Tweet
Le secteur quasiment vierge de l’impression graphique en Algérie a inspiré deux spécialistes français, l’un prestataire de service en la personne de Eric Pennetier et l’autre, Alain Zittel, vendeur de machines et matériels d’impression, de tampographie, de sérigraphie, de marquage à chaud...Tous deux croient au marché algérien, ont-ils affirmé, hier, à L’Expression auquel ils ont confié leurs espoirs, leur programme de travail et leur détermination de réussir. Ils viennent de s’installer à Alger.
Leur but: exploiter le marché local dans une première étape, et asseoir et consolider leur situation dans une seconde étape avant de viser les grandes métropoles tant le marché algérien est demandeur de qualité.
Les gérants de cette société de droit algérien à 100%, «Djez-Impression», ont évolué dans des sociétés françaises pionnières dans le domaine. Elle est cogérée par ces deux spécialistes qui aspirent à se développer ici, en Algérie, grâce à un transfert de technologie, une assistance locale après vente, une intégration de tout système d’impression et surtout une formation des clients pour pérenniser un enracinement certain en Algérie.
Sur ce registre, M.Zittel a indiqué qu’un atelier permanent de formation sera créé à l’intention des industriels qui voudront, moyennant une prestation financière, former leur personnel. Il a rappelé qu’un pour cent (1%) du chiffre d’affaires des entreprises en France est «obligatoirement» consacré à la formation. Zittel active depuis près de trente ans en Algérie où il a vendu sa première machine d’impression cosmétique en 1978 tandis que 50 à 60 autres suivirent.
De son côté, Pennetier a franchement avoué que l’expansion de leur entreprise n’est pas possible pour l’heure en France, ajoutant ainsi, une autre motivation à leur choix d’investir chez nous. «Djez-Impression» table aussi sur la «confiance» des clients algériens et régionaux potentiels et sur la presse dont le rôle attendu n’est guère la publicité mais «d’asseoir une crédibilité» en elle.
La jeune société, soutenue dans le projet par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Esson dans la région parisienne, a constaté, lors de sa mission de prospection du marché algérien, que l’impression est «de mauvaise qualité et que les techniques d’impression sont désordonnées, usant des intrants de piètre qualité.» Elle compte assurer, en outre, un emploi direct dans moins de 2 ans à quelque 200 personnes et à environ une centaine d’autres dans la sous-traitance.
Un investissement initial de plus de 100.000 euros est prévu par cette jeune société qui a déjà entrepris des contacts fructueux en Algérie avec «des organismes d’Etat en quête de travaux d’impression de qualité avec des intrants sûrs et garantis» selon Pennetier.
Ces nouvelles technologies d’impression ont beaucoup intéressé le doyen des limonadiers algériens, Hamoud Boualem, avec lequel un accord a été passé pour imprimer son logo sur les bouchons en plastic de ses contenants. Deux grands fabricants de téléviseurs «Strim», depuis 3 ans, et «Condor» ont, également, signé des accords pour l’impression de leurs logos orange et bleu sur les téléviseurs alors que beaucoup de fabricants de cosmétiques ont marqué leur intérêt.
Par L'Expression
Leur but: exploiter le marché local dans une première étape, et asseoir et consolider leur situation dans une seconde étape avant de viser les grandes métropoles tant le marché algérien est demandeur de qualité.
Les gérants de cette société de droit algérien à 100%, «Djez-Impression», ont évolué dans des sociétés françaises pionnières dans le domaine. Elle est cogérée par ces deux spécialistes qui aspirent à se développer ici, en Algérie, grâce à un transfert de technologie, une assistance locale après vente, une intégration de tout système d’impression et surtout une formation des clients pour pérenniser un enracinement certain en Algérie.
Sur ce registre, M.Zittel a indiqué qu’un atelier permanent de formation sera créé à l’intention des industriels qui voudront, moyennant une prestation financière, former leur personnel. Il a rappelé qu’un pour cent (1%) du chiffre d’affaires des entreprises en France est «obligatoirement» consacré à la formation. Zittel active depuis près de trente ans en Algérie où il a vendu sa première machine d’impression cosmétique en 1978 tandis que 50 à 60 autres suivirent.
De son côté, Pennetier a franchement avoué que l’expansion de leur entreprise n’est pas possible pour l’heure en France, ajoutant ainsi, une autre motivation à leur choix d’investir chez nous. «Djez-Impression» table aussi sur la «confiance» des clients algériens et régionaux potentiels et sur la presse dont le rôle attendu n’est guère la publicité mais «d’asseoir une crédibilité» en elle.
La jeune société, soutenue dans le projet par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Esson dans la région parisienne, a constaté, lors de sa mission de prospection du marché algérien, que l’impression est «de mauvaise qualité et que les techniques d’impression sont désordonnées, usant des intrants de piètre qualité.» Elle compte assurer, en outre, un emploi direct dans moins de 2 ans à quelque 200 personnes et à environ une centaine d’autres dans la sous-traitance.
Un investissement initial de plus de 100.000 euros est prévu par cette jeune société qui a déjà entrepris des contacts fructueux en Algérie avec «des organismes d’Etat en quête de travaux d’impression de qualité avec des intrants sûrs et garantis» selon Pennetier.
Ces nouvelles technologies d’impression ont beaucoup intéressé le doyen des limonadiers algériens, Hamoud Boualem, avec lequel un accord a été passé pour imprimer son logo sur les bouchons en plastic de ses contenants. Deux grands fabricants de téléviseurs «Strim», depuis 3 ans, et «Condor» ont, également, signé des accords pour l’impression de leurs logos orange et bleu sur les téléviseurs alors que beaucoup de fabricants de cosmétiques ont marqué leur intérêt.
Par L'Expression