En ce moment, l'establishment militaire et les services de renseignement sont d'accord sur un point : très vite, le gouvernement devra prendre une décision concernant la Syrie", souligne le Jerusalem Post. En effet, poursuit le quotidien israélien de droite, plusieurs informations indiquent que le régime de Bachar El-Assad a décidé de faire de la récupération du plateau du Golan [occupé par Israël depuis 1967] sa priorité.
"Assad a besoin de détourner l'attention du rôle qu'a joué son gouvernement au Liban [de 1975 à avril 2005] car le tribunal international chargé de juger les responsables de l'assassinat [en février 2005] de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri menace la survie de son régime", relève de son côté le quotidien israélien de gauche Ha'Aretz. "Assad n'a que deux alternatives : les négociations ou la confrontation militaire. De toute façon, tout le monde est d'accord sur le fait que le statu quo qui dure depuis des décennies n'est plus valable aujourd'hui", enchaîne le Post.
En attendant, la question syrienne sera analysée par des responsables israéliens et américains lors d'une réunion prévue jeudi 7 juin à Washington. Mais, signale Ha'Aretz, "selon le Premier ministre Ehoud Olmert, [lui-même attendu à Washington dans deux semaines] une relance des négociations de paix avec la Syrie pourrait nuire aux relations israélo-américaines. Washington ne souhaite pas pour le moment ouvrir une porte à Damas." Toutefois, Ha'Aretz croit savoir "qu'Olmert poursuit des discussions secrètes avec la Syrie."
Pour le Jerusalem Post, dans tous les cas, "une décision est à prendre. La voie diplomatique pourrait être malvenue pour les Etats-Unis dont l'objectif est de provoquer la chute du régime de Bachar El-Assad en isolant la Syrie. Quant à l'option militaire, elle comporte les risques d'un élargissement du conflit au niveau régional. D'autres fronts pourraient en effet s'activer dans le sud du Liban avec le Hezbollah, à Gaza, et l'Iran, qui poursuit son programme nucléaire, ne restera probablement pas à l'écart."
La Syrie n'a aucune chance de gagner militairement une guerre contre Israël, précise le journal. "Bachar El-Assad pourra seulement asséner un coup dur à Israël et gagner en popularité auprès du monde arabe. Alors, soit des négociations sérieuses sont relancées, soit l'armée israélienne devra rassembler ses forces et se préparer pour un conflit."
Par Hoda Saliby, Courrier International
"Assad a besoin de détourner l'attention du rôle qu'a joué son gouvernement au Liban [de 1975 à avril 2005] car le tribunal international chargé de juger les responsables de l'assassinat [en février 2005] de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri menace la survie de son régime", relève de son côté le quotidien israélien de gauche Ha'Aretz. "Assad n'a que deux alternatives : les négociations ou la confrontation militaire. De toute façon, tout le monde est d'accord sur le fait que le statu quo qui dure depuis des décennies n'est plus valable aujourd'hui", enchaîne le Post.
En attendant, la question syrienne sera analysée par des responsables israéliens et américains lors d'une réunion prévue jeudi 7 juin à Washington. Mais, signale Ha'Aretz, "selon le Premier ministre Ehoud Olmert, [lui-même attendu à Washington dans deux semaines] une relance des négociations de paix avec la Syrie pourrait nuire aux relations israélo-américaines. Washington ne souhaite pas pour le moment ouvrir une porte à Damas." Toutefois, Ha'Aretz croit savoir "qu'Olmert poursuit des discussions secrètes avec la Syrie."
Pour le Jerusalem Post, dans tous les cas, "une décision est à prendre. La voie diplomatique pourrait être malvenue pour les Etats-Unis dont l'objectif est de provoquer la chute du régime de Bachar El-Assad en isolant la Syrie. Quant à l'option militaire, elle comporte les risques d'un élargissement du conflit au niveau régional. D'autres fronts pourraient en effet s'activer dans le sud du Liban avec le Hezbollah, à Gaza, et l'Iran, qui poursuit son programme nucléaire, ne restera probablement pas à l'écart."
La Syrie n'a aucune chance de gagner militairement une guerre contre Israël, précise le journal. "Bachar El-Assad pourra seulement asséner un coup dur à Israël et gagner en popularité auprès du monde arabe. Alors, soit des négociations sérieuses sont relancées, soit l'armée israélienne devra rassembler ses forces et se préparer pour un conflit."
Par Hoda Saliby, Courrier International
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