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Autoroute dans le Parc National d’El Kala

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  • Autoroute dans le Parc National d’El Kala

    El watan _ le 12 juin 2007

    La mobilisation s’organise à travers la Chaîne III

    Quelles que soient la teneur des études d’impact ou toutes les autres qui ont été menées, les avis d’experts et de responsables, les autorisations administratives, et quelles que soient les garanties données pour ne pas faire de gâchis, une autoroute ne peut pas traverser un parc national parce que ce ne serait plus une aire protégée digne de ce classement car elle aura failli à son objectif principal : la conservation de la nature. »

    Voilà ce qui peut résumer les débats de l’émission Impact animée par notre confrère de la Chaîne III, Hamid Belkessam, le lundi de 13h à 14h. Emission qui a permis aux auditeurs d’appendre que l’autoroute large de 100 m va traverser le parc sur plus de 20 km et à 1500 m des berges du lac Oubeira. Elle va tout simplement le couper en deux et anéantir son intégrité écologique. Le débat qui a réuni des représentants du ministère des Travaux publics, de l’Agence des autoroutes, du ministère de l’Environnement et de la Direction générale des forêts a été pour le moins très animé.

    Le sous-directeur des parcs nationaux a dû sortir tout l’arsenal juridique qui protège les parcs pour faire face à ce qui semble être un fait accompli par la seule existence d’études d’impact dont la teneur reste à prouver et les avis des autorités locales dont nul n’ignore la subordination naturelle face à ce type de projet. Beaucoup d’auditeurs interviendront dans l’émission surtout pour dénoncer le projet.

    Un député indigné dira qu’il s’agit là d’un véritable massacre contre lequel il compte avec des collègues lancer une pétition dans les travées de l’Assemblée. Hamid Belkessam propose de ne pas se précipiter car cela en vaut vraiment la peine, de surseoir à la réalisation de ce tronçon, de vérifier les études d’impact et si c’est nécessaire de demander l’avis des Algériens par référendum. Car il y a un choix à faire. Si on veut un parc national digne de ce nom, il faudra dévier l’autoroute vers le Sud en désenclavant au passage la zone de Dréan-Asfour-Bouhadjar, et la solution existe depuis 1987, selon un ancien directeur du parc national d’El Kala. Dans le cas contraire, il ne faudra plus parler de parc national, car celui-ci sera nécessairement déclassé de fait, comme celui de Braulio Camilo au Costa Rica, le plus riche du monde (50 000 ha, 6000 espèces végétales) parce qu’il est traversé par une autoroute, ou encore ces parcs brésiliens hérissés de puits de pétrole. On apprendra encore que des auditeurs s’apprêtent à lancer une pétition nationale qui sera adressée au président de la République.

    Slim Sadki
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Aux réserves de ceux qui veulent protéger le parc d’El-Kala, le représentant du ministère des Travaux publics rétorquait que ce n’était pas la première fois qu’un parc national devait être traversé par une autoroute, en donnant l’exemple d’un cas similaire au Québec.

    Le tracé de l’autoroute Est-Ouest commence à susciter des controverses. Après le prix qu’elle va coûter à l’État, maintenant c’est son tracé qui est remis en question. C’est surtout celui qui doit passer par le parc d’El-Kala (wilaya d’El-Tarf) qui suscite beaucoup de remous. On a pu avoir une idée sur la polémique que suscite ce tracé lors de l’émission hebdomadaire “Impact” de Hamid Belkacem sur les ondes de la Chaîne III.
    L’impression qui s’est dégagée au fil des discussions et du débat presque houleux entre les pros et les anti-tracé, c’est l’urgence de trouver une solution équitable pour départager entre “l’intérêt de l’État” et “la protection de la faune et la flore dans le pays”. D’ailleurs, l’animateur de l’émission a carrément lancé un appel pour l’organisation… d’un référendum sur la question. Aux réserves de ceux qui veulent protéger le parc d’El-Kala, le représentant du ministère des Travaux publics rétorquait que ce n’était pas la première fois qu’un parc national devait être traversé par une autoroute, en donnant l’exemple d’un cas similaire au Québec (d’ailleurs, il y a même un autre exemple au Costa Rica). Contourner le parc ou non, voilà la question qui est posée. Jusqu’à nouvel ordre, l’autoroute Est-Ouest passera par le parc d’El-Kala comme prévu sur le tracé. Les travaux ne sont pas encore arrivés au niveau du parc, mais ça ne va pas tarder puisque la fin des travaux est prévue pour 2009. Aussi, on ne peut que se poser des questions sur l’intérêt que suscite le parc, alors qu’il est en totale déperdition depuis qu’il a été promulgué officiellement parc national, soit depuis 1983. D’ailleurs, plusieurs routes (de moindres ampleurs qu’une autoroute, certes) ont été réalisées tout autour du parc sans que cela ait suscité des remous. Sans parler des moyens dérisoires mis à la disposition des responsables du parc pour pouvoir bien le gérer.
    Les associations de protection de l’environnement, pourtant nombreuses, donnent l’impression de ne pas s’intéresser au sujet qui, sous d’autres cieux, aurait suscité des “tempêtes”. Ainsi, nous nous sommes rapprochés du président de l’Anpep (Association nationale pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution dont le siège national se trouve à Annaba, soit à quelques kilomètres du parc), M. Halimi. Il ne semblait pas du tout au courant de la situation et ne pouvait rien nous dire. Il s’est contenté de nous dire : “Ce matin même, nous nous sommes réunis pour parler de ce cas. Nous allons nous rapprocher de la Direction de l’environnement de la wilaya d’El-Tarf pour en savoir plus.” On a aussi pris attache avec le directeur du parc national d’El-Kala, M. Bendjedid, qui n’a pas voulu aussi s’étaler sur le sujet, préférant nous orienter vers la Direction générale des forêts : “C’est ma tutelle et c’est à elle de vous donner de plus amples informations.”
    Ce que nous avons fait, mais aucun responsable n’était sur place pour pouvoir nous répondre.

