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Fès se lance dans l’offshoring

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  • Fès se lance dans l’offshoring

    Le coup d’envoi de la réalisation du projet de la zone FèsShore sera donné incessamment. Ce projet, qui comprend un pôle industriel high-tech de compétitivité des territoires, dédié à l’offshoring et qui permettra d’impulser le développement de nouveaux métiers, sera fin prêt en 2008. C’est ce qui ressort en effet de « la première rencontre régionale de l’innovation », tenue hier, lundi 28 mai à Fès.



    Pour Salah-Eddine Mezouar, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l’économie, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un programme pluriannuel de réunions régionales de sensibilisation et d’essaimage de la culture de l’innovation, dont le coup d’envoi a été donné l’année dernière à partir de Casablanca et Tanger. Pour l’édition 2007, le choix de la région de Fès n’est pas fortuit. En effet, celle-ci a été pionnière en termes de formalisation, en référence au programme Emergence traduisant cette nouvelle feuille de route pour les dix prochaines années, en un programme régional de développement industriel, communément appelé PDRI. Et c’est pour donner une crédibilité à ce programme, que la zone FèsShore sera lancée le plus rapidement possible.
    La deuxième étape serait d’attaquer les nouveaux secteurs émergents. Là, le département de Mezouar procédera à une véritable étude et à des analyses chiffrées pour s’assurer que ces secteurs peuvent être capables de se développer dans le cadre d’une logique de zones spéciales où intégrées dédiées à chaque activité. Ce travail d’approfondissement nécessite près de 4 mois. Ceci dit, le ministère dispose déjà d’une vision d’ensemble qui est cohérente. Dans cette vision, il est bien clair que l’industrie est un secteur qui a de l’avenir au niveau de la région de Fès-Boulemane et qui peut reprendre sa position au niveau national.
    Il faut qu’il ait des ambitions nationales et internationales. Et ce sont ces choix fondamentaux qui vont structurer ensuite du travail au niveau de l’aménagement de l’espace mais également au niveau de l’émergence de nouvelles zones et de nouveaux acteurs. S’agissant de la rencontre régionale de l’innovation, l’objectif est d’accompagner et de structurer la prise de conscience et la volonté aussi bien des pouvoirs publics, des milieux académiques que du secteur privé de stimuler la recherche & développement, l’innovation et le transfert du savoir et de la technologie au sein du secteur productif. Ce choix paraît d’autant plus opportun que l’entreprise marocaine évolue dans un contexte marqué particulièrement par la globalisation des échanges internationaux, la réduction de la durée de vie des produits, une concurrence de plus en plus vive sur les différents marchés, et des mutations technologiques et commerciales rapides. D’où la nécessité de redéfinir les avantages comparatifs de notre tissu productif, déceler les voies et degrés d’entrée à ces secteurs porteurs, en termes à la fois de politiques adaptées de formation, de mise à disposition d’espaces dédiés et de communication. « Ceci devrait, in fine, fixer notre pays sur de nouveaux grands métiers mondiaux, par rapport à la spécialisation internationale qui se profile dans le sillage de la mondialisation des économies », explique le ministre. Et d’ajouter qu’il devient clair que « l’engagement dans les nouvelles voies de l’innovation et de la technologie nécessite également l’option pour des nouveaux concepts de groupements favorisant la diffusion d’une culture de mutualisation des assises, des synergies, de collaboration et de partenariat entre les acteurs : entreprises, collectivités locales, organismes de formation et de recherche, prestataires de services ». En clair, le projet TechnoValley est considéré comme une locomotive de développement.
    Soutiens
    Le projet FèsShore est soutenu par de nombreux partenaires nationaux et internationaux. C’est ce que dira, en substance, Abdelaziz Sekkat, président de l’Union régionale de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc). Selon lui, il existe une stratégie d’innovation régionale qui est confiée à la Confédération en association avec la Banque mondiale pour lancer le programme « Innovation et proximité sociale - jeunes et développement ». Ce programme vise l’encouragement à l’innovation en faveur des jeunes à travers leurs associations de proximité et répondant à des critères définis.
    Il permet de favoriser la créativité et l’innovation en développement dans une perspective de pérennisation des activités et de leur impact. Mis en place à travers deux phases principales sur une durée de six à huit mois, ce projet se termine par l’organisation d’un forum de l’innovation ayant une portée nationale. En tout cas, il semble que c’est bien parti pour Fès. Ses acteurs ont compris qu’on ne peut se développer sans innovation. « Il y a certes plusieurs solution pour se développer - échanges de bien, imitation…- mais l’innovation reste un facteur décisif dans toute évolution. Celle-ci se fait grâce aux innovateurs et centres de formation et de recherche », conclut un conseiller à la coopération scientifique et technique en poste à l’ambassade de France à Rabat.
    L’Economiste - Youness Sâad Alami

  • #2
    Apres :
    ........................Casa-shore , Rabat-shore ,

    ........................Tanger - Shore , Marrakech -shore

    Voici :

    .............Fes-shore

    Tres Bientot:

    .............Oujda-shore ET LAAYOUNE -SHORE
    Dernière modification par Tems, 02 juin 2007, 23h12.

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    • #3
      L0l........lol

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      • #4
        Le gouvernement marocain va créer trois zones offshores dans le sud une à Tarfaya, une à Dakhla et une à Layoune.

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        • #5
          ok , j'etait pas au courant pour ces deux ville......

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          • #6
            Les trois villes du sahara vont s'orienter vers des zones franches d'exportation qui opéreront dans l'industrie et l'agro alimentaire.

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            • #7
              en direction principalement d'espagne ???? puisque la popilation labas hispanophone

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              • #8
                en direction principalement d'espagne ???? puisque la popilation labas hispanophone
                Justement c'est un gisement incroyable puisque la majorité de la population parle l'espagnol donc beaucoup d'entreprises marocaines dans le nord (Tanger, Tetouan) qui oeuvrent dans les centre d'appels et l'informatiques travail pour des clients en Espagne, mais en ce moment on trouve de moins en moins de personne qui maitrise bien l'espagnol. Donc le gouvernement se tourne vers le sud hispanophone pour exploiter un gisement de main d'oeuvre d'une bonne qualité.

                Pour Layoune la CDG veut y construire un parc technologique dédié au marché espagnol.

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