SAID BARKAT A BOUIRA :
A la faveur d’une saison pluviométrique des plus favorables surtout entre les mois de mars et avril, conjuguée aux efforts engagés dans le cadre des PIC, programme d’intensification des cultures et le respect des itinéraires techniques, la wilaya de Bouira est en passe de battre le record jamais égalé dans la récolte des céréales. Pas moins de 1,4 million de quintaux sont attendus pour la présente saison.
Et c’est parce que ce chiffre constitue un record mais aussi parce que la Direction des services agricoles ainsi que tous les cadres du secteur n’ont lésiné sur aucun moyen pour atteindre ces objectifs rendus possibles il est vrai grâce aux actions engagées par l’Etat et le ministère dans le cadre du PNDA, le ministre de l’Agriculture a bien voulu donner le coup d’envoi de la présente campagne nationale de moissons-battages à partir de Bouira. Le ministre a, lors de son allocution, donnée en marge d’une rencontre régionale tenue au niveau du musée de Moudjahid, affirmé sur un ton des plus optimistes, le pari gagné de l’Algérie dans sa bataille contre la réduction de la facture alimentaire qui se chiffre en milliards de dollars. Ainsi, et concernant la présente campagne et outre la wilaya de Bouira qui se targue d’être parmi les pionnières dans la céréaliculture, s’attendant cette année à une récolte qui avoisinerait le 1,4 million de quintaux de céréales toutes variétés confondues, le ministre, qui parle de 60 millions de quintaux en terme de besoin national annuel, fera comprendre que ce chiffre sera normalement atteint cette année. Et ce sera certainement un défi qu’il s’était lancé et qui sera réalisé à la faveur des facteurs évoqués plus haut. Par ailleurs et c’est parce que cette quantité importante nécessite des moyens pour le stockage, le ministre a annoncé officiellement pour la wilaya de Bouira la construction d’un complexe céréalier d’envergure régionale qui s’occupera de réception de toutes les quantités produites et d’approvisionner les wilayas limitrophes et la capitale. En outre et toujours concernant ce sujet, le ministre a annoncé également la construction à Bouira d’un institut des grandes cultures en appelant le premier responsable de la wilaya à dégager des assiettes de terrain pour ces deux grands projets en assurant l’engagement du ministère en termes d’encadrement et d’équipements. Revenant sur les récoltes, le ministre rassurera les agriculteurs en leur disant que des instructions ont été données aux CCLS, aux OAIC ainsi que les CRMA, des organismes qui sont appelés à travailler en guichet unique afin de faciliter la tâche aux agriculteurs, d’accepter toutes les variétés produites quelles que soient leurs qualités. Le ministre a en outre annoncé aux agriculteurs l’intention du ministère de revoir à la hausse le prix d’achat de ces céréales, alors que concernant les moissonneuses-batteuses ainsi que les tracteurs, des aides de 40% du prix d’achat sont accordés aux agriculteurs désireux d’acquérir ces matériels disponibles et de fabrication nationale. Par ailleurs et concernant la filière lait et afin de pouvoir se débarrasser définitivement de cette facture lourde que l’Etat consent dans l’achat de la poudre qui vient de connaître une augmentation vertigineuse sur le marché mondial passant de 1300 $/tonne à 6800 $/tonne, l’Etat encourage les étrangers pouvant se lancer dans l’élevage des vaches laitières de qualité. En outre, le ministre dira que l’Etat soutient les importateurs de génisses pleines dont la vocation est la production du lait et non celles de la viande, en leur réduisant le taux d’intérêt. Grâce à cette politique, l’Etat pourra arriver à satisfaire la demande nationale en lait qui est de 3 milliards de litres, et cela en faisant un parallèle avec les efforts déjà consentis qui avaient amené durant les cinq dernières années la production nationale de lait de 1,5 milliard à 2,2 milliards de litres de lait par an. Enfin, et parlant de la cherté des légumes et fruits malgré leur disponibilité et les efforts de l’Etat dans le cadre du PNDA, le ministre évoquera le problème de l’anarchie qui règne dans les marchés et l’inexistence de marchés de gros ainsi que l’autorité de régulation qui se fera de concert avec les autres ministères. A ce sujet, il annoncera officiellement la décision de l’Etat de construire des marchés de gros et d’en finir avec les marchés anarchiques qui échappent à tout contrôle. Dans un point de presse organisé à la fin de la visite, Saïd Barkat, qui se targue d’être à la tête de ce ministère depuis le lancement de plan national de développement, défendra son bilan en rappelant l’itinéraire des aides de l’Etat pour son secteur ainsi que ce qu’elles représentent en termes de pourcentage en disant que tout l’argent consenti depuis 2000 ne représente que ce que l’Etat avait dépensé pour trois entreprises dans le cadre de leur mise à niveau. «Ces trois entreprises n’ont pas pu être sauvées malgré tout cet argent alors que concernant l’agriculture, ces aides ont permis à plus de 300 000 exploitations de se relancer, de produire et d’inonder le marché en fruits et légumes, mais aussi et surtout de créer plus de 1 050 000 emplois», dira enfin le ministre de l’Agriculture sur un ton très optimiste et fier.