    Salim KOUDIL liberte
    moi aussi j'ai trouver cette article
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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    • #3
      Bonsoir

      Investissement eco_destructeur !

      En toute franchise je ne comprendrais jamais les decision " stupides " qui émanent des "politicards" sans prendre en consideration l'environnement

      A l'ere où le monde entier se bat pour sauver la planéte , le gouverment algerien voudrait qu'on se taise devant le massacre ecologique qu'une autoroute risque de causé sur un trésor national , l'un des seul que possède l'algerie .

      Decidement c'est l’incompétence qui l'emporte dans ce bas monde , les solutions de facilités ont toujours etaient de rigeures face aux difficultées .

      Esperons qu'une solution sera trouver afin d'eviter une catastrophe ecologique .
      Dernière modification par l'imprevisible, 12 juin 2007, 15h39.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        et tu sais pas si on va payer en dinars ou en dollars ?
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          et tu sais pas si on va payer en dinars ou en dollars ?
          Non en Pesos mexicain, franchement quelle question !!!! :22:

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          • #6
            == MODERATION ==
            Evitez les attaques personnelles - Respectez la charte du forum.


            Mais pour le parc naturel d'el Kala, franchement ici en Algérie avant la venue de Bouteflika, personne ne s'intéressait aux éspaces verts ni à la préservation de la nature en général, le béton poussait partout, et les terres agricoles deviennent des terres de construction et la pollution à tous les niveaux battait son plein, les villes étaient sales, et l'environnement était le dernier des soucies du citoyen et des responsables aussi.

            L'ére de l'écologie en Algérie n'a commencé qu'avec l'ére de Bouteflika et cette manière de s'ériger contre le passage de ce tronçon d'autoroute est la seule manière que certains ont trouvé pour éspairer retarder la réalisation de ce méga projet stratégique pour l'Algérie, et se cachent derrière des motivations écologiques pour perturber ce projet.

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            • #7
              oui mais le parc de Kala , cirque de la medjerda est un lieu unique quasiment en mediterrannée.........faune et flore exceptionnels ...........espace protégé du vent du sud .
              Quand j'ai vu ce reportage sur ce lieu , j'ai été epoustouflé. Il faut faire quelques efforts sur le tracé et ça ira


              c'est comme la deforestation pour faire du bois de chauffage. Enfin le gaz de ville commence a atteindre des coins reculés . y a des choses mises en place en ce moment.......voilà une evolution positive

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              • #8
                ou t'as vu le reportag ?t'as pas un site pour voir le reportage?
                Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                • #9
                  kaiser sosi

                  Bonsoir
                  ou t'as vu le reportag ?t'as pas un site pour voir le reportage?
                  j'ai fais quelques petites recherches sur le parc cela te donnera deja une petite idée sur l'importance du site
                  regarde ici
                  http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=51581
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    c'etait un reportage sur une chaine française , une emission sur la nature mais attend je recherche un peu sur le net s'il y une reference qui renvoie à ce documentaire

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                    • #11
                      quoi ushwaia, talassa!!
                      merci l'imprevisible pour les infos!!je suis deja aller a el kala, et j'ai pu entrer dans tout les coin du parc, j'ai la chance de croiser kelke amis qui travaille chez un producteur et ils ont filmer tout les coins paradisaique del kala,et ils ont eu la gentilesse de venir avec eu!!quand au reportage qu'ils ont realiser, je crois que cete distiner a une chaine du golf !!
                      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                      • #12
                        Un parc national n'a pas de valeur, une resource inestimalle que la nautre a mis des millions d'annees a construire. Par contre ajouter quelques millions de dollars pour faire devier l'autoroute n'est pas un grand sacrifice vu qu'ils sont deja a plus de 14 millards de dollars.

                        Si j'etais en Algerie j'aurais etait dans ce parc, pris de milliers de photo et les poster sur partout sur internet, pour dire voila ce que vous aller detruire. J'ai visiter des dizaines de parc nationaux au USA, je n'ai pu que m'incliner devant les pionniers qui ont su preserver ces merveilles.

