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Sonatrach ambitionne de devenir un des premiers fournisseurs des Etats-Unis d’Amérique en triplant d’ici 2015 les exportations de gaz naturel liquéfié à destination de ce pays, selon Oxford Business Group, qui a consacré un long article à la question.
De quatre milliards de mètres cubes actuellement, les livraisons de GPL augmenteront progressivement pour atteindre douze milliards à cette échéance. En dépit de la concurrence des producteurs moyen-orientaux, qui ont beaucoup investi ces dix dernières années dans la filière de la liquéfaction, Sonatrach parviendra à se maintenir, voire améliorer son rang pour figurer parmi les plus grands fournisseurs de gaz naturel liquéfié des Etats-Unis. Avec un aussi important débouché pour son gaz, on comprend que Sonatrach ne soit pas trop inquiétée par les tergiversations de l’Espagne à propos des prix ou des conditions de transport, en violation de clauses contractuelles préalablement négociées et entendues. Au bout du compte, Sonatrach ne verrait pas d’un mauvais œil ce conflit commercial qui pourrait lui permettre à raison de convertir en gaz liquéfié les quantités de gaz naturel que devait acheter l’Espagne. Elle ne le ferait évidemment que si les négociations avec les autorités espagnoles venaient à échouer et si l’arbitrage international qu’elle vient de solliciter tranche en faveur de Sonatrach, mais plus largement encore, le gouvernement algérien tient au maintien des bonnes relations avec ses clients européens, notamment ceux de la rive sud de la Méditerranée avec qui des actions de partenariat aussi importantes que diversifiées sont engagées ou sur le point de l’être. Il est cependant clair que Sonatrach en tant que firme cherchera avant tout ce qui arrange le mieux ses affaires. Et de ce point de vue, le marché américain qui consomme environ 2 milliards de mètres cubes de gaz chaque jour et qui demandera encore plus dans les toutes prochaines années, est autrement plus attractif. Avec une production de 85 milliards de mètres cubes au lieu des 62 milliards actuels, Sonatrach aura de quoi satisfaire aussi bien les pays d’Europe en gaz naturel qui continuera à leur parvenir par les gazoducs que les Etats-Unis d’Amérique qui recevront par méthaniers, des quantités de gaz liquéfié chaque année plus importantes.
De quatre milliards de mètres cubes actuellement, les livraisons de GPL augmenteront progressivement pour atteindre douze milliards à cette échéance. En dépit de la concurrence des producteurs moyen-orientaux, qui ont beaucoup investi ces dix dernières années dans la filière de la liquéfaction, Sonatrach parviendra à se maintenir, voire améliorer son rang pour figurer parmi les plus grands fournisseurs de gaz naturel liquéfié des Etats-Unis. Avec un aussi important débouché pour son gaz, on comprend que Sonatrach ne soit pas trop inquiétée par les tergiversations de l’Espagne à propos des prix ou des conditions de transport, en violation de clauses contractuelles préalablement négociées et entendues. Au bout du compte, Sonatrach ne verrait pas d’un mauvais œil ce conflit commercial qui pourrait lui permettre à raison de convertir en gaz liquéfié les quantités de gaz naturel que devait acheter l’Espagne. Elle ne le ferait évidemment que si les négociations avec les autorités espagnoles venaient à échouer et si l’arbitrage international qu’elle vient de solliciter tranche en faveur de Sonatrach, mais plus largement encore, le gouvernement algérien tient au maintien des bonnes relations avec ses clients européens, notamment ceux de la rive sud de la Méditerranée avec qui des actions de partenariat aussi importantes que diversifiées sont engagées ou sur le point de l’être. Il est cependant clair que Sonatrach en tant que firme cherchera avant tout ce qui arrange le mieux ses affaires. Et de ce point de vue, le marché américain qui consomme environ 2 milliards de mètres cubes de gaz chaque jour et qui demandera encore plus dans les toutes prochaines années, est autrement plus attractif. Avec une production de 85 milliards de mètres cubes au lieu des 62 milliards actuels, Sonatrach aura de quoi satisfaire aussi bien les pays d’Europe en gaz naturel qui continuera à leur parvenir par les gazoducs que les Etats-Unis d’Amérique qui recevront par méthaniers, des quantités de gaz liquéfié chaque année plus importantes.
Nordine Grim (El Watan)
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