Le 4e édition du Salon maghrébin du livre aura lieu du 13 au 18 juin 2007 à la Bibliothèque nationale du Hamma, Alger. Initié par le Syndicat national des éditeurs du livre (Snel) en collaboration avec la Bibliothèque nationale, le Salon maghrébin refait enfin surface après une absence qui aura duré treize années. Pour ses organisateurs, il sera question d’un événement et d’un salon de qualité puisqu’il accueillera un grand nombre de participants.
Outre la forte participation des maisons d’édition nationales, on notera la participation, pour la première fois, de la Libye et du Maroc avec notamment Dar Etokbal, de la Mauritanie et notamment de la Tunisie. “Nous avons insisté auprès des exposants sur la qualité et le contenu du livre et sur le fait que les ouvrages soient très récents”, a déclaré Amine Zaoui, directeur général de la Bibliothèque nationale. Un critère qui, faut-il le rappeler, est très difficile à respecter par les éditeurs et, au-delà, les organisateurs, car il a été constaté bien souvent à l’occasion des différents salons organisés en Algérie que ce genre de manifestation est le moyen le plus sûr et le plus rentable pour certains afin d’écouler les invendus et autres marchandise en stock. Pour donner un cachet plus intellectuel, une journée d’étude sur le roman maghrébin a été programmée.
Par ailleurs, le directeur général de la BN, a annoncé au cours d’un point de presse, organisé mercredi dernier au siège de la Bibliothèque nationale, qu’un Salon du roman maghrébin sera mis en place avant la fin de cette année. Mohamed Tahar Guerfi, président du Snel, a de son côté insisté sur l'importance de ce Salon maghrébin du livre qui se tient pour la troisième fois en Algérie. “C'est grâce à l'Union maghrébine du livre que nous sommes arrivés à organiser les salons maghrébins du livre”, a-t-il déclaré, expliquant dans le même temps que la création de cette Union est “une initiative de l'Algérie”.
Le président du Snel a, par ailleurs, souligné le rôle que doivent jouer les librairies “actuellement en nombre malheureusement insuffisant”, dans la diffusion du livre. En effet, il faut noter que sur la principale artère de la capitale, vitrine du pays aussi bien sur le plan national qu’international, le nombre de librairies qui résistent encore aujourd’hui à l’escalade des fast-foods et du prêt-à-porter, se comptent sur les doigts d’une seule main. Une situation alarmante qui met en péril l’évolution intellectuelle et éducative de générations entières.
Peut-être qu’un ministère du livre et de la lecture s’impose en toute urgence et que la culture ne se limite pas uniquement à danser ou à chanter. Qu’il faut peut-être arrêter d’imprimer les quantités faramineuses d’ouvrages illisibles pour entériner au mieux des campagnes nationales de prise de conscience. Au-delà, l’organisation de salons ou de foires internationaux, arabes ou maghrébins du livre intéressent finalement qui ?
Par Le Soir
Outre la forte participation des maisons d’édition nationales, on notera la participation, pour la première fois, de la Libye et du Maroc avec notamment Dar Etokbal, de la Mauritanie et notamment de la Tunisie. “Nous avons insisté auprès des exposants sur la qualité et le contenu du livre et sur le fait que les ouvrages soient très récents”, a déclaré Amine Zaoui, directeur général de la Bibliothèque nationale. Un critère qui, faut-il le rappeler, est très difficile à respecter par les éditeurs et, au-delà, les organisateurs, car il a été constaté bien souvent à l’occasion des différents salons organisés en Algérie que ce genre de manifestation est le moyen le plus sûr et le plus rentable pour certains afin d’écouler les invendus et autres marchandise en stock. Pour donner un cachet plus intellectuel, une journée d’étude sur le roman maghrébin a été programmée.
Par ailleurs, le directeur général de la BN, a annoncé au cours d’un point de presse, organisé mercredi dernier au siège de la Bibliothèque nationale, qu’un Salon du roman maghrébin sera mis en place avant la fin de cette année. Mohamed Tahar Guerfi, président du Snel, a de son côté insisté sur l'importance de ce Salon maghrébin du livre qui se tient pour la troisième fois en Algérie. “C'est grâce à l'Union maghrébine du livre que nous sommes arrivés à organiser les salons maghrébins du livre”, a-t-il déclaré, expliquant dans le même temps que la création de cette Union est “une initiative de l'Algérie”.
Le président du Snel a, par ailleurs, souligné le rôle que doivent jouer les librairies “actuellement en nombre malheureusement insuffisant”, dans la diffusion du livre. En effet, il faut noter que sur la principale artère de la capitale, vitrine du pays aussi bien sur le plan national qu’international, le nombre de librairies qui résistent encore aujourd’hui à l’escalade des fast-foods et du prêt-à-porter, se comptent sur les doigts d’une seule main. Une situation alarmante qui met en péril l’évolution intellectuelle et éducative de générations entières.
Peut-être qu’un ministère du livre et de la lecture s’impose en toute urgence et que la culture ne se limite pas uniquement à danser ou à chanter. Qu’il faut peut-être arrêter d’imprimer les quantités faramineuses d’ouvrages illisibles pour entériner au mieux des campagnes nationales de prise de conscience. Au-delà, l’organisation de salons ou de foires internationaux, arabes ou maghrébins du livre intéressent finalement qui ?
Par Le Soir
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