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Le Maroc sous le règne de Mohammed VI de KHairallah Khairallah

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  • Le Maroc sous le règne de Mohammed VI de KHairallah Khairallah

    Le journaliste-écrivain et analyste politique libanais KHairallah Khairallah a récemment publié un ouvrage consacré aux mutations survenues au Maroc sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI.
    L'ouvrage, publié aux éditions "Dar Essaki" de Beyrouth sous le titre "Le Maroc sous le règne de Mohammed VI : qu'y a-t-il de changé ?", est illustré, en couverture, d'un portrait du Souverain. Il est réparti en seize chapitres totalisant 278 pages de format moyen.

    L'auteur relève que le Maroc est devenu "plus humain" et que le citoyen marocain lui-même a changé avec la nouvelle expérience que traverse le pays, une expérience fondée sur "l'aspiration à l'avenir à partir d'un nouvel angle où le traitement des soucis du commun des mortels l'emporte sur celui des préoccupations du pays".

    Khairallah Khairallah, auteur de nombreux écrits et recherches d'ordre politique et d'articles parus dans la presse arabe et internationale, précise que le bilan des années qui ont suivi l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône révèle une propension claire à ouvrir tous les dossiers et à les traiter sans ménagement.

    L'analyste évoque notamment la "guerre" que le Souverain mène contre l'indigence, soulignant que le Maroc a évolué à tous les niveaux en partant du constat que la pauvreté est source de tous les maux et qu'il fallait lui déclarer la guerre sous tous les angles afin de faire émerger une nouvelle réalité politique dans le pays.

    Parmi les évolutions les plus importantes qu'il a pu relever, Khairallah Khairallah cite "cette nouvelle approche de traitement des problèmes que connaît le pays et qui vont des droits de la femmes à la question du Sahara en passant par le Code de la famille, un code qui a permis de faire valoir les droits de la femme et une réédification du capital humain".

    Au Maroc, la question sociale, longtemps occultée, jouit désormais d'un intérêt aussi clair que rationnel, a-t-il relevé, estimant qu'il s'agit là d'une question qui s'est imposée d'elle-même ces dernières années face à des équations bien déterminées à l'échelle nationale, régionale et internationale, particulièrement après l'apparition de mouvements religieux extrémistes dans la région.

    Pays où l'on privilégie la recherche de solutions et non la complication, le Maroc n'a jamais laissé les conflits politiques prendre le pas sur son style diplomatique, ajoute-t-il, soulignant qu'au contraire, le Royaume a de "tout temps fait la distinction entre les relations et les problèmes qu'il peut avoir avec tel ou tel Etat".

    A titre d'exemple, il a cité le conflit du Sahara, "utilisé pour faire pression sur le Maroc et l'épuiser". Mais, a-t-il souligné, S.M. le Roi Mohammed VI n'avait jamais hésité à œuvrer en faveur de relations normales avec l'Algérie, laissant aux Nations Unies le soin de rechercher une solution au conflit.

    L'auteur consacre un chapitre à ce dossier sous le titre "le Maroc, l'Algérie, le Sahara et le conflit qui ne peut finir qu'avec la décentralisation", faisant remarquer que la solution politique de cette affaire, à travers l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, paraît "convaincante et tentante" pour mettre un terme à une crise qui n'a que trop duré.

    Dans l'initiative marocaine, la dimension démocratique réside dans le fait qu'elle ne s'impose pas aux populations et qu'elle intervient en parallèle à la solution politique privilégiée ces deux dernières années par le Conseil de sécurité de l'Onu.

    SM Mohammed VI a réussi à beaucoup faire pour un "Maroc plus humain, un Maroc sans exclusion pour l'un de ses citoyens ou l'une de ses régions, un Maroc qui soit, avant tout, en réconciliation avec soi, avec toutes les composantes de la société", écrit-il.

    "Le Maroc, où va-t-il ?", s'interroge-t-il, pour répondre : "le facteur temps est, là-dessus, important, en ce sens que les bonnes intentions existent, comme l'est le travail qui se fait sans relâche, dans un esprit du temps, un esprit qui prend le cap du changement pour la victoire dans la guerre contre la pauvreté".

    Khairallah Khairallah relève cependant qu'il existe encore une "véritable résistance au changement au sein des élites politiques, qui n'arrivent pas à admettre ou à reconnaître que le Maroc n'est plus le Royaume de la terreur, de la méfiance et des centres secrets de détention, et que le Maroc a totalement changé, comme l'a été le monde entier".

    Selon l'auteur, "les partis politiques n'ont pas saisi le fait que les joutes politiques ont fait place à la lutte contre la pauvreté, le sous-développement ou l'instrumentalisation de la religion pour s'emparer des esprits et se livrer à des actes terroristes sans la moindre commune mesure avec l'Islam".

    MAP
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