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Après Algérie-Argentine: Tout reste à faire dans notre football

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  • Après Algérie-Argentine: Tout reste à faire dans notre football

    En Algérie, dans la longue épopée de l’équipe nationale de football, il y a eu ce qu’il est communément qualifié de tops et de flops.

    Les seconds sont les échecs, nombreux, qui ont largement terni l’image de marque du Onze national. Les premiers représentent les grandes performances des Verts au premier desquelles on trouve, bien entendu, la participation à la Coupe du monde de 1982, en Espagne, les Algériens n’ayant raté la qualification pour le 2e tour qu’à cause de la tricherie des Allemands et des Autrichiens qui s’étaient arrangés sur leur dos.

    Dans cette seconde catégorie, on peut, paradoxalement, ajouter une défaite, celle de mardi dernier, enregistrée face aux Argentins à Barcelone. Il est comme ça, effectivement, des défaites qui ont le goût d’une victoire parce que même en perdant, on arrive à déployer un jeu de bonne facture. Et lorsque ceci se produit face à l’une des premières équipes du monde, il faut savoir accorder de larges circonstances atténuantes aux perdants et faire passer leur échec pour un épisode à estimer d’une toute autre manière que l’on aurait fait pour une défaite.

    Nous ne dirons pas que les Verts ne méritaient pas de perdre mardi soir. Sur plusieurs accélérations en seconde mi-temps, les Argentins auraient pu «tuer» le match. Seulement, ce serait faire preuve de mauvaise foi que de taire les mérites des Algériens. Il ne faudrait pas croire que les Sud-américains ont négligé ce match et n’ont pas cherché à battre leurs adversaires sur un gros score.

    Dans le football d’aujourd’hui, il n’y a plus de place pour de la compassion. Le grand, lorsqu’il joue contre le petit, veut gagner et fait tout pour y arriver. Il ne cherche jamais à ménager son vis-à-vis. Si une occasion se présente, il mettra toute son énergie pour la concrétiser.

    Ceux qui pensent, donc, que les Argentins ont joué avec la fleur au fusil se trompent lourdement. Et ces Argentins, qui ont eu un départ ultra rapide dans le match au point d’ouvrir le score dès la première minute, avaient, certainement, pour intention de presser les Algériens pour leur inscrire d’autres buts et prendre le large. Mais ils n’y sont pas parvenus parce que, justement il y avait en face une équipe, cueillie à froid, mais qui, au fil des minutes, a su retrouver ses esprits puis montrer à son adversaire qu’elle était déterminée à ne pas «mourir» sans se battre.

    Cette réaction des Verts a désarçonné les Argentins au point où ces derniers ont complètement perdu le contrôle du match jusqu’à la fin de la première mi-temps. Et si les Algériens ont fini par égaliser puis à prendre l’avantage au score, ce ne fut que logique et mérité. Bien sûr, on dira qu’en seconde mi-temps, il y eut les accélérations argentines qui ont permis aux Sud-américains de faire respecter la hiérarchie mais jamais ce ne fut au détriment d’une formation algérienne complètement dépassée par le rythme du jeu. Les Verts ont su «rester debout» devant les coups de boutoir de leurs adversaires et ont même réussi à réduire l’écart au score à un seul but, atténuant, largement, la lourdeur de la défaite qui n’avait, de la sorte, rien d’humiliant. Maintenant, il convient de ne pas se servir de cette prestation face aux Argentins pour croire que l’embellie de notre football a commencé.

    En 1982, nous avions battu la RFA et raté de peu la qualification pour le 2e tour du Mondial et nous avions pensé que nous étions partis pour être imbattables en Afrique. En 2007, nous en sommes à compter nos échecs qui n’arrêtent pas de s’aligner dans toutes les catégories. Dans l’équipe qui a joué mardi soir, en dehors de Hadjaoui, le gardien de but, tous les autres titulaires étaient des joueurs qui évoluent en Europe. Parmi ceux-ci seuls Daham et Zarabi sont des produits du championnat algérien, encore que le second nommé est en France depuis près de cinq ans où il a affiné son jeu.

    Nous n’avons aucune intention de critiquer cette venue en masse de joueurs expatriés. Nous ne répéterons jamais assez que ce sont des Algériens et qu’à ce titre, ils ont le droit de porter le maillot national s’ils ont les qualités nécessaires pour cela. Seulement si tous les entraîneurs qui passent par notre équipe nationale agissent ainsi c’est parce qu’au niveau de notre championnat ils ne trouvent pas de tels joueurs. Ce serait nous mentir que d’affirmer le contraire alors qu’à chaque week-end on a droit à des matches de championnat d’une affligeante médiocrité avec des joueurs qui commettent des erreurs individuelles que ne ferait pas un cadet en Europe.

    Tout cela est le résultat de l’abandon des clubs qu’on laisse faire du n’importe quoi et à qui on ne donne pas les moyens de se lancer dans une grande politique de formation. Alors, la sortie de l’équipe nationale face à l’Argentine n’a pas à être prise pour l’avènement d’une nouvelle ère pour notre football. Celui-ci a accusé un tel retard que ce n’est pas un exploit de son équipe nationale qui le propulserait vers le renouveau. Tout reste à faire dans la discipline et les pouvoirs publics, incarnés par le MJS, ont le devoir d’être aux côtés de la fédération dans l’opération dans laquelle celle-ci s’est lancée pour sa réhabilitation.

    Si on se contente de la bonne sortie face aux Argentins pour dire que tout va pour le mieux et qu’on préfère chercher des poux dans la tête da la FAF en se focalisant sur des histoires de textes à mettre en conformité, on est reparti pour de longues années de mise en veilleuse.

    Les Verts en regroupement lundi

    C’est ce lundi que l’équipe d’Algérie de football sera regroupée en vue de la préparation du match qui doit l’opposer samedi prochain à la Guinée au stade du 5-Juillet à partir de 21h00, dans le cadre des qualifications à la phase finale de la CAN-2008. Selon toute vraisemblance, l’entraîneur national, Jean-Michel Cavalli, fera appel au même groupe qui a pris part aux deux matches contre le Cap-Vert et contre l’Argentine. A noter que Saïfi, qui vient de se marier et qui n’était pas à Barcelone, sera de la partie. Qaunt à Belhadj qui n’avait pu jouer au Cap-Vert pour cause de suspension reprendra, bien sûr, sa place dans le groupe.

    Par L'Expression

  • #2
    Attention à la folie des grandeurs et aux jeux individuels pour se vendre devant des recruteurs qui seront là.
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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