Bonjour
Un riverain de la résidence d’Etat du Sahel vit le calvaire. La maison – qui ne lui appartenait certes pas — mais qu’il a habitée tout de même durant une cinquantaine d’années, a été démolie sans décision de justice ni mise en demeure préalable. Il crie à l’injustice tandis que les autorités se murent dans le silence. Retour sur une affaire qui n’a pas livré tous ses secrets.
Vous dormez paisiblement chez vous, par une nuit de ramadan. Vers 4 h, vous êtes réveillés par des mastodontes d’acier venus démolir la maison que vous habitez depuis plus d’un demi-siècle. La maison qui vous a vu naître, faire vos premiers pas, grandir… Des colosses moustachus, habillés de vert, vous somment d’évacuer les lieux immédiatement. Vous croyez d’abord à un de ces cauchemars qu’un s’hour mal digéré ne manque jamais de provoquer. Quand vous réalisez que vous ne rêvez pas, il vous reste juste le temps de déguerpir pour éviter que les tuiles et les briques ne vous tombent sur la tête. Puis vous assistez avec vos enfants à l’effondrement du toit qui vous a abrités, des murs ayant préservé votre intimité et couvé vos rêves de longues années durant. Aux premières lueurs du jour, vous ne distinguez pas vos meubles, les gadgets de vos enfants et les objets fétiches de votre femme dans un immense tas de gravats, de ferraille et de sable. Ce scénario a eu lieu à Bouchaoui-Marine, sur la côte ouest d’Alger. La victime : un citoyen dont le seul tort est d’avoir un illustre voisinage…
InfoSoir
Un riverain de la résidence d’Etat du Sahel vit le calvaire. La maison – qui ne lui appartenait certes pas — mais qu’il a habitée tout de même durant une cinquantaine d’années, a été démolie sans décision de justice ni mise en demeure préalable. Il crie à l’injustice tandis que les autorités se murent dans le silence. Retour sur une affaire qui n’a pas livré tous ses secrets.
Vous dormez paisiblement chez vous, par une nuit de ramadan. Vers 4 h, vous êtes réveillés par des mastodontes d’acier venus démolir la maison que vous habitez depuis plus d’un demi-siècle. La maison qui vous a vu naître, faire vos premiers pas, grandir… Des colosses moustachus, habillés de vert, vous somment d’évacuer les lieux immédiatement. Vous croyez d’abord à un de ces cauchemars qu’un s’hour mal digéré ne manque jamais de provoquer. Quand vous réalisez que vous ne rêvez pas, il vous reste juste le temps de déguerpir pour éviter que les tuiles et les briques ne vous tombent sur la tête. Puis vous assistez avec vos enfants à l’effondrement du toit qui vous a abrités, des murs ayant préservé votre intimité et couvé vos rêves de longues années durant. Aux premières lueurs du jour, vous ne distinguez pas vos meubles, les gadgets de vos enfants et les objets fétiches de votre femme dans un immense tas de gravats, de ferraille et de sable. Ce scénario a eu lieu à Bouchaoui-Marine, sur la côte ouest d’Alger. La victime : un citoyen dont le seul tort est d’avoir un illustre voisinage…
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