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La gestion des plages confiée à un professionnel

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    Mcn Meadel Est Communication Network s'engage à mettre
    en place un programme riche et varié

    Mcn Meadel Est Communication Network a remporté l'appel d'offres lancé par le Conseil de la ville de Casablanca pour la gestion et l'animation des plages de la métropole (Aïn Diab, Mme Choual, et Lalla Meryem) devant Zak's Events et Velarium, moyennant 2,2 MDH.

    Le contrat passé entre les deux parties est d'une durée d'un an.
    C'est la première fois de son histoire que la Commune urbaine confie la gestion de ses plages à un professionnel, mettant ainsi fin au système de location des lots de plage aux non professionnels qui s'amusaient à louer des parasols et à vendre des boissons sans assurer aucune animation, ni se soucier de l'esthétique
    des lieux.

    La plage de Aïn Diab a d'ailleurs failli perdre son label "Pavillon bleu" à cause de cette gestion anarchique de «moualine chekkara», dont le rôle se limitait à amasser de l'argent en faisant du commerce.
    «On a failli perdre le label l'année dernière en raison de la concession des lots de plages aux non professionnels du
    secteur.

    Or, il ne suffit pas d'aménager les places en installant toutes les commodités, mais aussi assurer l'animation, pour que les estivants trouvent sur les lieux une activité à suivre ou à laquelle participer, afin de passer un bon moment. La concurrence est telle, aujourd'hui, que les destinations qui n'offrent pas d'activités ludiques, festives, culturelles et sportives, sont négligées par les estivants au profit d'autres destinations mieux organisées», nous a indiqué Ahmed Naciri Taoufik, chargé de la division des autorisations commerciales au conseil de la ville.

    Si les résultats de la nouvelle formule sont satisfaisants, la Commune pourra lancer des appel d'offres pour la gestion de ces plages pour une durée de cinq ans. Selon la même source, Mcn Meadel Est Communication Network s'est engagé à mettre en place un programme riche et varié, notamment en matière d'éducation et d'information à l'environnement et de gestion environnementale.
    Il s'engage aussi à créer des aires de jeux gonflables pour enfants, des terrains de beach soccer et de beach volley et assurer des animations sur place, de façon à offrir au public des spectacles variés, y compris de musique.

    En optant pour une société spécialisée dans l'événementiel et la communication, la mairie de Casablanca marque sa volonté d'offrir aux estivants des moments de détente et de jeux, à travers un programme riche en activités sportives et culturelles. Dans le cadre de l'opération "plages propres", une convention de partenariat devra être signée incessamment entre la préfecture de l'arrondissement d'Anfa et la Sodep, pour sponsoriser la plage de Madame Choual.

    Aux termes de cette convention, la Sodep s'engage à l'aménagement des lieux avec la construction de blocs sanitaires et de douches, la constructions de locaux pour divers usages, l‘aménagement de parkings, le nettoyage quotidien de la plage, l'installation de
    bacs de collecte d'ordures et l‘aménagement des accès à la plage, y compris pour les handicapés …

    En revanche, plusieurs autres plages restent sans sponsor et par conséquent, dépourvues de toutes les commodités de base. Il s'agit des plages de Nouaceur (Oued Merzeg, Tamaris 1, 2 et 3), la plage de Aïn Sebaâ (ex Saâda), celle de Sidi Bernoussi (Nahla).
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    Plage de Aïn Sbaâ affectée

    Le rejet des eaux usées dans la plage de Aïn Sbaâ (ex Saâda) affectent la qualité des eaux et empêchent la baignade.
    Ce facteur fait subir un tort considérable à la plage précitée.

    Cette situation désastreuse persiste, alors que la marche
    en avant pour redonner le sourire à nos plages est amorcée depuis déjà plusieurs années. C'est la Lydec qui assure la gestion déléguée de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement liquide en partenariat avec les autorités compétentes qui doit trouver une solution à
    ce problème, qui n'a que trop duré.

    En attendant, les habitants de Sidi Bernoussi sont obligés de partir très loin pour se baigner, à Mohammedia ou à Aïn Diab.




    Abderrahman Ichi | LE MATIN
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