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Le groupe Sonelgaz a enregistré, en 2006, un chiffre d’affaires établi à cent quinze milliards de dinars, un résultat net consolidé de seize milliards de dinars, des charges estimées à 97,5 milliards de dinars. Le groupe Sonelgaz a multiplié par cinq la production tiers et a fait augmenter de 4,1% la production totale.
Ces chiffres ont été annoncés hier par le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue au siège du ministère de l’Energie et des Mines.
Noureddine Bouterfa a détaillé, par exemple, que le relèvement des charges de 18% s’explique notamment par les achats d’électricité auprès des producteurs indépendants que sont Kahrama et SKS et par une majoration de 5% par an du prix d’achat du gaz naturel auprès de Sonatrach. L’évolution à la hausse des charges trouve également sa justification dans les frais financiers générés par les emprunts obligataires mobilisés par Sonelgaz en 2006.
Le P-DG du groupe Sonelgaz a évoqué aussi le niveau d’investissements consentis sur l’exercice 2006. En valeur, l’opérateur historique a injecté 97,4 milliards de dinars dans différents projets. Les dépenses de la filiale production ont augmenté, elles, de 62%, une proportion expliquée par la mise en œuvre d’un programme d’urgence destiné à renforcer le parc de production.
Est-ce pour autant que le délestage est terminé en période d’été ?
Noureddine Bouterfa s’est montré rassurant à l’occasion de cette conférence de presse, expliquant que le groupe dont il est le premier responsable a pris des mesures en prévision des pics d’été et d’hiver. Il a parlé de mille deux cents mégawatts disponibles vers la fin juin courant. Et il a souligné que la société a réussi à remplir la fonction de service public malgré le vieillissement de son parc et les aléas de production enregistrés dans la centrale SKS dont le fonctionnement en cycle combiné n’est pas encore arrivé à maturation.
La satisfaction de la demande s’est faite dans des conditions acceptables grâce à une mobilisation accrue des moyens de production et aux transferts de huit groupes de turbine à gaz de M’sila à Naama, a-t-il précisé. La puissance maximale disponible sur le réseau était de 6 057 MW en 2006. Ce sont 2,3% de croissance par rapport à 2005. Noureddine Bouterfa a également expliqué les raisons qui faisaient que le groupe pratiquait le délestage ces dernières années. Et il s’est appesanti sur les différents programmes de réalisation de centrales électriques, d’électrification rurale et d’alimentation en gaz.
Le conférencier a souligné, dans ce chapitre, que ce que pourrait tirer Sonelgaz des tarifs de l’électricité, si ces derniers venaient à être augmentés, ne lui permet pas de couvrir tous ses besoins en investissements. Et il a ajouté que l’Etat peut intervenir dans le social, parce que la nouvelle loi sur l’électricité le lui permet.
La question des prix de l’électricité est récurrente. Le groupe l’a soumise à la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG). Il n’a, cependant, pas reçu de réponse. Sur un autre plan, le P-DG de Sonelgaz a noté qu’on fait souvent allusion à la partie nord quand on évoque le réseau électrique, déclarant qu’une attention particulière a été accordée à la région du sud dont la demande en électricité augmente au rythme de 28,14% par an. Des exemples ? La consommation d’électricité à Bordj El Haouess passera de 303 KW en 2006 à plus de 665 KW en 2007. Celle de Idless passera de 445 KW en 2006 à 1 902 KW en 2007.
Dans son intervention d’hier, le P-DG de Sonelgaz a abordé la politique de formation et de recrutement au sein du groupe. Il a ainsi parlé de relève, d’attachés commerciaux, d’agents spécialisés, de la création d’un nouvel institut de formation…
Par La Tribune
Ces chiffres ont été annoncés hier par le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue au siège du ministère de l’Energie et des Mines.
Noureddine Bouterfa a détaillé, par exemple, que le relèvement des charges de 18% s’explique notamment par les achats d’électricité auprès des producteurs indépendants que sont Kahrama et SKS et par une majoration de 5% par an du prix d’achat du gaz naturel auprès de Sonatrach. L’évolution à la hausse des charges trouve également sa justification dans les frais financiers générés par les emprunts obligataires mobilisés par Sonelgaz en 2006.
Le P-DG du groupe Sonelgaz a évoqué aussi le niveau d’investissements consentis sur l’exercice 2006. En valeur, l’opérateur historique a injecté 97,4 milliards de dinars dans différents projets. Les dépenses de la filiale production ont augmenté, elles, de 62%, une proportion expliquée par la mise en œuvre d’un programme d’urgence destiné à renforcer le parc de production.
Est-ce pour autant que le délestage est terminé en période d’été ?
Noureddine Bouterfa s’est montré rassurant à l’occasion de cette conférence de presse, expliquant que le groupe dont il est le premier responsable a pris des mesures en prévision des pics d’été et d’hiver. Il a parlé de mille deux cents mégawatts disponibles vers la fin juin courant. Et il a souligné que la société a réussi à remplir la fonction de service public malgré le vieillissement de son parc et les aléas de production enregistrés dans la centrale SKS dont le fonctionnement en cycle combiné n’est pas encore arrivé à maturation.
La satisfaction de la demande s’est faite dans des conditions acceptables grâce à une mobilisation accrue des moyens de production et aux transferts de huit groupes de turbine à gaz de M’sila à Naama, a-t-il précisé. La puissance maximale disponible sur le réseau était de 6 057 MW en 2006. Ce sont 2,3% de croissance par rapport à 2005. Noureddine Bouterfa a également expliqué les raisons qui faisaient que le groupe pratiquait le délestage ces dernières années. Et il s’est appesanti sur les différents programmes de réalisation de centrales électriques, d’électrification rurale et d’alimentation en gaz.
Le conférencier a souligné, dans ce chapitre, que ce que pourrait tirer Sonelgaz des tarifs de l’électricité, si ces derniers venaient à être augmentés, ne lui permet pas de couvrir tous ses besoins en investissements. Et il a ajouté que l’Etat peut intervenir dans le social, parce que la nouvelle loi sur l’électricité le lui permet.
La question des prix de l’électricité est récurrente. Le groupe l’a soumise à la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG). Il n’a, cependant, pas reçu de réponse. Sur un autre plan, le P-DG de Sonelgaz a noté qu’on fait souvent allusion à la partie nord quand on évoque le réseau électrique, déclarant qu’une attention particulière a été accordée à la région du sud dont la demande en électricité augmente au rythme de 28,14% par an. Des exemples ? La consommation d’électricité à Bordj El Haouess passera de 303 KW en 2006 à plus de 665 KW en 2007. Celle de Idless passera de 445 KW en 2006 à 1 902 KW en 2007.
Dans son intervention d’hier, le P-DG de Sonelgaz a abordé la politique de formation et de recrutement au sein du groupe. Il a ainsi parlé de relève, d’attachés commerciaux, d’agents spécialisés, de la création d’un nouvel institut de formation…
Par La Tribune