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Le hidjab est devenu phénomène de société en Algérie

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  • Le hidjab est devenu phénomène de société en Algérie

    Axiome. Le sombre hidjab noir ou marron a nettement perdu la cote auprès des jeunes filles qui lui préfèrent un voile aux couleurs vives et chamarrées. La définition du terme hidjab a connu des controverses. «Dérober au regard, cacher» ou encore «tout voile placé devant un être ou un objet pour le soustraire à la vue ou l’isoler.»

    Il prend, également, le sens de «rideau» et «écran» Pour ses premiers débuts, il a concerné les femmes du prophète (Qsssl) pour s’élargir à toutes les femmes.

    Actuellement, la plupart des auteurs veulent en faire l’équivalent du «vêtement islamique». Cependant, le vêtement qui suscite des interrogations est celui «inventé» par les filles d’aujourd’hui. Il est devenu, par excellence, un phénomène de société.

    Un alibi pour avoir la paix dans la rue ou au travail, porté par conviction religieuse, pour cacher sa misère ou par acceptation de la pression familiale et sociale. «Par mimétisme, en quête d’un parti avantageux. Par pure coquetterie, pour ne pas dire coquinerie», comme l’écrit Emna Atallah Soula dans les colonnes du journal tunisien La presse, le nombre des jeunes filles portant ce hijab modernisé -notamment au niveau des établissements scolaires- monte crescendo. Les retombées ne se feront sentir qu’une fois qu’il est trop tard. Influence des médias?
    Attirées (usagères) par certains marchés arabes - koweïtien, syrien, libanais et à un degré moindre saoudien, récemment installées en Algérie?
    Feignent-elles d’ignorer que cette abondance de couleurs ne sied aucunement avec les recommandations de l’Islam; strictes et bien définies dans leur contenu?

    La psychosociologie et le port du hidjab


    Le vêtement a, d’abord, une couleur psychosociologique par phénomène d’interaction dans la relation à l’autre. Le port du hidjab ne sort pas, lui aussi, de cette règle. Il a, dans son premier qualificatif, une connotation religieuse, secrétant une signification spécifique. La lecture du Coran nous ouvre la voie à comprendre l’importance du port du hidjab. Les principaux versets sont souscrits dans les sourates «d’El Ahzab et «Meriem». Toutefois depuis son institution à ce jour, le port de cet habit a connu des bouleversements et des arrangements qui, parfois, sortent de l’ordinaire. Dans cette optique, plusieurs questions se posent d’elles-mêmes. Elles relèvent de l’ordre de la sociologie, de la psychologie et de la psychologie sociale. «Je porte le voile, car j’ai lu un jour que les femmes qui ne le portaient pas n’iraient pas au paradis» nous a déclaré Amina, 18 ans, quittant le lycée Okba d’Alger, pour rejoindre son domicile sis à deux pas de l’établissement. Ce souci de couleurs est partagé par tant de filles et de femmes interrogées dans différents quartiers de la capitale. Sa copine Ahlem n’a pas cherché ses mots ailleurs pour nous dire: «Je le porte parce que j’ai des chutes abondantes de cheveux.» Ironie. Aucune conviction religieuse. Une pure imitation aveugle. Le Dr M’hamed Benradouane, ex ministre des Affaires religieuses du gouvernement Ghozali, 1991-1992, actuellement chef de service dermatologie au CHU Mustapha-Bacha nous invite à son bureau. Au coeur de la discussion, il indique que «le port de cet habit pudique, n’est pas spécifique à l’Islam.» Au contraire, il existe dans toutes les civilisations. Dans les premières années qui ont suivi l’avènement de l’Islam, les musulmanes ne portaient pas un habit particulier, à quelque titre que ce soit. «C’est ainsi que certaines musulmanes ont été importunées lors de leur déplacement.» a enchaîné notre interlocuteur.

    Aujourd’hui, en Algérie, la donne a changé.

    Preuves à l’appui, M.Benradouane (écoeuré) revient sur les instructions religieuses. Cette tenue vestimentaire que portent les filles algériennes sert à duper la dignité individuelle et familiale, a-t-il ironisé. La sociologie admet, par la dynamique organisationnelle des sociétés, par leurs principes idéologiques que le port du hidjab a une coloration spécifique à chaque groupe social. Dans cet ordre d’idées, nous distinguons le hidjab nord-africain de celui des pays du Golfe et des pays occidentaux.

    La psychologie, précise M.Larinouna, éminent psychologue, nous révèle que le port du hidjab est plus qu’une simple couverture du corps par principe religieux. Il s’agit surtout d’un acte d’identification à une image de l’autre qui nous attire, que nous admirons et qui nous remplit. Le hidjab donne pour celle qui le porte une immunité dans sa relation à l’autre, une force d’attraction spécifique et une forme de pudeur qui désigne la personne pieuse. Mais celui porté aujourd’hui par une grande partie des Algériennes n’est qu’une «défiguration» de cet habit correct, enchaîne le professeur.

