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Agadir : Serraji expose au musée amazigh
Mohamed Serraji expose une vingtaine de ses toiles au musée amazigh, sous le thème «Tifinagh et l’identité marocaine».
C’est au musée amazigh que le jeune artiste-peintre Mohamed Serraji a choisi d’exposer ses toiles. Il s’agit d’une vingtaine de toiles, fruit d’un long travail où sont mêlés créativité, talent et genèse. Le vernissage, qui a eu lieu le 25 mai, a offert une occasion aux admirateurs de renouer avec la culture amazighe. Ce jeune peintre, animé par une grande passion de la culture amazighe, a employé tout son talent pour lancer un appel direct pour la sauvegarde de cette richesse.
Pour Serraji, la peinture est une passion qui s’est laissé dévoiler sur les bancs de l’école, grâce aux cours d’arts plastiques. Et depuis cette manifestation de l’art, il a fait le choix des signes, du Tifinagh plus précisément, qui devient un répertoire où cet artiste puise sa création. Chaque lettre portant une histoire, une signification et un passé lointain que l’artiste fait renaître. Cette revendication de l’identité et de la culture amazighes ne sera plus jamais trahie. En effet, le signe du Tifinagh sera désormais toujours présent, inaugurant et faisant sujet de chaque toile. Rien d’étonnant à tout cela, cette culture n’est autre que celle qui lui a été transmise par une mère originaire du Souss et par un père de Lhajeb.
Serraji souhaite, par ailleurs, lancer un appel par le biais de ses toiles : celui de porter plus d’attention sur la richesse du patrimoine marocain, notamment en matière d’art rupestre.
Un patrimoine qui se perd chaque jour un peu plus. «Chaque jour, on assiste à des monuments rupestres volés et vendus et je voudrais, par le biais de mes créations, sensibiliser et porter l’attention des gens sur l’importance de la sauvegarde de ces monuments qui sont à la fois porteurs et témoins de notre histoire», souligne Serraji lors du vernissage de son exposition dans un mot adressé au public venu apprécier son talent.
Recourant aux substances naturelles, notamment le bois et le semkh (un genre d’encre), Serraji se base sur un mélange et une variation dans les degrés des couleurs ainsi que sur le contraste entre les signes de Tifinagh présents dans les toiles, tantôt dans de petits caractères, tantôt s’érigeant pour occuper une grande surface sur la toile, laissant le signe s’imposer, régner sur la toile et devenir thème et objet.
Précisons que l’exposition reste ouverte au grand public pour venir échanger des moments de partage et renouer le contact avec la richesse de la culture et la beauté de l’art.
Mohamed Serraji expose une vingtaine de ses toiles au musée amazigh, sous le thème «Tifinagh et l’identité marocaine».
C’est au musée amazigh que le jeune artiste-peintre Mohamed Serraji a choisi d’exposer ses toiles. Il s’agit d’une vingtaine de toiles, fruit d’un long travail où sont mêlés créativité, talent et genèse. Le vernissage, qui a eu lieu le 25 mai, a offert une occasion aux admirateurs de renouer avec la culture amazighe. Ce jeune peintre, animé par une grande passion de la culture amazighe, a employé tout son talent pour lancer un appel direct pour la sauvegarde de cette richesse.
Pour Serraji, la peinture est une passion qui s’est laissé dévoiler sur les bancs de l’école, grâce aux cours d’arts plastiques. Et depuis cette manifestation de l’art, il a fait le choix des signes, du Tifinagh plus précisément, qui devient un répertoire où cet artiste puise sa création. Chaque lettre portant une histoire, une signification et un passé lointain que l’artiste fait renaître. Cette revendication de l’identité et de la culture amazighes ne sera plus jamais trahie. En effet, le signe du Tifinagh sera désormais toujours présent, inaugurant et faisant sujet de chaque toile. Rien d’étonnant à tout cela, cette culture n’est autre que celle qui lui a été transmise par une mère originaire du Souss et par un père de Lhajeb.
Serraji souhaite, par ailleurs, lancer un appel par le biais de ses toiles : celui de porter plus d’attention sur la richesse du patrimoine marocain, notamment en matière d’art rupestre.
Un patrimoine qui se perd chaque jour un peu plus. «Chaque jour, on assiste à des monuments rupestres volés et vendus et je voudrais, par le biais de mes créations, sensibiliser et porter l’attention des gens sur l’importance de la sauvegarde de ces monuments qui sont à la fois porteurs et témoins de notre histoire», souligne Serraji lors du vernissage de son exposition dans un mot adressé au public venu apprécier son talent.
Recourant aux substances naturelles, notamment le bois et le semkh (un genre d’encre), Serraji se base sur un mélange et une variation dans les degrés des couleurs ainsi que sur le contraste entre les signes de Tifinagh présents dans les toiles, tantôt dans de petits caractères, tantôt s’érigeant pour occuper une grande surface sur la toile, laissant le signe s’imposer, régner sur la toile et devenir thème et objet.
Précisons que l’exposition reste ouverte au grand public pour venir échanger des moments de partage et renouer le contact avec la richesse de la culture et la beauté de l’art.