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Deuxième jour d'examen du bac en Algérie

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  • Deuxième jour d'examen du bac en Algérie

    Les épreuves dites de «l’artillerie lourde» ont débuté, hier, pour les candidats à l’examen du baccalauréat.

    Après avoir subi deux matières littéraires, à savoir les langues arabe et anglaise, les lycéens ont planché le deuxième jour d’examen sur les sujets de mathématiques.

    Dès la sortie des centres d’examen, après trois heures de concentration, les commentaires vont bon train sur la difficulté des sujets proposés. Ils ont comporté deux exercices en plus de la fonction.

    Pour la filière sciences naturelles et de la vie, l’enjeu est important avec un coefficient quatre.D’autant plus que la mémorable erreur ayant été constatée l’année dernière dans cette matière est encore vivace. Ce qui a obligé de revoir le barème en gratifiant chaque élève de deux points. Salah, lycéen, qui repasse cet examen pour la troisième fois, estime, de prime abord que le sujet était «difficile». Déprimé, ne voulant pas trop en parler, c’est son camarade qui relativise. «La vérité est que c’est facile pour ceux qui ont révisé. »

    Mais une situation paradoxale est vécue par d’autres candidats. A l’image de Meriem rencontrée dans les escaliers du centre d’examen du lycée Emir-Abdelkader. Cette élève d’El-Arkam-Mahroumi de Bologhine, un peu déçue, répond : «C’était tellement facile que je n’ai pas travaillé. » Pour se consoler, elle ajoute : «J’ai travaillé sur des sujets beaucoup plus difficiles.» Habitant Aïn Benian, elle est obligée de déjeuner dans une pizzeria et d’attendre aux abords de ce centre d’examen pour passer les épreuves de l’après-midi. Cahiers et polycopies entre les mains, elle révise tant bien que mal pour entamer l'épreuve d’histroire-géo en compagnie de son amie.

    Les réflexions de certains de leurs camarades relatives à une fuite des sujets leur sont parvenues. Elles en ont entendu parler mais n’ont pas voulu y faire attention. Comme la plupart des candidats, elles se disent que comme chaque année ce ne sont que des rumeurs. Mais pour d’autres, le sujet est pris vraiment au sérieux. «Je n’y ai pas prêté attention au début mais aujourd’hui, (hier, ndlr), la donne a changé. J’ai reçu, samedi soir, un coup de fil d’une amie me disant qu’il y aura une fonction logarithmique », a-t-elle expliqué. Et de s’exclamer : «Ce qui est le cas !» Pour elle, il ne s’agit nullement d’une coïncidence : «Et selon mon amie, pour histoire-géo, il y aura la guerre froide et les groupements économiques.

    Quant à la matière de philosophie, le sujet d’examen portera sur les systèmes économiques et l’emploi. Pour la matière sciences naturelles, l’examen traitera de l’immunité et l’hérédité.» Elle ne sera pas contredite par Lamia, lycéenne d’Ibn Khaldoun. Elle affirme : «Les coups de téléphone y faisant état ont commencé durant le week-end dernier. Un membre de ma famille m’a appelé d’une autre wilaya me disant que des rumeurs circulaient sur une fuite de sujets à Alger.»

    Loin de la rumeur de La Casbah, le centre d’examen du lycée Bedjaoui, de la commune d’El Madania a accueilli les candidats libres. Ils représentent 37% du nombre total des candidats. Rencontrés au monument des martyrs, plusieurs de ces candidats se sont regroupés pour réviser. «Pour ceux qui ont étudié, c’était facile», affirme Salah-Eddine, alias Layi Payo de son nom artistique. En plus de travailler dans le monde de la nuit, il a tenu à repasser encore une fois le bac.

    Assia est du même avis. En parallèle à son stage d’infographie, elle a révisé durant toute l’année pour cet ultime examen qu’elle tient à décrocher. Pour Hamida, Mohamed et Khaled, candidats libres également, et qui passent pour la troisième fois le baccalauréat, le plus dur reste à venir. Pour eux, il s’agit avant tout de garder la concentration jusqu’au dernier jour.

    A quarante minutes du début des épreuves d’histoire-géo, les élèves du lycée technique Ibn-El-Haythem révisent encore en plaisantant. Aux abords du lycée Rouchaï-Boualem, leur centre d’examen, l’ambiance est sereine. Narimane, de la filière sciences mécaniques, a le sourire aux lèvres : «Franchement, pour nous, le sujet des maths a été facile. » Et c’est par ce sourire qu’elle rejoint le centre d’examen en espérant que celui d’histoire-géo sera également abordable.

    Par Le soir

  • #2
    Quelqu'un aurait les sujets?

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