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Manque de main-d’œuvre spécialisée

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  • Manque de main-d’œuvre spécialisée

    Les entreprises de réalisation en bâtiment accusent un déficit en matière de main-d’œuvre qualifiée. Des projets de logements lancés à Tizi Ouzou ne sont pas livrés dans les délais impartis faute d’ouvriers spécialisés dans ce domaine d’activité.


    Les promoteurs immobiliers peinent à dénicher des maçons, des coffreurs, des plâtriers et autres manœuvres indispensables dans tout chantier de construction. Le constat a été fait par les professionnels du secteur qui ont pris part au premier Salon national du bâtiment organisé par l’entreprise des foires et expositions Evenfex dans la ville des genêts du 27 au 31 mai 2007. En visitant les stands, le wali de Tizi Ouzou Hocine Mazouz n’a pas manqué de soulever cet épineux problème auquel sont confrontés les promoteurs immobiliers privés et publics dans la réalisation des projets qui leur sont attribués par l’administration locale. Pour le premier responsable de la wilaya, la panacée réside dans l’ouverture d’écoles de formation dans les métiers du bâtiment. Aussi, une attention particulière sera accordée aux CFPA pour prendre en charge ce volet de formation. Les responsables de ces centres ont été instruits à l’effet d’encourager l’orientation des stagiaires vers les spécialités liées au secteur de l’habitat qui, faut-il le souligner, offrent de larges possibilités d’embauche à l’issue de la formation. L’autre point sur lequel a insisté M. Mazouz devant les promoteurs a trait à l’amélioration des conditions de travail des personnes recrutées dans les chantiers. Ces derniers se plaignent souvent d’être exploités exagérément par leurs patrons. Ils sont mal payés et non déclarés à la sécurité sociale. Organisé par l’entreprise des foires et expositions Evenfex, ce premier Salon du bâtiment dans la wilaya de Tizi Ouzou a vu la participation de plusieurs intervenants directs et indirects dans ce secteur d’activité tels que les promoteurs immobiliers publics et privés, les agences foncières, les organismes de contrôle technique, la Dlep, les agences foncières, les banques ainsi que des fournisseurs en matériaux de construction. Selon les organisateurs, ce Salon se veut une rencontre de proximité visant à booster le marché du bâtiment dans la wilaya de Tizi Ouzou. « C’est un rendez-vous d’affaires s’inscrivant dans une dynamique de communication entre les différents acteurs du bâtiment. Nous voulons rapprocher les uns des autres. Les entreprises exposeront leurs produits et l’administration son programme de logements », dira le gérant d’Evenfex. Outre les expositions, des conférences-débat étaient au programme. Elles traitaient de la formation dans le secteur de l’habitat et de l’urbanisme, la modernisation des métiers de la construction, le séisme du 21 mai 2003 et la réglementation parasismique algérienne, l’étude de sol...etc.

    Ahcène Tahraoui

    http://www.elwatan.com/spip.php?page..._article=69421


  • #2
    ont a exactement le même probleme au maroc ....... ont bientoot par finir a amené des bangals.....lol

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    • #3
      Ba il ne nous restent plus qu'a ouvrir une ecole privée du batiment, en faisant intervenir des consultants etranger pour les techniques de pointe.

      On pourra meme faire enseigne la maçonerie par des ouvrier chinois (c'est pas cela qui manque en Algérie...)

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      • #4
        Le plan de relance date de 1999 n'y a t-il pas eu de strategies de formation au niveau des cfpa ? en HUIT ANS ont aurait pu former des milliers de d'artisans !
        ?

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        • #5
          il ne faut jamais parler de plan en algerie , car les genis qui nous gouvernent croient que l'economie de marché est incompatible avec le plan , le plan c le socialisme , alors que c quasi faux , c pour celà le gachis , les retards, les malfaçons , non seulement on aurait pu avoir des milliers de main d'oeuvre mais aussi et surtout on aurait du crer de grandes entreprises de realisation algerienne avant de lancer les appels d'offre , et obliger les chinois ,japonais , egyptiens et autres àintervenir en partenariat avec ces entreprises sinon pas de marché , une fois les chantiers fini, l'algerie aurait àsa disposition des entreprises aguerrie capables de prendre en charge d'autre projets
          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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          • #6
            Mais pour former il faut des formateurs. C'est le même probleme dans tout les domaines, il faut reagir vite.

