L'article date du 26.05.2007
JOHN FOSTER DULLES, secrétaire d'Etat américain, a reçu hier vendredi 24 janvier au département d'Etat les chefs des onze missions diplomatiques arabes accrédités à Washington. Le Liban, la Syrie, l'Egypte, la Tunisie, le Maroc, l'Irak, le Soudan et l'Arabie Séoudite étaient représentés par leurs ambassadeurs. La Jordanie, le Yémen et la Libye par leurs chargés d'affaires. L'ambassadeur de Syrie, d'après une déclaration remise au nom des onze pays, a commencé son exposé de la thèse arabe sur l'Algérie en accusant en termes véhéments la France de poursuivre un génocide en Algérie. Il a fait état d'informations d'après lesquelles les Français auraient employé des gaz, fusillé des otages, créé des camps de concentration, bombardé et brûlé des villages en Algérie. L'ambassadeur syrien a ajouté que, si les Etats-Unis mettaient en doute l'existence de ces faits, les Etats arabes leur demanderaient de coopérer avec eux en vue de la création d'une commission d'enquête internationale en Algérie.
Le Monde.
JOHN FOSTER DULLES, secrétaire d'Etat américain, a reçu hier vendredi 24 janvier au département d'Etat les chefs des onze missions diplomatiques arabes accrédités à Washington. Le Liban, la Syrie, l'Egypte, la Tunisie, le Maroc, l'Irak, le Soudan et l'Arabie Séoudite étaient représentés par leurs ambassadeurs. La Jordanie, le Yémen et la Libye par leurs chargés d'affaires. L'ambassadeur de Syrie, d'après une déclaration remise au nom des onze pays, a commencé son exposé de la thèse arabe sur l'Algérie en accusant en termes véhéments la France de poursuivre un génocide en Algérie. Il a fait état d'informations d'après lesquelles les Français auraient employé des gaz, fusillé des otages, créé des camps de concentration, bombardé et brûlé des villages en Algérie. L'ambassadeur syrien a ajouté que, si les Etats-Unis mettaient en doute l'existence de ces faits, les Etats arabes leur demanderaient de coopérer avec eux en vue de la création d'une commission d'enquête internationale en Algérie.
Le Monde.
Commentaire