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Potentiel énergies renouvelables L’Algérie classée troisième dans le monde

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  • Potentiel énergies renouvelables L’Algérie classée troisième dans le monde

    Potentiel énergies renouvelables L’Algérie classée troisième dans le monde


    L’Algérie est classée troisième pays au monde en termes de capacités d’énergies renouvelables. Son potentiel est évalué à plus de 6 000 mégawatts. Elle est précédée de l’Allemagne dont les ressources avoisinent les 18 000 MW et l’Espagne qui disposent de 15 000 MW. Le potentiel énergétique algérien est l’équivalent de 4 fois la consommation mondiale annuelle. Il est donc nécessaire de mieux le valoriser pour l’exporter. Avec la disponibilité et la richesse du terrain de notre Sahara, le potentiel solaire algérien est le plus important du bassin méditerranéen. Les mesures par satellite, effectuées par l’Agence spatiale allemande (DLR), affichent un résultat de 169 440 TWh/an pour le solaire thermique. Or, la consommation actuelle de l’Algérie est de 25 TWh/an, celle de l’Europe des 15 est estimée à
    3 000TWh/an pour l’année 2006. L’Algérie est, en outre, mieux classée mondialement en matière de protection de l’environnement contre les gaz à effet de serre. Des droits sont, à ce propos, payés par les pays les plus pollueurs. Ce qui a créé un véritable marché estimé en 2006 à plus de 30 milliards de dollars US. Or, les pays en développement, qui devaient bénéficier de cette enveloppe, n’en ont perçu, selon les statistiques d’instances internationales spécialisées, que 100 millions de dollars US. Une somme qui demeure en deçà des recommandations du protocole de Kyoto. Le constat a été établi par M. Tewfik Hasni, P-DG de New Energy Algeria, (NEAL), filiale de Sonatrach, au cours d’une conférence qu’il a animée hier au forum d’El Moudjahid.
    Il a indiqué que les pays en développement doivent bénéficier de financements plus adaptés en abandonnant les aides financières. Celles-ci doivent être remplacées, selon lui, par des financements d’investissement à taux bonifiés. Car, les mécanismes financiers appliqués jusque-là ont, affirmera-t-il, montré leurs limites. Il y a lieu de soulever aussi la difficulté à mettre en place des dispositifs réglementaires et institutionnels dans les pays en développement. La formation des ressources humaines et l’application des réformes constituent les autres aspects à prendre en charge rapidement. Par ailleurs, l’utilisation de l’hybride solaire/gaz comme la centrale de Hassi-R’mel, de 150 MW, fera augmenter les prix d’électricité de 40% plus chers que ceux conventionnels. D’où la nécessité de multiplier ce type de centrales pour réduire d’au moins de moitié ce surcoût. La NEAL a été créée, rappelle-t-on, en août 2002 pour la promotion et le développement des énergies nouvelles et renouvelables. Elle est constituée de Sonatrach 45%, Sonelgaz 45%, Sim 10% (Semoulerie industrielle de la Mitidja). Dans le cadre de ses missions de développeur des énergies renouvelables, NEAL a lancé deux projets, l’un dans la filière solaire thermique et l’autre dans la filière des éoliennes. La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg) a élaboré, par ailleurs, le programme des besoins de production d’électricité jusqu’à 2015. Une contribution importante est accordée aux énergies renouvelables estimée à 5% dans la satisfaction des besoins de l’énergie électrique d’ici 2015.
    D’ailleurs, une étude a fait ressortir une puissance totale à installer de 725 MW d’ici 2015, ce qui correspond à 6% de la production nationale. La part de la filière solaire thermique à installer est de 170 MW. Dans la mise en œuvre de sa stratégie de développement des filières des énergies renouvelables, NEAL a programmé quatre (04) projets de centrale électrique en hybride solaire/gaz, SPP 1 (Solar Power Plant) de 150 MW SPP 2, 3 et 4 de 400 MW chacun, avec un échéancier d’ici 2010. Le projet SPP 1 est un projet hybride solaire/gaz d’une capacité de 150 MW. Il est constitué d’un champ solaire de 25 MW avec la technologie des CSP (système des paraboles trough) et d’un cycle combiné turbine à gaz/turbine à vapeur. C’est, souligne-t-on, le premier projet du genre dans le monde. Il est implanté sur un terrain d’une superficie de 130 hectares à Hassi-R’mel.