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            • #7
              je parlais de l'ideal , maintenat que la chose est faite et que les chinois, japonnais et autre sont sur les marché et qu'ils sont obligés d'importer des ouvriers on peu reagir , il faut savoir que le cliché de l'algerien faineant est archi faux , l'ouvrier algerien est tres susceptible àla question du salaire, on donne 8000 DA aux jeunes algeriens dans des chantiers où des egyptiens touchent 70 000 DA, les chinois d'algerie touchent une moyenne de 50 000 DA les algeriens sur le meme chantier difficilement 10 000, donnez 50 000 DA a un algerien il fera des miracles , j'en connais des jeunes qui font leurs 14 heures par jour sans rechigner , mais un salair "emploi des jeunes " de 8000 da dans un chantier ou les chinois touchent 50 000 est une insulte que les jeunes n'acceptent pas, et puis c devenu a la mode on prefere les chinois au algeriens non parcequ'ils sont plus efficace ou plus travailleur mais parcequ'ils ne rouspettent pas ? un entrepreneur de ma connaissance c vu rafflé la construction d'une villa ,il demandait 4 millions DA au futur proprietaire pour commencer les travaux , le proprietaire exigeat le 2X8 , pour la livrer le plus tot possible ,chose que l'entrepreneur refusat , des chinois travaillant au noir ont été contactés , la meme villa a etet realisée pour 8 millions 500 milles dinars en 3x8 , travaux sans arret, tout a un prix , seulement certains algeriens ne veulent pas encore le comprendre
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                jamaloup, on sait très bien que l'algerien n'est pas feneant ! Qui a di çà ?
                il suffit de voir le nombre d'algeriens formés en Europe et qui sont parmi les meilleurs dans tout les domaines (de l'ouvrier aux grands patrons)

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                • #9
                  C'est le comble de l'apprentit capitaliste. Il attend que la théorie s'applique d'elle même.

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                  • #10
                    C'est le comble de l'apprentit capitaliste. Il attend que la théorie s'applique d'elle même.

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                    • #11
                      C’est un sujet qui mérite analyse et réflexion. Comme je m’occupe de la gestion d’entreprises du bâtiment (gestion, social et fiscal), je peux vous confirmer que les ouvriers spécialisés manquent un peu partout dans le monde. En France le problème est entier.
                      Cette idée de ne rien planifier et laisser le marché tout régler est une théorie d'économiste et reste une théorie. J’ai toujours préconisé la valorisation du travail manuel et l’apprentissage. Beaucoup de jeunes s’ennuient, tiennent les murs, comme vous dites, et les entreprises peinent à trouver un soudeur ou un plombier. Cette théorie peut s’appliquer dans une zone de libre échange, pas uniquement pour la finance ou le commerce mais pour tout et en premier lieu la libre circulation des personnes. Ce qui fait gerber c’est cette vision incongrue de la politique d’immigration et la prétendue « économie libérale ». Aucun pays n’applique intégralement la théorie et se gargarise de mots pour plaire à d’autres : taxes, limitation, protection déguisée, subvention…
                      Le cas du manque d’ouvriers spécialisés en Afrique du nord est une aberration politique. Des milliers de sub-sahariens ne demandent qu’à travailler! Le Maroc et l’Algérie ont des chantiers qui dépassent les besoins des entreprises et se lamentent du déficit de main d’œuvre spécialisée. Qu’ils offrent des salaires conséquents à leurs ressortissants établis à l’étranger ! (ne serait-ce qu’un contrat déterminé). Qu’ils libèrent les personnes à travailler où bon leur semble ! Ils préfèrent employer des enfants et des salariés jetables et à celui qui fêtera le premier prix du capitalisme triomphant. Que l’Etat, puisque il chipote sur la formation, laisse le privé créer des écoles: en six mois vous pouvez former un ferrailleur, un soudeur, un plâtrier…Le problème c’est, aussi bien en France qu’en Algérie, le système politique est à cheval entre le socialisme et le capitalisme. Si le capitalisme étasunien n’est pas ma tasse de thé il faut avouer que c’est du capitalisme. Clinton, en son temps, voulait instaurer la sécurité sociale pour tous et même une délégation est venue s’enquérir du modèle français concernant la SMU et le RMI : que le peuple étasunien se console ou se résigne mais rien n’a été fait.
                      Alors créez des centres de formation!

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