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Des collégiens âgés entre 14 et 15 ans sont enrôlés par le GSPC et ont même été entraînés pour apprendre à manier des armes dans les maquis de la wilaya de Boumerdès. Les services de la Police judiciaire de la wilaya de Boumerdès viennent d’arrêter à Thénia 13 jeunes, dont 10 sont des collégiens, à l’issue d’une enquête qui a duré presque deux mois. “C’est un travail de titan car c’est pour la première fois que des enfants innocents sont enrôlés par l’ex-GSPC qui a du mal à recruter des jeunes plus âgés”, expliquent nos interlocuteurs qui précisent que ces mineurs étaient prêts à commettre des actions sur le terrain. Parmi ces enfants figurent un élève âgé de 14 ans, cinq autres élèves âgés de 15 ans, deux autres âgés de 16 ans, quatre âgés de 17 ans et un seul âgé de 18 ans. Seuls trois de ces éléments expulsés l’année dernière de l’école ont été placés sous mandat de dépôt bien qu’ils soient mineurs.
Mais la réglementation en matière de lutte antiterrorisme considère les jeunes âgés de 16 et 17 ans comme majeurs et sont traités en tant que tels. Les services de la Police judiciaire ont toutefois relâché provisoirement les 10 autres collégiens après avoir été interrogés en présence de leurs parents. La plupart de ces éléments sont natifs de la ville de Thénia et seulement deux d’entre eux résident à la périphérie de la ville. Lors des perquisitions effectuées dans leurs domiciles, les éléments de la Police judiciaire ont récupéré cinq téléphones portables, des billets de banque en dinars, des CD sur les activités de l’ex-GSPC, sur al-Qaïda et d’autres CD dispensant des cours d’entraînements et autres leçons sur al-Qaïda. Parmi ces enfants, trois d’entre eux avaient déjà reçu des noms de terroristes d’al-qaïda comme le jeune G. A. appelé Abou Djellala ou B. A. surnommé Billal ou encore B. A. appelé Omar. Nos sources indiquent que les téléphones portables ont été offerts gracieusement aux collégiens par Gouri Abdelmalek et ses adjoints. Les enfants étaient endoctrinés et recevaient régulièrement des cours, et certains d’entre eux se sont entraînés au maniement des PA et des kalachnikovs dans le maquis de Ouled Salah et Béni Daoud sur les hauteurs de Thenia. Ils recevaient également des leçons sur la manière de transporter et de poser une bombe.
Ces collégiens ont participé à plusieurs actions terroristes en fournissant des informations sur le mouvement des policiers et militaires, mais aussi sur des entrepreneurs ciblés par les terroristes. Nos sources ont cité l’exemple de ce commerçant T. B. qui se trouvait dans son magasin lorsque des terroristes se sont présentés à lui et l’ont contraint à les accompagner. “Il a été donné par les deux collégiens qui étaient dans le magasin avec leurs cartables”, affirment nos sources qui précisent que ces collégiens étaient payés au début entre 2 000 et 3 000 DA pour chacune des opérations auxquelles ils participaient. Mais ils ont fini par tomber dans le piège de l’endoctrinement. Selon nos sources, les treize jeunes adolescents qui étaient encadrés par l’“émir” de la phalange “seria” de Thenia, Gouri Abdelmalek dit Khaled, étaient préparés pour d’éventuelles opérations suicidaires. “Ces enfants étaient en fait recrutés pour d’éventuels attentats comme ceux commis en Irak, car ils faisaient partie de la catégorie dite suicidaire”, affirment encore nos interlocuteurs. Les parents sont interpellés pour plus de vigilance et doivent surtout surveiller en permanence les mouvements de leurs enfants. L’école et les enseignants sont eux aussi appelés à jouer leur rôle pleinement afin d’éviter à des innocents de tomber dans le piège des tueurs.
source : Liberté
Mais la réglementation en matière de lutte antiterrorisme considère les jeunes âgés de 16 et 17 ans comme majeurs et sont traités en tant que tels. Les services de la Police judiciaire ont toutefois relâché provisoirement les 10 autres collégiens après avoir été interrogés en présence de leurs parents. La plupart de ces éléments sont natifs de la ville de Thénia et seulement deux d’entre eux résident à la périphérie de la ville. Lors des perquisitions effectuées dans leurs domiciles, les éléments de la Police judiciaire ont récupéré cinq téléphones portables, des billets de banque en dinars, des CD sur les activités de l’ex-GSPC, sur al-Qaïda et d’autres CD dispensant des cours d’entraînements et autres leçons sur al-Qaïda. Parmi ces enfants, trois d’entre eux avaient déjà reçu des noms de terroristes d’al-qaïda comme le jeune G. A. appelé Abou Djellala ou B. A. surnommé Billal ou encore B. A. appelé Omar. Nos sources indiquent que les téléphones portables ont été offerts gracieusement aux collégiens par Gouri Abdelmalek et ses adjoints. Les enfants étaient endoctrinés et recevaient régulièrement des cours, et certains d’entre eux se sont entraînés au maniement des PA et des kalachnikovs dans le maquis de Ouled Salah et Béni Daoud sur les hauteurs de Thenia. Ils recevaient également des leçons sur la manière de transporter et de poser une bombe.
Ces collégiens ont participé à plusieurs actions terroristes en fournissant des informations sur le mouvement des policiers et militaires, mais aussi sur des entrepreneurs ciblés par les terroristes. Nos sources ont cité l’exemple de ce commerçant T. B. qui se trouvait dans son magasin lorsque des terroristes se sont présentés à lui et l’ont contraint à les accompagner. “Il a été donné par les deux collégiens qui étaient dans le magasin avec leurs cartables”, affirment nos sources qui précisent que ces collégiens étaient payés au début entre 2 000 et 3 000 DA pour chacune des opérations auxquelles ils participaient. Mais ils ont fini par tomber dans le piège de l’endoctrinement. Selon nos sources, les treize jeunes adolescents qui étaient encadrés par l’“émir” de la phalange “seria” de Thenia, Gouri Abdelmalek dit Khaled, étaient préparés pour d’éventuelles opérations suicidaires. “Ces enfants étaient en fait recrutés pour d’éventuels attentats comme ceux commis en Irak, car ils faisaient partie de la catégorie dite suicidaire”, affirment encore nos interlocuteurs. Les parents sont interpellés pour plus de vigilance et doivent surtout surveiller en permanence les mouvements de leurs enfants. L’école et les enseignants sont eux aussi appelés à jouer leur rôle pleinement afin d’éviter à des innocents de tomber dans le piège des tueurs.
source : Liberté
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