pétrole !
                            il est con se minisitre
                            Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                            • #15
                              lol on peut dire au moins que vous ne vous ennuyez pas vous en Algerie avec vos ministres xD
                              Il vous faudrait un zapping xD

                              Commentaire

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