Y. Y. (Le Soir d'Algérie)
A la faveur d’une saison pluviométrique des plus favorables surtout entre les mois de mars et avril, conjuguée aux efforts engagés dans le cadre des PIC, programme d’intensification des cultures et le respect des itinéraires techniques, la wilaya de Bouira est en passe de battre le record jamais égalé dans la récolte des céréales. Pas moins de 1,4 million de quintaux sont attendus pour la présente saison.
Et c’est parce que ce chiffre constitue un record mais aussi parce que la Direction des services agricoles ainsi que tous les cadres du secteur n’ont lésiné sur aucun moyen pour atteindre ces objectifs rendus possibles il est vrai grâce aux actions engagées par l’Etat et le ministère dans le cadre du PNDA, le ministre de l’Agriculture a bien voulu donner le coup d’envoi de la présente campagne nationale de moissons-battages à partir de Bouira. Le ministre a, lors de son allocution, donnée en marge d’une rencontre régionale tenue au niveau du musée de Moudjahid, affirmé sur un ton des plus optimistes, le pari gagné de l’Algérie dans sa bataille contre la réduction de la facture alimentaire qui se chiffre en milliards de dollars. Ainsi, et concernant la présente campagne et outre la wilaya de Bouira qui se targue d’être parmi les pionnières dans la céréaliculture, s’attendant cette année à une récolte qui avoisinerait le 1,4 million de quintaux de céréales toutes variétés confondues, le ministre, qui parle de 60 millions de quintaux en terme de besoin national annuel, fera comprendre que ce chiffre sera normalement atteint cette année. Et ce sera certainement un défi qu’il s’était lancé et qui sera réalisé à la faveur des facteurs évoqués plus haut. Par ailleurs et c’est parce que cette quantité importante nécessite des moyens pour le stockage, le ministre a annoncé officiellement pour la wilaya de Bouira la construction d’un complexe céréalier d’envergure régionale qui s’occupera de réception de toutes les quantités produites et d’approvisionner les wilayas limitrophes et la capitale. En outre et toujours concernant ce sujet, le ministre a annoncé également la construction à Bouira d’un institut des grandes cultures en appelant le premier responsable de la wilaya à dégager des assiettes de terrain pour ces deux grands projets en assurant l’engagement du ministère en termes d’encadrement et d’équipements. Revenant sur les récoltes, le ministre rassurera les agriculteurs en leur disant que des instructions ont été données aux CCLS, aux OAIC ainsi que les CRMA, des organismes qui sont appelés à travailler en guichet unique afin de faciliter la tâche aux agriculteurs, d’accepter toutes les variétés produites quelles que soient leurs qualités. Le ministre a en outre annoncé aux agriculteurs l’intention du ministère de revoir à la hausse le prix d’achat de ces céréales, alors que concernant les moissonneuses-batteuses ainsi que les tracteurs, des aides de 40% du prix d’achat sont accordés aux agriculteurs désireux d’acquérir ces matériels disponibles et de fabrication nationale. Par ailleurs et concernant la filière lait et afin de pouvoir se débarrasser définitivement de cette facture lourde que l’Etat consent dans l’achat de la poudre qui vient de connaître une augmentation vertigineuse sur le marché mondial passant de 1300 $/tonne à 6800 $/tonne, l’Etat encourage les étrangers pouvant se lancer dans l’élevage des vaches laitières de qualité. En outre, le ministre dira que l’Etat soutient les importateurs de génisses pleines dont la vocation est la production du lait et non celles de la viande, en leur réduisant le taux d’intérêt. Grâce à cette politique, l’Etat pourra arriver à satisfaire la demande nationale en lait qui est de 3 milliards de litres, et cela en faisant un parallèle avec les efforts déjà consentis qui avaient amené durant les cinq dernières années la production nationale de lait de 1,5 milliard à 2,2 milliards de litres de lait par an. Enfin, et parlant de la cherté des légumes et fruits malgré leur disponibilité et les efforts de l’Etat dans le cadre du PNDA, le ministre évoquera le problème de l’anarchie qui règne dans les marchés et l’inexistence de marchés de gros ainsi que l’autorité de régulation qui se fera de concert avec les autres ministères. A ce sujet, il annoncera officiellement la décision de l’Etat de construire des marchés de gros et d’en finir avec les marchés anarchiques qui échappent à tout contrôle. Dans un point de presse organisé à la fin de la visite, Saïd Barkat, qui se targue d’être à la tête de ce ministère depuis le lancement de plan national de développement, défendra son bilan en rappelant l’itinéraire des aides de l’Etat pour son secteur ainsi que ce qu’elles représentent en termes de pourcentage en disant que tout l’argent consenti depuis 2000 ne représente que ce que l’Etat avait dépensé pour trois entreprises dans le cadre de leur mise à niveau. «Ces trois entreprises n’ont pas pu être sauvées malgré tout cet argent alors que concernant l’agriculture, ces aides ont permis à plus de 300 000 exploitations de se relancer, de produire et d’inonder le marché en fruits et légumes, mais aussi et surtout de créer plus de 1 050 000 emplois», dira enfin le ministre de l’Agriculture sur un ton très optimiste et fier.
Y. Y. (Le Soir d'Algérie)
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