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Algerie:Ils vivent à longueur d’année à l’intérieur de la décharge

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  • Algerie:Ils vivent à longueur d’année à l’intérieur de la décharge

    Ce chiffre, première estimation d’un phénomène inquiétant, est tiré d’une enquête de la cellule chargée de la protection de l’environnement au sein de la Gendarmerie nationale.
    C’est un constat désolant que vient de dresser la gendarmerie au bout d’une année d’enquête à travers 18 points noirs du territoire national. Une sonnette d’alarme qui en dit long sur la situation de l’environnement souvent occultée ou du moins mal prise en charge. La cellule d’Alger, chargée de la protection de l’environnement dépendant du département au niveau du commandement national de la gendarmerie, a effectué deux enquêtes traitant de cas graves d’atteinte à l’environnement où la vie des citoyens est menacée. À Oued-Smar, et plus exactement au sein de la décharge, c'est une autre réalité, un autre monde où la misère impose sa loi et toutes les conséquences qui en découleraient. 600 enfants dont la majorité est comprise entre 10 et 18 ans vivent, mangent et dorment parmi les tonnes de détritus. Leur nourriture, ils la cherchent dans le milieu qu’ils ne quittent que rarement. Dans les ordures ménagères, les restes d’aliments ayant échappé au premier tri des SDF et des animaux errants sans oublier que les effets de bennes-tasseuses. Ces enfants, qui habitent les lieux à longueur d’année, sont pour la plupart originaires de la wilaya de Médéa. D’autres sont venus des quartiers environnants de Gué-de-Constantine où existent une kyrielle de bidonvilles. Leur nombre augmente en été comme l’explique le commandant Abdelhamid Kerroud de la cellule communication. Durant les vacances scolaires, beaucoup d’autres enfants viennent grossir les rangs de ces SDF d’un autre genre. Trouvant un petit boulot dans la récupération d’objets divers, ils finissent par abandonner leurs études. Une aubaine pour ceux qui sont issus des familles défavorisées. L’autre face cachée de ce peuple de la décharge, c’est la criminalité sous toutes ses formes. Drogue, débauche, agressions et violences sont conjuguées au quotidien. Tard dans la nuit, les indus occupants se réfugient chacun dans son coin de fortune fait de cartons et de plastique. Le comble dans cet endroit où les épidémies guettent à chaque instant les proies potentielles est la présence durant la journée de marchands de casse-croûte installés sous leur parasol et proposant dans cet environnement malsain des sandwichs et boissons à la qualité très douteuse. Quant à la population vivant proche de cette décharge, les ophtalmologues, dermatologues et allergologues sont mieux placés pour tirer de leur côté l’alarme
    Pollution chimique et biologique à Hammamet
    Dans la commune de Hammamet, un autre cas de pollution grave mérite d’être ciblé et dont est, selon l’enquête menée par la gendarmerie, responsable l’hôpital de Baïnem. Qu’on en juge, une conduite des eaux usées contenant des déchets chimiques et biologiques déverse carrément dans la plage Lafayette. Le rapport mentionne que l’établissement hospitalier en question ne dispose ni d’un incinérateur ni même d’une station d’épuration d’eaux usées.
    La conduite mise en cause traverse plusieurs quartiers avant d’aller se jeter dans la mer où des amateurs continuent à pratiquer leur occupation favorite qu’est la pêche. Dans un bilan consolidé des quatre cellules de protection de l’environnement (Alger, Oran, Annaba et Ouargla) concernant que pour les cinq premiers mois de l’année en cours, 47 opérations ont été effectuées à travers le territoire national, suivies de 79 campagnes de sensibilisation. Il a été enregistré 700 atteintes à l’environnement. De même que sur 117 établissements et structures classés sites industriels, 22 ont été mis en demeure dont deux ont fait l’objet de fermeture.


    === Modération ===
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  • #2
    Bienvenu Yoni 678

    Cette situation est tout simplement Scandaleuse!

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    • #3
      600 enfants dont la majorité est comprise entre 10 et 18 ans vivent, mangent et dorment parmi les tonnes de détritus. Leur nourriture, ils la cherchent dans le milieu qu’ils ne quittent que rarement. Dans les ordures ménagères, les restes d’aliments ayant échappé au premier tri des SDF et des animaux errants sans oublier que les effets de bennes-tasseuses. Ces enfants, qui habitent les lieux à longueur d’année,
      Alo Boutef, Belkhadem ? ya quelqu'un ?
      honte à vous

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      • #4
        L'ecole ne fait pas son boulot tout simplement..

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        • #5
          les enfants des decharges est un phenomene national chaque ville a ses enfants des decharges , celle d'alger est la plus grande du pays et les enfants sont toujours ceux des bidonvilles des alentours construits majoritairement durant les années terrorisme ; j'exploite des terres agricoles pas loin de la decharge de blida ; chaque matin un vai chantier de gosses et d'adolescents se dirigent vers la decharge ;j'offre a mes ouvriers 500DA; les enfants de la decharge gagnent facilement 1000 da par jour ; d'où la conclusion que la recuperation est une activité destructurée mais rentable; les dechargens publiques an algerie sont presque toutes sauvages
          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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          • #6
            Inacceptable en effet !! mais le pire de tout, c'est d'entendre dire certains dirigeants que c'est la faute à ces gens là à qui on aurait donné des appart qu'ils ont préféré louer ou vendre et retourner dans les bidonvilles !!!
            Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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            • #7
              Il faut aussi commencer à se poser la question de la surpopulation en Algérie.
              Ce pays a t'il vraiment les moyens de nourir, éduquer, loger, de trouver un emploi à plus de 32 millions d'habitants ...
              "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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              • #8
                Il faut aussi commencer à se poser la question de la surpopulation en Algérie.
                Ce pays a t'il vraiment les moyens de nourir, éduquer, loger, de trouver un emploi à plus de 32 millions d'habitants ...
                vous avez lu ceci ??

                j'offre a mes ouvriers 500DA; les enfants de la decharge gagnent facilement 1000 da par jour

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                • #9
                  Ce pays a t'il vraiment les moyens de nourir, éduquer, loger, de trouver un emploi à plus de 32 millions d'habitants ...
                  Avec une juste répartition des richesses, oui.
                  Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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