samedi 9 juin 2007, 13h27
ALGER (AFP) - Une trentaine d'islamistes armés en fuite ont été condamnés à mort jeudi par la justice algérienne alors que les services de sécurité ont, de nouveau, appelé samedi par SMS les Algériens à les dénoncer.
"Message des forces de sécurité: Cher(e) citoyen (ne), nos frères souffrent du résidu des terroristes en fuite. Le devoir vous appelle à signaler toute menace. Appeler numéro gratuit 1590", peut-on lire sur ce message SMS envoyé samedi aux Algériens sur leurs téléphones portables.
Ce message avait été utilisé pour la première fois le 17 avril, à la suite des attentats-suicide du 11 avril à Alger qui avaient fait 30 morts et plus de 220 blessés.
Ces nouveaux SMS interviennent quelques jours après un attentat à la bombe mercredi à la gare routière de Tizi Ouzou (Kabylie, est d'Alger), non-loin d'un commissariat de police, qui avait fait un mort, un policier, et huit blessés.
Il intervient, également, après l'assassinat de trois gardes communaux, tués jeudi dans l'explosion d'une bombe au maquis de Beni K'sila, près de Tizi Ouzou, et la mort d'un ancien membre du Front islamique du djihad armé (FIDA), Abderrahmane Bellemou, abattu par les forces de sécurité dans la région voisine de Boumerdès. Entre 1992 et 1998, ce groupe avait assassiné des dizaines d'intellectuels, dont plus d'une cinquantaine de journalistes.
Parallèlement, les tribunaux ont accéléré les procédures contre les islamistes armés en fuite, en condamnant à mort jeudi par contumace une trentaine d'entre eux, dont trois "émirs" (chefs).
Vingt-trois, dont les "émirs" Abelmalek Gouri dit Khaled, Hachemi Hachemi alias Soheib, et Youcef Ouchahi, ont été condamnés par le tribunal de Boumerdès. Six autres ont été condamnés par le tribunal de Jijel (est). Tous sont notamment accusés de formation et appartenance à un groupe terroriste, assassinat, meurtre avec préméditation et guet-apens, destruction de biens publics.
En mars, une vingtaine d'islamistes armés avaient déjà été condamnés à mort par contumace, dont 14 impliqués dans un massacre à Alger, le chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Abdelmalek Droukdal alias Abou Mossaab Abdelouadoud, le fondateur de ce groupe Hassan Hattab, et son chef pour la "zone Sahara" Mokhtar Belmokhtar, dit Laouar (le borgne).
La peine de mort n'a pas été exécutée en Algérie depuis août 1993, lorsque sept islamistes avaient été passés par les armes après avoir été reconnus coupables dans le dossier de l'attentat à la bombe contre l'aéroport international d'Alger qui avait fait 9 morts et une trentaine de blessés en août 1992.
Les hommes du GSPC (groupe rallié depuis septembre à Al-Qaïda) sont repliés dans le quadrilatère kabyle, région montagneuse, difficile d'accès délimitée par les villes de Boumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira (est et sud-est d'Alger) où ils multiplient les attentats.
Au moins 6 membres des forces de sécurité y ont été tués depuis début juin, alors que l'armée ne cesse de mener des ratissages dans les maquis pour débusquer les "derniers terroristes en fuite", dont le nombre est estimé à quelque 300 hommes.
Depuis l'annonce de son ralliement à la nébuleuse de Oussama Ben Laden, sous le nom de "Branche armée d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique", le GSPC a revendiqué plusieurs attentats meurtriers, dont celui du 11 avril et les sept attentats contre des gendarmeries et des commissariats en Kabylie qui avaient fait six mort en février.
ALGER (AFP) - Une trentaine d'islamistes armés en fuite ont été condamnés à mort jeudi par la justice algérienne alors que les services de sécurité ont, de nouveau, appelé samedi par SMS les Algériens à les dénoncer.
"Message des forces de sécurité: Cher(e) citoyen (ne), nos frères souffrent du résidu des terroristes en fuite. Le devoir vous appelle à signaler toute menace. Appeler numéro gratuit 1590", peut-on lire sur ce message SMS envoyé samedi aux Algériens sur leurs téléphones portables.
Ce message avait été utilisé pour la première fois le 17 avril, à la suite des attentats-suicide du 11 avril à Alger qui avaient fait 30 morts et plus de 220 blessés.
Ces nouveaux SMS interviennent quelques jours après un attentat à la bombe mercredi à la gare routière de Tizi Ouzou (Kabylie, est d'Alger), non-loin d'un commissariat de police, qui avait fait un mort, un policier, et huit blessés.
Il intervient, également, après l'assassinat de trois gardes communaux, tués jeudi dans l'explosion d'une bombe au maquis de Beni K'sila, près de Tizi Ouzou, et la mort d'un ancien membre du Front islamique du djihad armé (FIDA), Abderrahmane Bellemou, abattu par les forces de sécurité dans la région voisine de Boumerdès. Entre 1992 et 1998, ce groupe avait assassiné des dizaines d'intellectuels, dont plus d'une cinquantaine de journalistes.
Parallèlement, les tribunaux ont accéléré les procédures contre les islamistes armés en fuite, en condamnant à mort jeudi par contumace une trentaine d'entre eux, dont trois "émirs" (chefs).
Vingt-trois, dont les "émirs" Abelmalek Gouri dit Khaled, Hachemi Hachemi alias Soheib, et Youcef Ouchahi, ont été condamnés par le tribunal de Boumerdès. Six autres ont été condamnés par le tribunal de Jijel (est). Tous sont notamment accusés de formation et appartenance à un groupe terroriste, assassinat, meurtre avec préméditation et guet-apens, destruction de biens publics.
En mars, une vingtaine d'islamistes armés avaient déjà été condamnés à mort par contumace, dont 14 impliqués dans un massacre à Alger, le chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Abdelmalek Droukdal alias Abou Mossaab Abdelouadoud, le fondateur de ce groupe Hassan Hattab, et son chef pour la "zone Sahara" Mokhtar Belmokhtar, dit Laouar (le borgne).
La peine de mort n'a pas été exécutée en Algérie depuis août 1993, lorsque sept islamistes avaient été passés par les armes après avoir été reconnus coupables dans le dossier de l'attentat à la bombe contre l'aéroport international d'Alger qui avait fait 9 morts et une trentaine de blessés en août 1992.
Les hommes du GSPC (groupe rallié depuis septembre à Al-Qaïda) sont repliés dans le quadrilatère kabyle, région montagneuse, difficile d'accès délimitée par les villes de Boumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira (est et sud-est d'Alger) où ils multiplient les attentats.
Au moins 6 membres des forces de sécurité y ont été tués depuis début juin, alors que l'armée ne cesse de mener des ratissages dans les maquis pour débusquer les "derniers terroristes en fuite", dont le nombre est estimé à quelque 300 hommes.
Depuis l'annonce de son ralliement à la nébuleuse de Oussama Ben Laden, sous le nom de "Branche armée d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique", le GSPC a revendiqué plusieurs attentats meurtriers, dont celui du 11 avril et les sept attentats contre des gendarmeries et des commissariats en Kabylie qui avaient fait six mort en février.
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