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                        • #13
                          La Méga désertification

                          posté par mendz
                          L'ére de l'écologie en Algérie n'a commencé qu'avec l'ére de Bouteflika et cette manière de s'ériger contre le passage de ce tronçon d'autoroute est la seule manière que certains ont trouvé pour éspairer retarder la réalisation de ce méga projet stratégique pour l'Algérie, et se cachent derrière des motivations écologiques pour perturber ce projet
                          De mieux en mieux le peuple veut détruire son economie ,le "Mega projet " en
                          question risque de detruire l'un des poumons de l'Algérie , et en parlera plus de Mega Projet économique , mais de Méga Catastrophe écologique

                          Le probléme de désertification ne va pas etre arrete par "le Mega projet"



                          En jaune : les déserts
                          En orangé : les zones menacées de désertification ;
                          La menace est d'autant plus forte que la couleur est plus foncée.


                          L'Algérie débordée par le désert (Libération 17/06/2006)

                          Capitale de l'Année de la désertification, Alger relance son vieux projet de "barrage vert" contre le Sahara.

                          "L'Algérien avance, le désert recule." Le slogan, en ces années de postindépendance, fit un succès. Le chantier lancé par le président Houari Boumediene en 1969 était, il est vrai, pharaonique : un "barrage vert" de 3 millions d'hectares, une barrière d'arbres de 1 200 kilomètres de long sur 20 de large, devait protéger le nord de l'Algérie de l'inexorable avancée du Sahara. Près de quatre décennies plus tard, Alger est désignée par l'ONU capitale de l'Année des déserts et de la désertification, dont le 17 juin est la journée mondiale.



                          Plus vaste pays d'Afrique après le Soudan, l'Algérie est concernée au premier chef. Une grande partie de son territoire 84 % est recouverte par les sables du désert le plus grand et le plus aride du monde : le Sahara, vieux d'au moins 7 millions d'années. Mais, si ses sites magiques font rêver, la désertification y prend des allures inquiétantes : près de 13 millions d'hectares du pays sont menacés par l'avancée du désert, tandis que 32 millions d'hectares de la zone steppique sont en danger de désertification, suscitant l'inquiétude quant à l'avenir de plus de 7 millions de personnes, dont la majorité vit de l'élevage.



                          Palmeraies. "Le désert avance, l'Algérien recule ", résume aujourd'hui un expert algérien de l'aménagement du territoire. Le temps est loin, en effet, où l'armée mobilisa 20 000 recrues du service national pour réaliser le fameux " barrage vert " sur la steppe et les hauts plateaux, à 150 kilomètres au sud d'Alger. Si les travaux ont eu une certaine réalité jusqu'au début des années 80 et s'ils n'ont jamais été formellement gelés, ils se sont quelque peu délités au début de la décennie 90. La guerre civile s'annonçait. L'administration des forêts a repris officiellement le chantier en 1994.



                          Entre-temps, la situation s'est terriblement dégradée. Au Sahara, les infrastructures et les villes, villages et oasis sont régulièrement menacés par l'ensablement, le dépérissement des palmeraies, le tarissement de sources et la salinisation des sols. Pourtant, selon le ministre des Ressources en eau, les réserves en eau potable non renouvelables du Sahara sont estimées à 40 milliards de mètres cubes, "de quoi assurer l'alimentation du Sud algérien et permettre son développement".



                          Napalm. Le nord du pays n'est pas beaucoup mieux loti. En montagne, les incendies, y compris par le napalm employé pendant la "sale guerre" des années 90, et l'érosion hydrique détruisent forêts et sols. Envahies par le béton ou soumises à la pollution industrielle et à l'érosion, les plaines les plus fertiles perdent leur capacité agricole. L'urbanisation effrénée et anarchique aurait ainsi causé la perte de 200 000 hectares de terres agricoles depuis l'indépendance, tandis que 500000 hectares ne peuvent plus servir à l'agriculture en raison de la salinisation.

                          Aujourd'hui, l'Algérie s'est enfin engagée dans un programme de construction de nouveaux barrages et d'unités de dessalement d'eau de mer dans les grandes villes. Et elle refait une "priorité nationale" du fameux "barrage vert", qui devrait être achevé en 2020. Alger veut aussi développer le tourisme pour empêcher l'exode des habitants du désert. La formidable richesse archéologique du Sahara qui connut des ères verdoyantes et habitées il y a moins de 5 000 ans l'autorise largement. Pourtant, estime un expert, " l'absence de toute politique de l'environnement et d'aménagement du territoire digne de ce nom demeure alarmante alors que la désertification est un problème majeur et permanent pour l'Algérie".

                          par José GARÇON

                          © Copyright Libération

                          Source
                          http://images.google.fr/imgres?imgur...icial%26sa%3DG



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                          http://images.google.fr/imgres?imgur...icial%26sa%3DN
                          Dernière modification par l'imprevisible, 13 juin 2007, 09h11.
                          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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