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Kaci Imghour sort son 3e album JSK

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  • Kaci Imghour sort son 3e album JSK

    Kaci Imghour lance son 3e album, intitulé JSK qui est déjà sur le marché et qui promet de faire ses preuves cet été. Qui a dit que le foot et la fête ne font pas bon ménage... Au contraire, le club-phare de Kabylie qui s’est engagé sur trois fronts verra se consacrer ses efforts sans nul doute et la fête coulera de source. Imghour l’a bien souhaité et même prédit. Et les artistes ont souvent raison. Pour lui, la JSK est un symbole avec sa fibre identitaire et unitaire, c’est pour cela qu’il a choisi d’en faire le thème d’une de ses chansons.

    En outre, l’album contient 5 autres chansons, Tamurt, Tiziri, El Henni, El Farh et Echeikh. Les thèmes sont ainsi variés. Si la première nous invite à faire une virée dans les villages de la région du Sud de la wilaya, la dernière, quant à elle, rend hommage aux mausolées, où les gens faisaient et font encore des “pèlerinage” en quête de bénédiction. Le reste de l’album est du spécial-fête. Mais à chacun son style pour chanter la fête. Imghour, du village Aït Imghour dans la commune de Mechtras ne reprend pas les chansons des autres, mais crée ses propres chansons. Dans lhenni, le chanteur décide de ressusciter Tibugharim, ce chant de fête en voie de disparition, il ne peut pas admettre qu’un pan de notre culture disparaisse devant nos yeux sans faire le moindre geste pour tenter de le sauver. Ce titre est en effet une reprise modernisée.

    Kaci nous affirme qu’il ne renonce pas aux chansons à textes mais chante le spécial-fête pour la circonstance à l’occasion de l’été, période des fêtes avant de reprendre son style initial.

    Kaci estime que les médias doivent jouer leur rôle dans la promotion de l’art et donner leur chance aux nouveaux talents qui ne sont pas toujours à sous-estimer. C’est désolant de voir toujours les mêmes visages à la télé, y compris sur BRTV, certains chanteurs n’ont rien apporté ni à la chanson ni à l’art, pourtant ils passent sans discontinuer sur les ondes. Il faut cesser d’encourager la médiocrité. En tant que fan d’Aït Menguellet et de Hassan Abassi, notre artiste soutient qu’un bon artiste doit être bien éduqué afin de pouvoir éduquer les autres. En effet, l’art en général et la chanson en particulier sont une école, l’artiste ne chante pas pour lui mais pour son public et sa sensibilité est à prendre au sérieux.

    La chanson pour lui tout comme n’importe n’importe quel art, ne peut être faite à la sauvette et si cela nécessite la conjugaison des efforts et un travail commun, il ne faut pas hésiter. Faire tout, tout seul n’est pas toujours signe de compétence. Pour ce faire, cet album est l’œuvre d’un groupe de personnes et chacune a apporté une pierre à l’édifice. Pour les textes, c’est le docteur Arezki Dahmoune, ainsi que pour certaines musiques. “Je le remercie beaucoup comme je remercie tous ceux qui ont contribué à la réalisation, entre autres Rachid Djebbari le batteur du groupe, Meziane Zerrouki, Yacine Amar Khodja à la basse et le banjo et Kader Mekki, directeur de DAV, ainsi que Akli Benali”, nous dira Imghour.

    Imghour rappelle qu’il a enregistré des clips de son précédent album Yellis taddart-in sorti en 2004 et qu’ils continuent à passer sur BRTV, et qu’avant de chanter seul, il avait fait partie du groupe du même nom, dont 2 cassettes sont sorties les années 90 et 91 intitulées respectivement Tamurt et Izumal avant de prendre le deuil comme le reste des Algériens et des Kabyles en particulier, une décennie durant, à cause du malheur qui a secoué le pays. Il ajoute que le bon travail ne meurt jamais et qu’il aurait souhaité être l’auteur de la chanson de Cherif Hamani A tin ig hban ud. Il souhaite voir l’Algérie rebondir et vivre heureuse et en paix, avec un prompt rétablissement pour les malades et les handicapés. Une chose est sûre, ce produit d’Imghour est le spécial-fête propre qu’on peut écouter en famille à consommer sans modération.

    Par La Dépêche de Kabylie
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