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MAGHNIA Le train de l'investissement s'engourdit

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  • MAGHNIA Le train de l'investissement s'engourdit

    Alors on fait des miséres aux petits investisseurs, ces fonctionnaire qui pensent que l'Algérie leur appartient, n'ont-ils pas des familles à nourrir ? En tous les cas, ce petit investisseur n'est pas prêt de revenir.

    Que va penser le chômeur ou le pére de famille qui aurait pu nourrir les siens grâce à ce petit train, on appelle ça enlever le pain de la bouche des enfants. Ces fonctionaires sans coeur méritent la sanction ultime, le licenciement pour mauvais service rendu à la Nation.
    -------------------------------------------------------------------------

    Malgré les grands efforts déployés par le pouvoir public pour encourager les nationaux résidant à l'étranger à investir dans le pays, beaucoup reste encore à faire au niveau de l'interface humaine qui semble à travers des témoignages d'investisseurs découragés, présenter des carences et du zèle qui ne sont pas pour alléger les formalités administratives, ce qui risque inéluctablement de nuire à l'économie nationale. Le rêve d'investir dans le domaine du tourisme et de s'installer dans le pays semble s'estomper pour cet émigré qui ne cesse de raconter à qui veut l'entendre ses déboires avec les coulisses administratives. Récit. Possédant une entreprise familiale, un savoir-faire acquis et fort d'une expérience de plusieurs années dans le domaine du tourisme, celui-ci décide après avoir consulté au préalable, pour faire les choses dans les «règles de l'art», tous les services des douanes de Ghazaouet qui lui dressèrent les pièces du dossier à fournir, de faire ramener de France dans un premier temps, un train de plaisance de 18m qu'il comptait exploiter dans la plage de Marsa Ben M'hidi. C'est le 8 mars 2006 que ces démarches ont été entreprises, une date qui semble restée gravée dans la mémoire de cet infortuné car, marquant le début de son calvaire. Après avoir établi le registre de commerce, l'achat du train en question a donc été effectué en France puis ramené par bateau sur Ghazaouet le 2 juillet 2006.

    Muni de tous les documents exigés et de l'argent pour le dédouanement relatif à cette importation, quelle fut sa surprise quand on lui signifia qu'il n'a pas domicilié l'argent qui a servi à l'achat du train, auprès d'une banque! «Jamais, durant ma consultation des services de douane cette opération ne m'a été signifiée, sinon je l'aurait fait, je n'ai rien à perdre» dira le malheureux qui illico se remet à redresser cette procédure avec tous les frais et les démarches qui en résultent. Par ailleurs, lors de la sortie du train du port, il lui a été exigé dans un premier temps le certificat de rénovation qu'il demande et reçoit de France dans la journée même et qu'il fournit aux services des douanes. Croyant au bout de ses peines, il se présente le lendemain pour récupérer le train mais, un autre document lui fut réclamé à savoir la fiche technique. Tenant son mal en patience, il se fait établir et envoyer cette malheureuse pièce de France qu'il présente à la douane. Il était loin, le malheureux de se douter que son calvaire ne fait que commencer car, le coup de massue n'est tombé qu'au terme de toutes ces démarches qui se sont finalement avérées vaines.

    En effet, c'est après toutes ses péripéties qu'on lui signifiait que la carte grise portait malheureusement la mention VASP pour laquelle la réglementation douanière exige, pour l'importation, que le véhicule soit neuf... on imagine bien le désappointement et la déception de cet investisseur qui a fait beaucoup d'effort financier et de preuve de patience pour se faire signifier finalement qu'il doit faire sortir le train du territoire national avec tous les frais que cela présente. Dans une ultime tentative il demande à ce que son cas soit présenté au directeur régional auquel il explique que ce train n'est pas un véhicule comme les autres, qu'il est destiné uniquement à des activités récréatives. Plusieurs interventions d'officiels de la wilaya favorables à l'installation à Marsa Ben M'hidi de cet investisseur, qui avait plein de projets, sont restées vaines. L'étude de sa requête fut confiée à la direction générale de laquelle il reçoit une réponse négative au bout de... 8 mois!

    La mort dans l'âme, découragé et ce, après tant de patience, il décide de faire ramener son train en France. La surprise était de taille quand on lui annonce que le train ne peut être expédié sans la présentation de l'annulation de la domiciliation! Et voilà que les ennuis inopinés s'abattent une fois de plus sur cet émigré lequel a été obligé de verser à partir de la France la somme due, laquelle aboutit à la BDL à Alger. L'opération a été effectuée le 19 avril 2007. Bien que la même BDL de Tlemcen a été avertie que l'argent a bel et bien été versé, cette dernière refuse de lui fournir l'annulation de la domiciliation tant que l'argent ne lui a pas été encore parvenu. L'infortuné est toujours dans l'attente que le transfert de l'argent qui semble s'éterniser soit effectué entre les 2 banques afin que cette pièce lui soit délivrée.

    Celui-ci se trouve ainsi tributaire d'une pièce administrative sans laquelle il ne peut embarquer son train, ce qui complique davantage la situation car les frais du parking s'accroissent (ils ont déjà atteint environ 150.000 DA) et le délai de saisi approche... voulant investir, le malheureux, à cause de la bêtise humaine, a vécu des déboires et a appris à ses dépends que tout n'est pas encore parfit pour que les investisseurs soient drainés. Pour l'histoire, après cette déception l'investisseur propose d'activer au Maroc, l'accord lui a été concédé très rapidement et le registre de commerce fourni immédiatement sans formalités harassantes supplémentaires. Une fois l'annulation de la domiciliation délivrée le train sera transféré au Maroc et sifflera donc à la station balnéaire de Saïda au Maroc située à 0 km de celle de Marsa Ben M'hidi.

    Cheikh Guetbi
    12 juin 2007. Le Quotidient d'Oran.
    Dernière modification par zek, 12 juin 2007, 17h09.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    C'est dommage que cette station balnaire ne soit pas à cheval sur la frontiére genre un projet commun Maroc Algérie une sorte de station balnéaire international et transfrontaliére, le Touriste vient et il se trouve à la fois au Maroc et en Algérie et peut visiter les deux pays en même temps presque !!!!

    Pas mal non !!!!

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    • #3
      avez vous en algerie un guichet unique pour toutes les formalité administratif pour les invesstisseur potentiel algerien et etrangé??

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      • #4
        Normalement oui, avec l'Andi.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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