La Nouvelle République
Faut-il attendre un massacre pour aider la commune ?
Bentalha, commune de Baraki, à 12 kilomètres à l’est d’Alger. Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, près de 400 morts, selon des sources non officielles (une centaine selon des sources étatiques), ont péri sous les couteaux des éléments de groupes armés terroristes.Dix ans après le massacre, la commune semble retrouver la vie petit à petit. Jeudi dernier, les enfants de Bentalha ont eu le grand plaisir de célébrer la Journée mondiale de l’enfance dans le Centre de soins psychologiques. Leurs familles ont-elles gardé des séquelles du passé ?
«Des séquelles, il y en a toujours», répond Nadia Draoui, directrice dudit centre qui reprend : «Vous savez, les mamans ont vécu tant de problèmes suite à ses affreux évènements. Les familles souffrent de pauvreté. On a toujours besoin de cartables pour la rentrée scolaire, des vêtements pour les fêtes de l’Aïd, des jouets (…). Au début, juste après les massacres, les entreprises ont accouru à notre secours. Malheureusement, leurs aides diminuent d’une année à une autre, pour qu’elles nous lâchent définitivement.» Gardant son optimisme, l’intervenante dira avec un grand sourire : «Nous venons de bénéficier d’un accès gratuit à l’Internet grâce à la société Djaweb, cela est un bon signe pour nous.» A propos du Centre de soins psychologiques, la directrice nous affirmé qu’«il reçoit plus de 1 000 enfants par an dont 900 sont des orphelins et 90 sont en préscolaires». Elle poursuivra : «Dix ans après les massacres, 73% des enfants ont eu une évolution positive et certains d’entre- eux suivent des études universitaires».
Selon l’interlocutrice, le Centre sera renforcé dans les jours à venir par un autre centre qui n’est autre que celui de Bordj El-Kiffan, destiné à prendre en charge les adolescents, victimes de terrorisme ou privés de famille. Il faut préciser que la fête des enfants dans le Centre de Bentalha été marquée par une opération de distribution de sachets de lait en poudre destinés aux enfants du même Centre ainsi qu’aux petits écoliers de certaines communes souffrant d’une extrême pauvreté.
02-06-2007
Lynda B.
Faut-il attendre un massacre pour aider la commune ?
Bentalha, commune de Baraki, à 12 kilomètres à l’est d’Alger. Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, près de 400 morts, selon des sources non officielles (une centaine selon des sources étatiques), ont péri sous les couteaux des éléments de groupes armés terroristes.Dix ans après le massacre, la commune semble retrouver la vie petit à petit. Jeudi dernier, les enfants de Bentalha ont eu le grand plaisir de célébrer la Journée mondiale de l’enfance dans le Centre de soins psychologiques. Leurs familles ont-elles gardé des séquelles du passé ?
«Des séquelles, il y en a toujours», répond Nadia Draoui, directrice dudit centre qui reprend : «Vous savez, les mamans ont vécu tant de problèmes suite à ses affreux évènements. Les familles souffrent de pauvreté. On a toujours besoin de cartables pour la rentrée scolaire, des vêtements pour les fêtes de l’Aïd, des jouets (…). Au début, juste après les massacres, les entreprises ont accouru à notre secours. Malheureusement, leurs aides diminuent d’une année à une autre, pour qu’elles nous lâchent définitivement.» Gardant son optimisme, l’intervenante dira avec un grand sourire : «Nous venons de bénéficier d’un accès gratuit à l’Internet grâce à la société Djaweb, cela est un bon signe pour nous.» A propos du Centre de soins psychologiques, la directrice nous affirmé qu’«il reçoit plus de 1 000 enfants par an dont 900 sont des orphelins et 90 sont en préscolaires». Elle poursuivra : «Dix ans après les massacres, 73% des enfants ont eu une évolution positive et certains d’entre- eux suivent des études universitaires».
Selon l’interlocutrice, le Centre sera renforcé dans les jours à venir par un autre centre qui n’est autre que celui de Bordj El-Kiffan, destiné à prendre en charge les adolescents, victimes de terrorisme ou privés de famille. Il faut préciser que la fête des enfants dans le Centre de Bentalha été marquée par une opération de distribution de sachets de lait en poudre destinés aux enfants du même Centre ainsi qu’aux petits écoliers de certaines communes souffrant d’une extrême pauvreté.
02-06-2007
Lynda B.
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