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Bombardier s’intéresse à Air Algérie

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    La livraison du premier avion Bombardier à la compagnie aérienne en constitution, Tassili Airlines, aura lieu en juillet prochain, a indiqué, hier, l’ambassadeur du Canada en Algérie, Robert Peck, lors d’une rencontre avec la presse nationale à l’occasion de la 40e Foire internationale d’Alger (FIA).


    De type Q400, cet appareil de 74 places est le premier d’une série de quatre avions commandés en juillet 2006 auprès de l’avionneur canadien au lendemain des résultats de l’appel d’offres émis par Sonatrach, détentrice à 100% de Tassili Airlines. Au mois d’avril dernier, Tassili Airlines a fait une nouvelle commande ferme de 4 biturbopropulseurs Bombardier Q200 (35 places) pour une valeur totale de 74 millions de dollars US. Les avions de ligne Q400 assureront la liaison entre Alger et les champs pétrolifères du Sud de l’Algérie, tandis que les Q200 feront la navette pour les travailleurs sur des vols plus courts entre les champs pétrolifères du sud. Tassili Airlines prévoit, également, de devenir une compagnie grand public en y introduisant des vols réguliers intérieurs et internationaux. Dans le même registre, Robert Peck a avoué l’intérêt que porte le constructeur canadien pour le renouvellement de la flotte d’Air Algérie. « Air Algérie s’intéresse à la gamme de Bombardier, mais il n’y a pas de contacts officiels pour l’instant », a souligné l’ambassadeur du Canada à Alger, avant d’aborder le chapitre des relations économiques entre les deux pays. Robert Peck, qui qualifie les relations économiques d’« excellentes », a déclaré que la présence des firmes canadiennes à la FIA est un témoignage de cette qualité des échanges. « La majorité des quarante entreprises exposant sous le pavillon du Canada viennent en Algérie pour la première fois », a-t-il tenu à préciser. Ces entreprises sont issues des secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’agroalimentaire, du transport, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de la santé et de la construction. Il s’agit pour de le Canada de tenter de prendre des parts de marché en Algérie pour réduire l’écart commercial actuellement à l’avantage de l’Algérie. D’après les données communiquées par la représentation diplomatique du Canada à Alger, l’Algérie a exporté vers le Canada pour près de 5 milliards de dollars US, pendant que ce dernier n’a pas dépassé les 258 millions dollars US de recettes. Pour Robert Peck, « commercer » n’est pas une fin en soi. Ce qui ferait la force de la contribution canadienne serait d’aller vers « un transfert de savoir-faire et de technologie ». C’est ce qui instaurera un « partenariat durable », soutient l’animateur de la conférence. Outre les entreprises, le Canada est présent à travers ses institutions, dont le Conseil canadien pour l’Afrique, la commission canadienne du blé et le ministère de l’Agriculture.

    M. Zentar, El Watan

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