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Le phénomène de la violence gangrène.

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  • Le phénomène de la violence gangrène.

    L’insécurité grandit dans certains quartiers de la ville d’Oran. La saison des canicules aidant, les actes de violence et les agressions commencent à se multiplier. Cela au grand dam des paisibles citoyens qui revendiquent davantage de présence policière, mais surtout une assistance permanente dans les cas extrêmes. En effet, les citoyens des différents quartiers se plaignent d’une certaine tergiversation dans le traitement des affaires qui sont posées aux différentes Sûretés urbaines.
    S’il est vrai que dans le cas des agressions, des investigations sont nécessaires, il reste tout de même impensable que des violences et des actes d’atteinte à l’ordre ciblés soient impunis. Ils sont de plus en plus de citoyens à être exacerbés par la passivité de certains commissariats vis-à-vis des délinquants qui commettent des méfaits au su et au vu de tout le monde. Ce phénomène social des délinquants récidivistes qui gangrène les cités à travers une violence quasi quotidienne empêche une quiétude parmi les riverains et rend invivable la ville d’Oran.
    La situation paraît sans issue et impossible à maîtriser. a priori, il y a une absence totale de réaction de la part des services de sécurité, notamment police et gendarmerie, occupés à étoffer leurs bilans par les opérations antibanditisme au détriment de la sécurité des habitants au sein même de leurs cités. Une telle passivité n’a pas manqué d’encourager ces jeunes délinquants qui sèment la terreur dans les cités, narguant les riverains et provoquant des bagarres gigantesques impressionnantes. «A chaque fois que ces délinquants se bagarrent c’est toute la cité qui paye. Nous avons beau téléphoner au commissariat de police, mais rien n’y fait. Ils ne se soucient de rien. Nous avons vraiment le moral au plus bas et nous ne savons même pas quoi faire. Même nos plaintes ne servent plus rien comme si ces délinquants avaient des personnalités bienveillantes qui les protègent et les encouragent à cela», notent des habitants de la cité des 350 logements de Yaghmorassen, située juste à côté du nouveau siège de la Sûreté urbaine pourtant. Selon des témoignages de citoyens qui ont déposé plusieurs plaintes contre les mêmes récidivistes, «ces délinquants ont des parents qui entretiennent des contacts permanents avec certains officiers de police. Ce qui explique cette inaction vis-à-vis de ces délinquants», notent des habitants outrés par cette passivité des services de police. Régulièrement, des bagarres géantes et prolongées ont lieu dans ces cités sans que les services de police interviennent.
    Il y a quelque temps, le vol commis dans une maison d’un député dont la femme est sœur d’un officier supérieur de l’armée a vu la mobilisation des éléments de toute une brigade de gendarmerie de cette cité, appuyés par d’autres éléments des services de sécurité. A cela s’est ajouté l’appareil de la justice et les services de police. C’est cette même brigade qui avait refusé d’intervenir dans une bagarre où il y a eu lieu des blessés et des désagréments immenses pour les riverains sous prétexte «que ce n’était pas de son ressort, ni sa zone d’intervention» ! Une force de sécurité à deux vitesses qui n’inspire pas la confiance des citoyens qui ne sont pas aussi crédules qu’ils paraissent.
    De leur côté, certains policiers et autres officiers de police que nous avons pu aborder nous ont déclaré : «Nous aussi nous avons nos propres problèmes. Il y a eu des affaires où nous avons pris l’initiative d’intervenir et nous n’en avons récolté que des problèmes. Certains de nos collègues ont même été radiés et emprisonnés à la suite de complications. C’est pour cela que nous craignons à chaque fois d’intervenir dans des conflits et des bagarres ou des affaires suspectes. Car nous savons qu’à chaque fois nous risquons de faire les frais des ambitions démesurées des uns et des autres», note un officier de police.
    Entre les attentes légitimes des habitants des cités et quartiers de la ville et les explications, somme toute justifiées des services de police c’est la question de la sécurité des personnes et des biens qui est à l’ordre du jour.


    M. O. La Tribune.


  • #2
    ..pessimisme..

    Et malheureusement..elle continuera a gangrené..
    dans les pays riches comme en Europe ou aux Etats Unis, elle gangrène les quartier "pauvre"...alors chez nous dans un pays pauvre..elle gangrène tous le pays..et comme ce notre niveau de vie général n'est pas près de s'ameloioré..et bien automatiquement...la violence va prendre le pas...

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