Tweet
Les entreprises allemandes ont bien vendu encore en avril dernier des milliers de machines outils et autres bien d'équipement à des pays comme la Chine, en plein rattrapage économique, mais pas autant qu'en mars. C'est ce qui ressort des derniers chiffres qui viennent de paraître en ce qui concerne la balance commerciale outre-Rhin. L'excédent commercial de l'Allemagne est ainsi ressorti à seulement 15 milliards d'euro, contre 18,5 milliards en mars, soit une progression de 0,9%.
Si les économistes sont un peu déçus - ils s'attendaient dans leur ensemble à une augmentation de l'ordre de 1,5%, ils ne sont pas alarmistes pour autant. D'abord, contrairement à la France, la balance commerciale allemande est encore très excédentaire, et ensuite, les raisons de ce léger reflux sont évidentes. Après la percée de l'an dernier, les exportations allemandes ont logiquement tendance à s'essouffler, d'une part, et de l'autre, la demande extérieure, en particulier américaine, s'essouffle elle aussi, du fait de la moindre croissance économique outre-Atlantique. La demande asiatique en revanche, reste ferme. Enfin, il ne faut pas oublier l'effet "change": depuis la mi-janvier, l'euro s'est apprécié de 4,7% face au dollar. De quoi pénaliser les prix allemands à l'exportation dans la zone dollar.
Recul de la production industrielle en avrilAlors que les analystes tablaient sur une hausse de 0 ,5%, c'est une baisse de 2,3% qu'a enregistré la production industrielle allemande en avril. Il était cependant normal, après cinq mois consécutifs de hausse, qu'elle s'essouffle quelque peu, estiment les experts. Le reflux d'avril est essentiellement dû à une baisse de la production dans le bâtiment, qui a reculé de 2,9% sur un mois. Au cours d'un hiver particulièrement doux, la production a tourné à plein régime dans ce secteur ces derniers mois, pour du coup ralentir quelque peu ces semaines passées. Dans l'industrie, le phénomène s'explique plutôt par des jours de congés supplémentaire sur la période considérée et qui ont donc biaisé les chiffres. Les autorités allemandes restent néanmoins confiantes : la demande industrielle reste bien orientée même si les carnets de commandes sont un peu moins rempli qu'auparavant. Les entrées de commandes rendues publique en milieu de semaine, sont en baisse de 1,2% en avril. Le gouvernement s'attend d'ailleurs à une croissance du PIB de 2,3% cette année.
source : La Tribune
Si les économistes sont un peu déçus - ils s'attendaient dans leur ensemble à une augmentation de l'ordre de 1,5%, ils ne sont pas alarmistes pour autant. D'abord, contrairement à la France, la balance commerciale allemande est encore très excédentaire, et ensuite, les raisons de ce léger reflux sont évidentes. Après la percée de l'an dernier, les exportations allemandes ont logiquement tendance à s'essouffler, d'une part, et de l'autre, la demande extérieure, en particulier américaine, s'essouffle elle aussi, du fait de la moindre croissance économique outre-Atlantique. La demande asiatique en revanche, reste ferme. Enfin, il ne faut pas oublier l'effet "change": depuis la mi-janvier, l'euro s'est apprécié de 4,7% face au dollar. De quoi pénaliser les prix allemands à l'exportation dans la zone dollar.
Recul de la production industrielle en avrilAlors que les analystes tablaient sur une hausse de 0 ,5%, c'est une baisse de 2,3% qu'a enregistré la production industrielle allemande en avril. Il était cependant normal, après cinq mois consécutifs de hausse, qu'elle s'essouffle quelque peu, estiment les experts. Le reflux d'avril est essentiellement dû à une baisse de la production dans le bâtiment, qui a reculé de 2,9% sur un mois. Au cours d'un hiver particulièrement doux, la production a tourné à plein régime dans ce secteur ces derniers mois, pour du coup ralentir quelque peu ces semaines passées. Dans l'industrie, le phénomène s'explique plutôt par des jours de congés supplémentaire sur la période considérée et qui ont donc biaisé les chiffres. Les autorités allemandes restent néanmoins confiantes : la demande industrielle reste bien orientée même si les carnets de commandes sont un peu moins rempli qu'auparavant. Les entrées de commandes rendues publique en milieu de semaine, sont en baisse de 1,2% en avril. Le gouvernement s'attend d'ailleurs à une croissance du PIB de 2,3% cette année.
source : La Tribune