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Les épreuves de la session 2007 du bac en Algérie ont été entamées, hier, et se poursuivront jusqu’à mercredi prochain dans les 2.070 centres d’examen répartis à travers le pays. Hier matin, le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a donné le coup d’envoi de cette session en assistant à l’ouverture de l’enveloppe de la première épreuve en littérature arabe au lycée Mohamed Boudiaf à Dar El-Beïda dans la capitale. Le ministre a déclaré, à cette occasion, que son département espère atteindre un taux de réussite de 70% au baccalauréat, à moyen terme, au niveau national.
Certaines wilayas enregistrent déjà un taux de réussite de près de 70%, alors que d’autres, par contre, n’arrivent pas à dépasser la barre des 50%. Le ministère de l’Education nationale table, en fait, sur un taux de réussite national de 75% dans le cycle secondaire d’ici 2015, mais selon les responsables de ce département cet objectif risque facilement d’être atteint en 2010. Pour cette session 2007, certaines informations circulent sur un taux de réussite entre 55 et 60% avec une hausse de près de 10% par rapport à l’année passée qui a enregistré un taux de réussite général de 51,15%. Dans l’enseignement technique, ce taux avait même dépassé les 56% au niveau national, l’année dernière. En effet, le taux de réussite dans cet examen décisif est en constante hausse, ces dernières années, et on s’éloigne peu à peu des 37,28% de taux de réussite de la session 2005.
L’autre raison qui peut expliquer le «souhait» du ministère d’avoir un taux de réussite important, cette année, est que cette session 2007 est la dernière avant l’intégration des nouveaux programmes de la réforme scolaire dans la troisième année secondaire. Les quinze filières de la 3ème année secondaire seront réduites à six l’année prochaine et, de ce fait, le ministère n’a aucun intérêt d’avoir sur les bras des milliers de recalés de l’ancien système. Et même si le ministère s’est engagé à donner une deuxième chance aux recalés de cette session en leur permettant de refaire l’année dans des classes «normales» avec les anciens programmes, il n’empêche qu’un taux important d’échec dans cette session peut être un sérieux obstacle pour l’application des nouveaux programmes de la réforme scolaire.
A dire vrai, le ministère de l’Education ne souhaite pas seulement un fort taux de réussite, mais a besoin de cet important taux de passage au bac pour s’assurer la dernière retouche de la réforme scolaire dans le secondaire. D’ailleurs, hier, le ministre a déclaré à la presse qu’il souhaitait «une amélioration cette année des résultats du baccalauréat, même d’un seul point par rapport à l’année dernière», ajoutant que cette session 2007 revêt un caractère «décisif et majeur».
Abordant la réforme scolaire, il a assuré qu’elle «commence, peu à peu, à donner ses fruits». La preuve, selon ce même responsable, est que le taux de déperdition scolaire a reculé au niveau du cycle secondaire, alors que le nombre des candidats scolarisés a augmenté cette année de plus de 18.000 élèves. A noter que les candidats libres représentent, cette année, 37,60% du nombre total des candidats inscrits, soit une hausse de 80% par rapport à l’année dernière.
source : le quotidien d'Oran
Certaines wilayas enregistrent déjà un taux de réussite de près de 70%, alors que d’autres, par contre, n’arrivent pas à dépasser la barre des 50%. Le ministère de l’Education nationale table, en fait, sur un taux de réussite national de 75% dans le cycle secondaire d’ici 2015, mais selon les responsables de ce département cet objectif risque facilement d’être atteint en 2010. Pour cette session 2007, certaines informations circulent sur un taux de réussite entre 55 et 60% avec une hausse de près de 10% par rapport à l’année passée qui a enregistré un taux de réussite général de 51,15%. Dans l’enseignement technique, ce taux avait même dépassé les 56% au niveau national, l’année dernière. En effet, le taux de réussite dans cet examen décisif est en constante hausse, ces dernières années, et on s’éloigne peu à peu des 37,28% de taux de réussite de la session 2005.
L’autre raison qui peut expliquer le «souhait» du ministère d’avoir un taux de réussite important, cette année, est que cette session 2007 est la dernière avant l’intégration des nouveaux programmes de la réforme scolaire dans la troisième année secondaire. Les quinze filières de la 3ème année secondaire seront réduites à six l’année prochaine et, de ce fait, le ministère n’a aucun intérêt d’avoir sur les bras des milliers de recalés de l’ancien système. Et même si le ministère s’est engagé à donner une deuxième chance aux recalés de cette session en leur permettant de refaire l’année dans des classes «normales» avec les anciens programmes, il n’empêche qu’un taux important d’échec dans cette session peut être un sérieux obstacle pour l’application des nouveaux programmes de la réforme scolaire.
A dire vrai, le ministère de l’Education ne souhaite pas seulement un fort taux de réussite, mais a besoin de cet important taux de passage au bac pour s’assurer la dernière retouche de la réforme scolaire dans le secondaire. D’ailleurs, hier, le ministre a déclaré à la presse qu’il souhaitait «une amélioration cette année des résultats du baccalauréat, même d’un seul point par rapport à l’année dernière», ajoutant que cette session 2007 revêt un caractère «décisif et majeur».
Abordant la réforme scolaire, il a assuré qu’elle «commence, peu à peu, à donner ses fruits». La preuve, selon ce même responsable, est que le taux de déperdition scolaire a reculé au niveau du cycle secondaire, alors que le nombre des candidats scolarisés a augmenté cette année de plus de 18.000 élèves. A noter que les candidats libres représentent, cette année, 37,60% du nombre total des candidats inscrits, soit une hausse de 80% par rapport à l’année dernière.
source : le quotidien d'Oran