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Sea Carriers LP et Sea Carriers Corp accusent Nyse de collusion

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  • Sea Carriers LP et Sea Carriers Corp accusent Nyse de collusion

    Sea Carriers LP et son affilié Sea Carriers Corp accusent Nyse Euronext, dans une plainte datée du 1er juin, de collusion avec les traders de la corbeille en traitant leurs ordres en premier, en les laissant voir les ordres en attente du système de routage électronique SuperDOT, et en prenant l'habitude de ralentir les ordres de SuperDOT placés lorsque les conditions du marché sont favorables.

    Les plaignants réclament un statut d'action en nom collectif pour une période s'étendant du 17 octobre 1998 à maintenant, ainsi que des dommages et intérêts triples en raison d'une atteinte présumée au droit de la concurrence.

    Manipulations et déformations des coûts

    Parmi ces derniers figurent Bank of America, Bear Stearns, Goldman Sachs Group, LaBranche et Van der Moolen Holding.
    "Les preuves empiriques démontrent que ceux qui passaient par le système SuperDOT ont eu droit en permanence à des exécutions d'ordres de qualité largement inférieure à ceux qui passaient par l'intermédiaire de brokers de la corbeille", selon la plainte déposée auprès d'un tribunal de Manhattan.
    "Conséquence des agissements des défendants, les coûts d'achat et de vente (de titres) par des investisseurs publics étaient manipulés et déformés artificiellement".

    Rich Adamonis, porte-parole de NYSE Euronext, s'est refusé à tout commentaire, tout comme Shirley Norton, porte-parole de Bank of America.
    SuperDOT, système de routage informatique d'adressage direct des ordres aux spécialistes, est censé être l'intermédiaire d'ordres de moins de 10.000 titres, selon la plainte.

    Remise en cause

    L'avenir des traders et brokers spécialisés de la corbeille du Big Board est remis en cause en raison de la migration du trading vers les plateformes électroniques.
    Le mois dernier, le président de Nyse Euronext, John Thain, déclarait toutefois, à l'occasion du Reuters Exchanges and Trading Summit: "je pense que le corbeille continuera d'exister... notamment parce que nous leur avons donné des outils électroniques qui leur permettent en fait de traiter plus d'ordres avec moins de gens".

    Par Reuters
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