  • #2
    oui t'as raison opposant,une etude britanique a fait que la sahara algerienne pouvait eclairere toute l'europe !!
    les haut plateau ont un potentiel fort dans le vent et l'eolienne !!!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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    • #3
      Sam. 1800


      Il y a des confusions dans l'article dont tu parles

      Cela n'a rien à avoir avec les potentialités en énergie renouvelable, mais il y a là un mélange fou entre les chiffres:
      Les 18 000 MW dont tu parles (en fait plutôt 20 000 MW) sont la puissance installée en éolien en Allemagne (le soliare PV ne représentant lui que 400 MW environ dans ce pays)
      les 12 000 MW de l'Espagne : même chose
      Les 6000 MW, sont la puissance installée totale (centrales thermiques essentiellement avec environ 200 MW max d'hydraulique) en algérie

      Si l'on considère les potentialités en PV il n'y a que peu de différences (même avec un ensoleillement plsu eomportant) entre le nord et le sud, il faut dire même que dans le sud un panneau aura un plus faible rendement du fait de la température.

      Il faut compter 15 000 km2 de panneaux pour produire l'équivalent de 500 000 MW de centrales nucléaires en france par exemple (en fait cela représente qu'une partie des 50 000 km2 de surfaces couvertes en ce pays).
      On voit bien que les 6000 MW annoncés ne sont pas justes!

      Les coûts c'est autre chose!
      Les conditions de l'insertion encore autre chose!
      La capacité à absorber la forte intermittence, c'est encore un problème plus complexe.

      Bref, on pourra discuter longtemps car c'est un sujet plein de chiffres et d'interprétations

      S tegmats
      Buh'u

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      • #4
        Effectivement, il y a plein de confusions ! la source please ?

        Buhu
        Il faut compter 15 000 km2 de panneaux pour produire l'équivalent de 500 000 MW de centrales nucléaires en france
        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...698#post770698

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        • #5
          Bonjour à tous, je vais essayer de répondre à opposant et à Far

          Pour opposant:

          La part du solaire PV en grèce est insignifiante. Ce dont tu parles ce sont essentiellement les panneaux thermiques (dans les iles surout)
          quand à la connexion réseaux + batteries + Photovoltaïque : c'est interdit car revendre au réseau une énergie verte , on peut frauder avec le stockage
          Regardes quand même la prt du renouvelable

          Pour avoir une idée regarder dans le lien ci dessous dans plus particulièrement "free download" - electrcity
          vous aurez les chiffres même ceux de la grèce

          http://iea.org/Textbase/stats/index.asp

          Pour Far

          Pour ce qui est un "survey", voir ci dessous:
          http://iea.org/Textbase/publications...p?PUBS_ID=1199

          Pour le solaire, si vous êtes préssés:
          http://resosol.org/parametres/parametres_bases.html

          Voilà et...bonne lecture
          Bien amicalement

          Buh'u

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          • #6
            Bonjour Far
            J'ai regardé le projet d'aérogénérateur thermo solaire
            C'est une belle idée , il faut le reconnaitre
            Mais j'ai vu 200MW/h dans ton message, je pense que c'est plutôt 200 MW crête, par ailleurs je ne sais pas si c'est 200MW Thermiques ou électriques.
            As tu des informations?
            Buh'u

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            • #7
              Selon l’Agence spatiale allemande, l’Algérie occupe le deuxième rang des pays producteurs d’énergie propre en Méditerranée, et ce, derrière l’Espagneavec pratiquement 15.000 à 20.000 mégawatts extraits en éolienne, et est classée première en énergie hybride (solaire thermique) dans le pourtour méditerranéen.

              Aujourd’hui, l’Algérie ne produit que 500 mégawatts d’énergie propre, soit 5% de la production globale en énergie notamment via la centrale combinée de Hassi R’mel, d’une capacité de 150 mégawatts, en attendant la mise en place de 3 à 4 centrales gaz solaire d’ici 2015. Invité, hier, au forum d’El moudjahid, le président de l’Agence nationale des énergies alternatives (ANEAL), Toufik Hasni, dont l’agence est une filiale de Sonatrach et Sonelgaz, a mis l’accent sur la nécessité de revoir la consommation nationale actuelle en gaz et électricité qui dépasse les 70%, en introduisant notamment des énergies alternatives, confortées d’un modèle de consommation énergétique qui sera généralisé dans les foyers. « Surtout quand on sait que l’Algérie a besoin, explique-t-il, en tablant sur une croissance économique de 7%, de plus en plus d’énergie pour faire fonctionner sa machine économique. » Sinon, dans dix ans, a-t-il averti, on sera dos au mur. Ceci dit, le responsable du New Algeria Energy a reconnu le surcoût de cette bioénergie qui revient 40% plus chère que l’électricité conventionnelle au prix du gaz actuel.

              Seulement, si demain, notre pays, soutient-il, passe aux centrales de 400 mégawatts, le prix du gaz va se réduire et ces énergies alternatives deviendront compétitives. D’autant plus, précise-t-il, que l’énergie propre reste un facteur déterminant dans le changement climatique. Par ailleurs, le conférencier estime que les biocarburants produits dans quelques pays latino-américains, jusqu’ici idée force du président cubain Fidel Castro, ne se présentent pas aujourd’hui comme étant une alternative réelle par rapport au nucléaire qui prend le dessus ces derniers temps ainsi que le charbon.

