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Le cyclone Gonu risque d'affecter le détroit d'Ormuz

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  • Le cyclone Gonu risque d'affecter le détroit d'Ormuz

    Le cyclone Gonu avançait mardi vers le sultanat d'Oman, menaçant les côtes est de ce petit pays pétrolier du Golfe, avec le risque de voir le détroit d'Ormuz, par lequel transite le quart des exportations mondiales de brut, également affecté.

    Le cyclone, qui se trouvait en mer d'Oman à quelque 282 km des côtes orientales d'Oman, devait "toucher les côtes orientales du sultanat dès ce soir", a déclaré un responsable de la météorologie, Badr Al-Roumhi, sur la télévision d'Etat.

    Selon le service omanais de la météorologie, le cyclone, formé dans l'Océan indien, "avance en direction des côtes omanaises au rythme de 12 km/h, accompagné de pluies torrentielles, d'orages et de vents soufflant autour du centre du cyclone à une vitesse de 115 à 140 noeuds, soit 212 à 260 km/h".

    Les premiers signes du cyclone ont commencé à se faire sentir sur les régions côtières d'Oman où tombaient des pluies torrentielles, accompagnées de vent soufflant à une vitesse de 212 à 260 km/h et qui provoquent en mer des vagues de 12 mètres de hauteur, a indiqué pour sa part la police omanaise dans un communiqué cité par l'agence officielle Ona. Les côtes omanaises sont longues de quelque 300 km allant de l'île de Massirah, en mer d'Oman, à Ras al-Had, plus au nord. Des opérations d'évacuation des habitants des zones susceptibles d'être touchées par le cyclone vers des zones plus sûres étaient en cours mardi. Les autorités s'employaient à assurer des stocks pour l'approvisionnement en vivres et en médicaments des populations déplacées, selon Ona.

    Les autorités omanaises, qui ont placé leurs forces militaires, de la police et de la défense civile en état d'alerte en prévision des conséquences attendues de la catastrophe naturelle, avaient procédé lundi à l'évacuation de quelque 7.000 personnes, notamment des habitants de l'île de Massirah, selon un responsable de la police omanaise.

    Selon le service de la météorologie, l'impact du cyclone touchera "toutes les régions" côtières du sultanat, y compris la presqu'île de Musandam, située dans le détroit d'Ormuz, qui commande l'entrée du Golfe, un cours d'eau qui assure près de 25% des exportations mondiales de brut.

    Les pays voisins d'Oman, dont l'Arabie saoudite, le premier exportateur de brut dans le monde, ont minimisé l'impact sur leur territoire du cyclone.

    Le département de la météorologie en Arabie saoudite, qui produit 8,5 millions de barils par jour, a indiqué dès lundi dans un communiqué qu'"il n'y aura pas d'impact direct sur le centre et l'est du royaume", zones pétrolières du pays, ajoutant s'attendre à "des vents pouvant souffler à 40 km/h et des vagues (en mer) de 2,5 mètres mercredi et jeudi".

    Aux Emirats arabes unis, un important membre de l'Opep, un porte-parole du service météorologique a qualifié de "faible" l'impact du cyclone sur le pays.

    "Il y aura probablement une légère tempête, accompagnée de vagues en mer mercredi après-midi", a-t-il dit à l'AFP, ajoutant s'attendre à ce que "le cyclone se dirige vers le nord, loin des Emirats".

    Au Yémen, voisin d'Oman, "des équipes de la défense civile ont été déployées dans les zones côtières en prévision d'éventuels dégâts", a déclaré un responsable, Saleh Abdallah Neimer, cité par l'agence officielle Saba.

    Lundi, les cours du pétrole avaient été soutenus, selon des analystes, en raison des craintes des dégâts potentiels que causerait le cyclone.

    Mais, les cours reculaient dans les échanges électroniques cotés en Asie sur un marché toujours préoccupé par le niveau des stocks d'essence aux Etats-Unis et la crainte d'ouragans, selon des courtiers.

    Par AFP
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