    La psychosociologie, quant à elle, nous montre à l’évidence que les sociétés peuvent s’influencer mutuellement. L’habit étant l’un des importants éléments source d’influence. Les médias sont considérés comme les principaux vecteurs de cette influence. Le contact entre sociétés se fait généralement, mais surtout et sûrement, par le biais des films documentaires sur les habitudes des sociétés.

    «High-tech»

    La mode et l’originalité sont une deuxième source d’influence. Ce phénomène psychosociologique va se retrouver chez les jeunes filles, qui, malgré une mention de religiosité apparente chez elles, ne se soucient point, sinon peu, des principes de «yajouz ou la yajouz» de la manière de porter le hidjab. L’essentiel pour elles, c’est qu’elles sont «couvertes». Il importe de mentionner aussi que l’Internet, l’ouverture au grand village universel, est aussi une source d’influence non négligeable. Le tchating, les rencontres en direct et en virtuel, ouvrent directement la voie de la communication, et de l’influence. D’autre part, l’ouverture du marché aux produits des exportateurs et importateurs du vêtement a fait introduire des hidjabs attrayants donnant une connotation spécifique. Moins onéreux, ils mettent à l’écart l’habit culturel propre à la société arabo-musulmane. En d’autres termes, le hidjab a complètement changé de signification.

    Cela est dû au fait de l’influence extra musulmane des sens que l’on donne à cet habit. Aussi de l’influence des interactions qui, par feed-back, font que toute chose originale trouve place dans une société avide de contact, facilement «influençable», jeune et peu assouvie de connotation religieuse dans le sens le plus «rigoureux» du terme. Le choix du hidjab sous forme d’ensemble en deux pièces (pantalon /jupe et un manteau) ne cesse de faire couler beaucoup d’encre. Un constat. La gent féminine nous donne l’impression que le souci est de couvrir uniquement la tête. Parfaite illustration de cet usage insensé d’une tenue qui ne devrait en aucun cas être modifiée.

    A ce stade, le voile «high-tech» ne sert pas à grand-chose. Il risque même d’être -comble du paradoxe- un objet d’attraction sexuelle. D’ailleurs, le nombre des agressions sexuelles est en permanente évolution. Ces jeunes agresseurs ne sont pas assez mûrs pour en mesurer les conséquences.
    Les lieux de loisir et de distraction sont devenus infréquentables. Des filles trahissent, tous les jours que Dieu fait, la dignité que leurs aïeules ont réclamé haut et fort. Un passage au parc d’attractions à Ben Aknoun nous a permis d’effectuer une lecture appropriée. «Le ciel nous tombe sur la tête.» On ne veut pas en croire nos yeux.

    Le hidjab alibi?


    Les différentes scènes constatées ont été édifiantes. Les filles voilées- des lycéennes et étudiantes pour la plupart - s’adonnent à des ébats pour le moins répréhensibles car réprouvés par la morale de la religion initiatrice du hidjab - à ciel ouvert pour se revêtir du hijab une fois leurs ébats accomplis. Surprise avec un homme qui la dépasse d’une dizaine d’années, dans un coin qui nous paraissait infréquentable, Linda, fin de cycle en littérature anglaise à Bouzaréah, a accepté de dévoiler ses secrets, les plus intimes, après qu’elle se soit retrouvée seule.

    Abandonnée par son «amant», la belle Linda nous a déclaré que «mon port du hidjab est un alibi pour rassurer mes parents.» «Une fois dans ma chambre individuelle, je me branche entièrement sur différentes chaînes satellitaires pour voir des films...» reconnaît une Linda époustouflante, ne méritant guère un sort pareil. La sécurité dans ce parc fait toujours défaut. L’apparition des agents ne se fait que rarement. Ils procèdent à des inspections éphémères pour créer des problèmes à tous les couples venant au parc. «Ils sont agressifs» clame une Manel, originaire de Sétif, âgée de 33 ans. «Si je suis ici, c’est pour subvenir aux besoins de mes 3 enfants abandonnés par leur père», se désole une Manel, les larmes aux yeux.

    Le port du voile a pris une tournure qui mène à tout. Même au relâchement des moeurs. N’est-il pas très urgent de lancer un appel aux différentes institutions pour une intervention ferme et efficace?

    Par l'Expression

  • #2
    morjane

    c est un article qui decrit exactement ce phenemone!
    lors de mon dernier passage en Algerie, c est ce que j ai remarqué, peut etre une forme de rebellion contre le port du hidjab par ces jeunes fille concernées, c esdtz pour contourner cette pratique religieue: porter le voil, mais tout en restant excitante!?

