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G8 -Nepad: des promesses d'aide non tenues à l'Afrique

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  • G8 -Nepad: des promesses d'aide non tenues à l'Afrique

    Les dirigeants des huit pays les plus industrialisés (G8) rencontrent vendredi à Heiligendamm, en Allemagne, leurs homologues des Etats africains initiateurs du Nepad, pour discuter de nouveau de l'aide au développement de l'Afrique, alors que les promesses en la matière faites en 2005 n'ont pas été tenues.

    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et les chefs d'Etat d'Afrique du Sud, d'Egypte, du Nigeria et du Sénégal, en tant qu'architectes du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), programme stratégique multisectoriel visant le "renouveau" du continent, ont été invités par la présidence allemande du G8.

    Depuis le lancement du Nepad en 2001, ses initiateurs sont régulièrement invités aux sommets annuels du G8, lesquels traitent à chaque fois des "problèmes" de l'Afrique. A l'occasion de l'année internationale de l'Afrique, en 2005, les dirigeants des pays les plus développés, réunis à Gleneagles, en Grande-Bretagne, ont solennellement promis de doubler l'aide au développement en faveur de l'Afrique, de 25 milliards de dollars (USD) en 2005 à 50 milliards USD en 2010.

    Ils se sont également engagés à effacer le reliquat des dettes extérieures d'un montant de 43 milliards USD pour 33 pays, les plus pauvres du monde. Mais deux ans après Gleneagles, force est de constater que l'essentiel de ces promesses n'ont pas été tenues.

    Dans son rapport sur le développement global des finances 2007, publié fin mai, la Banque mondiale (BM) a affirmé que l'aide publique au développement
    (APD), après avoir atteint 106,8 milliards de dollars en 2005, a baissé en 2006 à environ 103,9 milliards de dollars, "semant le doute quant à la réalité des engagements pris lors du sommet du G8 de Gleneagles".

    La BM a averti que "si les tendances actuelles se poursuivent, la pauvreté n'aura diminué que de 37 % en Afrique à l'horizon 2015, date butoir fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement" (OMD). Ces objectifs consistent notamment à réduire de moitié l'extrême pauvreté et la famine dans le monde et d'assurer l'éducation primaire pour tous.

    Selon des ONG internationales, le trou entre le montant des aides promises par le G8, en 2005, à l'Afrique et la totalité des aides réellement octroyées, depuis, au continent atteint 30 milliards USD.

    Face à ce constat, le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, a appelé à "consolider le partenariat mondial" avec l'Afrique et à apporter "avec plus d'efficacité une aide plus abondante" au continent, dans un message à l'occasion de la Journée internationale de l'Afrique, le 29 mai. "Pour faire de réels progrès dans la lutte contre la pauvreté, la maladie et l'analphabétisme en Afrique, nous devons consolider le partenariat mondial que nous avons créé afin d'atteindre les OMD, notamment en apportant avec plus d'efficacité une aide plus abondante, en accordant des remises de dette et en rendant le commerce plus équitable", a-t-il déclaré.

    Se trouvant le 25 mai en terre africaine, à Pretoria, le Premier ministre britannique, M. Tony Blair, a appelé les leaders du G8 à "prendre position" en faveur du continent le plus pauvre de la planète, reconnaissant implicitement que les pays riches n'ont pas respecté leurs engagements.

    "Je pense que le plus important est qu'à Heiligendamm il y ait un nouvel engagement en faveur de ce sur quoi nous nous sommes mis d'accord à Gleneagles et que nous prenions position, à la fois en termes d'aide, de lutte contre les pandémies, de résolution des conflits et du maintien de la paix", a-t-il déclaré.

    Sous le feu des critiques, certains des pays du G8 se sont engagés de nouveau à respecter les promesses de Gleneagles, à la veille du sommet en Allemagne.

    Ainsi, le président américain, M. George W. Bush, a demandé au Congrès de doubler le financement de la lutte contre le sida et de concrétiser l'engagement qu'il a pris au nom des Etats-Unis de porter l'aide américaine à l'Afrique subsaharienne à 8,67 USD d'ici à 2010.

    Se voulant rassurante, l'hôte du sommet du G8, la chancelière allemande Mme Angela Merkel, a récemment affirmé que l'objectif de doubler l'aide à l'Afrique à l'horizon 2010 "sera finalement atteint".

    De leur côté, les pays africains, soucieux d'assurer la transparence dans la gestion de l'aide internationale, ont harmonisé leur appareil administratif commun, en décidant, lors d'un sommet spécial en mars à Alger, de créer d'ici à un juin 2008 une agence rattachée à la Commission de l'Union africaine (UA), en lieu et place du secrétariat du NEPAD.

    Les dirigeants africains ont en effet reconnu que le secrétariat du Nepad faisait parfois "double emploi" avec les structures spécialisées de la Commission de l'UA.

    Mais il existe un problème plus fondamental qui entrave le développement de l'Afrique, mais qui ne sera cependant pas, du moins officiellement, discuté dans la station balnéaire de Heiligendamm, sur la mer Baltique.

    Car, en plus de leurs engagements non tenus, les pays les plus développés, les Etats-Unis et les pays européens notamment, en voulant diminuer les subventions allouées à leurs agriculteurs, dressent des barrières insurmontables à l'entrée des produits africains, faussant le jeu de la concurrence sur les marchés internationaux.

    Le problème des subventions agricoles compromet aussi les négociations multilatérales, dites "cycle de Doha", sur la libéralisation du commerce international, lancées en 2001 dans la cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    L'Onu, dans son rapport 2005 sur le développement humain, a souligné que le "problème fondamental" sur lequel achoppent les négociations à l'OMC sur l'agriculture "peuvent être résumées en trois mots : (les) subventions (des) pays riches" qui "ne cessent d'augmenter".

    Le rapport relève que les "pays les plus riches ont donné durant l'année 2005 un milliard USD d'aide aux pays pauvres dans le domaine de l'agriculture, alors qu'ils ont alloué à leurs agriculteurs, sur la même période, l'équivalent d'un peu moins d'un milliard USD par jour".

    Le G8 n'est pas une organisation, mais un forum informel regroupant l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Russie (depuis 1996).

    Par APS

  • #2
    pourquoi inviter des gens juste pour montrer qu'on s'interesse a l'afrique.c honteux.
    l'afrique doit se prendre en charge c la seul solution
    si l'afrique ne donne au monde que des guerres le monde ne lui donnera que mepris.
    a bon entendeur salut

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    • #3
      l'afrique doit se prendre en charge c la seul solution
      +1
      l'afrique s'est tellement habitué aux aides des pays riches qu'elle est devenu fenante

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      • #4
        l'algerie a été invitée,
        le senegal aussi,

        mais pas le maroc...

        ce doit etre la raison des commentaires ci-dessus....

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        • #5
          je me demande ce que la présence de des présidents et rois africains au G8 apporte a l'afrique,si ce n'est un effet de communication,et une satisfaction pour leur ego
          ils n'ont apporté aucun plan pour l'afrique,aucun planning pour la dépense de cette aide promise,alors que les sommes promises lors du sommet precedent n'ont pas été respectées.

          je croit plus au travail des comités techniques,et a la coopération bilatérale qu'au grandes declarations sans lendemain

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