              Quant au solaire thermique, la source la moins chère, il devient de plus en plus attractif, notamment en Allemagne qui s’est positionnée sur cette alternative à moyen terme, pouvant ainsi tirer d’autres pays européens sur cette voie. Sur un autre chapitre, Toufik Hasni est revenu sur le protocole de Kyoto et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il a fait part des propositions et des débats qui ont eu lieu récemment à Paris sur les problèmes de financement de cette énergie très liée au développement durable. Pour lui, il y a lieu aujourd’hui d’imposer les droits d’émission à ceux qui polluent le plus, dans un marché qui représente 30 milliards de dollars pour l’année 2006. Selon le président de l’ANEAL, qui a cité le Financial Times, quelque trois milliards de dollars reviennent au titre du protocole de Kyoto.

              Mais, d’après le bilan de la Banque mondiale, les pays signataires de ce protocole ne bénéficient réellement que de 100 millions de dollars. C’est parce que, explique-t-il, les droits d’émission ne s’échangent qu’entre les entreprises du même pays. A cette rencontre, on en a ressorti également deux questionnements majeurs : Qui va contribuer réellement aux financements ? Et qui sont les véritables acteurs, les gouvernements, les entreprises ou les institutions internationales ? La réponse de Toufik Hasni est, on ne peut plus, claire : « Les multinationales du pétrole sont des acteurs incontournables dans cette équation. Elles ont proposé par exemple une part sur les superprofits pour financer les droits d’émission.

              Ce qu’a formellement combattu la compagnie pétrolière américaine Chevron lorsqu’on a tenté de lui imposer une taxe sur les superprofits. Elle a tout de suite orchestré une campagne de plus de 300 millions de dollars pour faire tomber ses détracteurs. D’autant que les Américains, au dernier sommet du G8, ont dit non à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. » Les participants à la rencontre de Paris ont exigé également de la transparence dans l’utilisation des fonds de développement durable. Ainsi que la mise en place d’un dispositif réglementaire pour faciliter l’investissement dans ce domaine.

              En un mot, c’est toute la complexité de la situation qui a fait que les énergies propres demeurent au stade embryonnaire, à l’exception de l’énergie nucléaire, une technologie de très haute pointe qui reprend des ailes dans les perspectives énergétiques mondiales.

              La Voix de L’Oranie
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                Pour répondre à l'article de la voix de l'Oranie, il faut, je crois, donner les chiffres du renouvealble , à faire le lien avec les pays autour de la méditérannée avec des sources fiables (voir les liens ci dessous)
                Bien sûr il y a souvant confusion entre puissance installée et énergie produite.

                http://www.energies-renouvelables.or...barobilan6.pdf

                POur enfin terminer voyez ce tableau qui ne représente rien que l'éolien, c'est à dire que la grosse hydraulique n'y figure pas, ce sont là des chiffres fiables:
                http://www.ewea.org/fileadmin/ewea_d...d_map_2006.pdf

                Enfin, je reprocherai à certains journalistes de ne pas consulter plus souvent leurs collègues scientifiques algériens. Je vous laisse juges!

                Buhu

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                • #9
                  buhu

                  Thermiques ou électriques.
                  je ne sais pas, mais quelle est la différence ?
                  De toute façon on parle d'alimenter 200 000 habitant en électricité, ça peut te donner une idée.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pour Far

                    Quand on a du thermique comme base, il faut transformer cette énergie en électricité avec des rendements autour de 30%

                    Buhu

                    Commentaire


                    • #11
                      ok je vois, mais je pense que les 200MW sont électriques puisque l'article donne le nombre de 200 000 habitant à approvisionner.

                      Enfin ! ... à verifier.

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                      • #12
                        que dire de ce classement si ce n'est que je le trouve un peu idiot je me demande comment ils s'y sont pris pour l'établir ... quand j'ai vu Allemagne et l'Espagne en 1ère et 2ème position et Algérie en 3ème j'ai compris que c'été du n'importe quoi ... c'est completement incohérant ... pourquoi Algérie en 3ème position ... qu'avons nous de plus que de vaste pays comme la Russie, USA, Bresil ou autre n'ont pas? qui devrait d'ailleurs étre classé aux premières loges ... sinon je suis persuadé qu'il y'a plusieurs pays européens qui auraient certainement mieux correspendu que l'Algérie aux critères qui ont amenés a choisir l'Allemagne et la l'Espagne en 1ère et 2ème position.
                        Dernière modification par Gironimoo, 14 juin 2007, 15h21.

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