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    • #3
      hijab exitant!!! c'est une blague??

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      • #4
        mdr en tout cas si ces filles essayaient de se "proteger" de la rue avec leur hidjab c raté!!!
        une fille avec le hidjab se fait autant (voir plus) emebeter dans la rue qu'une fille en jean's...

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        • #5
          Salaam,

          J'avoue que je préfère LARGEMENT hayak al-m'ramma au hijab importé de je ne sais où. Comme qui dirait, le hijab moderne, c-à-d, un foulard à la gitane + un jean, s'appelle: Hijab melfoug Amr khaled, meltaht Cheb Khaled.
          Dernière modification par darwish, 07 juin 2007, 18h13.
          ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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          • #6
            je vous jure que plusieur fois j'ai vu des femme portant le HIJAB avec une jupe, une juppe pas celle qui est tres longue, je parle de celle qui est courte, je veux dire mini jup!!maintenant je m'attend a voir a la palge des femme portant un hijeb avec un maillot deux piece brisilen!!
            Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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            • #7
              Le hidjab comme le Nisf Sak en algerie sont le resultat de plusieurs facteurs dont les pbmes securitaires des 10 dernieres annees, suivi d'une misere sociale qui ne permet pas aux jeunes de s'offrir une garde robe et de s'afficher..... j'ai deja vu cela dans les milieux universitaires ou les etudiants se radicalise a l'usthb vu la situation sociale

              Puis ajouter le recule des mentalités des Algeriens, dont leur yeux MBALGIN saute sur tt ce qui bouge .... frustration sexuelle


              Puis a une certaine epoque, le symbole de la fille de famille ete le voile, epoque qui commence a etre revolu .......


              Une societe qui se porte bien est visible a l'epanouissment de ses femmes et a la mixté. Il y a un seul baromettre est la situation de la femme.

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              • #8
                bonjour a tous

                Le port du voile a pris une tournure qui mène à tout. Même au relâchement des moeurs.

                Par ce que en Algerie on s'est toujours soucie de la forme en negligeant le fond, qui est l'education. je pense que une partie de notre culture est base sur le parraitre.

                et souvent on s'etonnent des comportements contradictoires des musulmans avec la foi affichee. il ne faut pas oublier que le hidjab n'a jamais ete un signe de piete ni la gandoura d'ailleurs.

                on a bien dit que l'habit ne fait pas le moine...

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                • #9
                  hijab exitant!!! c'est une blague??
                  C’est loin d’être une blague … D’après ce que je voie tout les jours … chez la plus part des filles voilées en particuliers les étudiantes … le principe même du hidjab se casse littéralement la gueule … c’est clair qu'on les remarque plus que les non voilées … Hidjab aux couleur attirantes, coquetteries, et formes laaargement mise en valeur … et c’est souvent celles qu’on entend le plus.
                  Le désire d’être attirante et de se faire remarquer prend nettement le dessus.

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                  • #10
                    c’est clair qu'on les remarque plus que les non voilées … Hidjab aux couleur attirantes, coquetteries, et formes laaargement mise en valeur
                    En gros, tous les effets antagonistes à la fonction du Hijab.
                    ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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                    • #11
                      l'algerie future république islamique, on va aller loin comme ça

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                      • #12
                        j'ai tjr remarqué que la plupart des fille voilées se font plus remarqué par leur maquillage, leur facon de s'habiller(pres du corp, voire qq fois trasparent!!)et leur facon de se comporter que les filles "non voilées"

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                        • #13
                          Le hidjab est devenu phénomène de société en Algérie

                          j'espère que les filles ou femmes qui le portent le font par conviction et non par contrainte.
                          Mr NOUBAT

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                          • #14
                            Je ne comprend pas vos intervention, vous parlez tous de la démocratie de la tolérance mais quand il s’agit de l’appliquer la vous vous cachez derrière elle, on quoi vous dérange ces fille qui ce mettent en valeur tt on appliquant leur religion moi au contraire j’aime bien leur manière de s’habillé ils sont a la monde on appliquant les règles de la religion,je les admire et j’aime bien leur couleurs elles sont toutes belles tout le monde est libre il faut être tolérant c’est vous qui le dit c’est dieu qui juge pas vous, et c’est malhonnête de dire qu’elle mettent des minijupes et je ne sais quoi d’autre il y on qui sont bien habillé on respectant leur hidjeb qui doit caché des parti de leurs corps mais on restant quand même belles.

                            Il faut être tolérant et chacun fait ce qu’il veut c’est dieu qui juge pas l’être humain
                            Il vaut mieux être quelqu’un pendant un jour que d’être personne pendant tout une vie

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                            • #15
                              hijab exitant!!! c'est une blague??


                              oui!oui! jai ma colègue qui shabie en hidjab, je vous jure kelle ferais mieus de venir toute nue (je suis pas jalouse)

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