Les femmes du Kerala un État situé au sud de la Péninsule indienne ont la réputation d’être cultivées, de savoir tenir leur maison et d’être loyales envers leur mari. Celles qui sont d’origine modeste ont du mal à trouver un mari et rester célibataire pose un problème à leur famille qui les considèrent comme des poids.
Or, au nord du pays dans l’État de l’Hariana, l’un des plus rétrogrades de l'Union indienne, la pratique des infanticides féminins a considérablement réduit le nombre de femmes en âge de se marier. Le magazine Outlook raconte comment une filière de mariages arrangés entre les deux États situés à 3 000 kilomètres l’un de l’autre, s’est mise en place, pour en apparence le bonheur de tous et cela malgré les différences linguistiques. Dans l’Haryana en effet on parle l’hindi, au Kerala c’est le malayalam, deux langues aux origines si différentes qu’il est plus facile de recourir au langage des signes pour communiquer.
La raison pour laquelle les hommes de l’Haryana, État agricole aux traditions patriarcales, parcourent autant de kilomètres pour se marier est claire, mais qu’en est-il des femmes du Kérala ? Pour elles, "c’est une question de survie", souligne Outlook. Une femme célibataire dans cet État supposé évolué est traitée comme une intouchable, elle n’a tout simplement pas sa place dans la société.
Ce sont donc ces femmes qui à leur tour parcourent les 3 000 kilomètres vers le nord, avec à la clef pour leur famille de nombreux avantages, nul besoin en effet d’établir l’horoscope traditionnel permettant de déterminer le meilleur moment pour la cérémonie, ni d’enquêter sur les antécédents des familles respectives et surtout pas de dote à verser. Outre les frais de transport, quelques milliers de roupies suffisent à l’achat de la robe et le costume des mariés.
courrierinternational.com
Or, au nord du pays dans l’État de l’Hariana, l’un des plus rétrogrades de l'Union indienne, la pratique des infanticides féminins a considérablement réduit le nombre de femmes en âge de se marier. Le magazine Outlook raconte comment une filière de mariages arrangés entre les deux États situés à 3 000 kilomètres l’un de l’autre, s’est mise en place, pour en apparence le bonheur de tous et cela malgré les différences linguistiques. Dans l’Haryana en effet on parle l’hindi, au Kerala c’est le malayalam, deux langues aux origines si différentes qu’il est plus facile de recourir au langage des signes pour communiquer.
La raison pour laquelle les hommes de l’Haryana, État agricole aux traditions patriarcales, parcourent autant de kilomètres pour se marier est claire, mais qu’en est-il des femmes du Kérala ? Pour elles, "c’est une question de survie", souligne Outlook. Une femme célibataire dans cet État supposé évolué est traitée comme une intouchable, elle n’a tout simplement pas sa place dans la société.
Ce sont donc ces femmes qui à leur tour parcourent les 3 000 kilomètres vers le nord, avec à la clef pour leur famille de nombreux avantages, nul besoin en effet d’établir l’horoscope traditionnel permettant de déterminer le meilleur moment pour la cérémonie, ni d’enquêter sur les antécédents des familles respectives et surtout pas de dote à verser. Outre les frais de transport, quelques milliers de roupies suffisent à l’achat de la robe et le costume des mariés.
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