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L'Algérie a un nouveau gouvernement

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  • L'Algérie a un nouveau gouvernement

    Après une semaine de cafouillage invraisemblable, l’Algérie a enfin un nouveau gouvernement qui est presque le même que le précédent. Avant d’être reconduit dans ses fonctions de Chef du gouvernement, Abdelaaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, parti passablement majoritaire à l’Assemblée, a connu un bien étrange sort. D’abord il sera son propre intérimaire à la tête du gouvernement, chargé « d’expédier les affaires courantes » ; dans le même temps il sera désigné ministre de l’Education nationale par intérim pour diriger « l’examen d’entrée en sixième », se sont empressés d’ironiser les Algérois. On s’attendait donc à des changements notables, à de nouvelles têtes. Le nom de Cherif Rahmani, le tout-puissant ministre de l’Aménagement du territoire, avait circulé avec insistance dans les milieux bien informés : il serait le candidat des décideurs de l’ombre. El Watan croit même savoir que A. Bouteflika a proposé le poste à l’ancien Chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, qui aurait poliment décliné l’offre. Les éditorialistes s’étaient fendus d’analyses savantes sur « la sanction » que venait d’infliger le président Bouteflika – chargé par la Constitution de désigner le Chef du gouvernement après les élections législatives – au patron de la première force du pays, si l’on en croit les résultats de ces élections. Enfin, bref, en un mot comme en dix, Belkhadem était foutu, puni, banni. Puis, coup de théâtre, une semaine plus tard, Belkhadem est de nouveau installé à la tête du gouvernement et, avec lui, la majorité de ses ministres, comme si de rien n’était. Ca rame là-haut, ça patauge, et il y a comme un grand malaise à la tête d’un pays dirigé par un vieux monsieur qui semble avoir de bien curieuses humeurs. De crise en crise, le régime algérien avait jusqu’alors réussi à donner le change en respectant les formes ; en étant passé maître dans l’art du respect formel de la Constitution, en respectant les délais constitutionnels ; quand le rideau s’ouvrait après les négociations de l’ombre, la scène était impeccable, aucune casquette ne dépassait.

    Mais cette dernière nomination restera sans doute dans les annales et témoigne de l’épuisement d’un régime devenu incapable de renouveler son personnel, alors qu’ ils sont toujours aussi nombreux, prêts à le servir en dépit du mépris, incapable de renouveler son idéologie, son discours. Un régime qui fait du surplace dans la plus haute des solitudes en gérant tel un autiste 85 milliards de dollars de réserve de change. Il est des symboles qui ne trompent pas, jusqu’alors le palais du Gouvernement était un lieu fréquenté par le public, les bus, les voitures le contournaient, matin et soir, sous ses fenêtres, il y avait même une crèche pour les enfants du quartier. Depuis l’explosion meurtrière de deux kamikazes, le 11 avril dernier, qui avait fait 32 morts, la crèche est fermée et toutes les routes qui mènent au Palais du gouvernement sont interdites à la circulation. En plein centre d’Alger, le bunker est posé comme dans un désert.

    Malika Rededal

    === MODERATION ===
    Soignez vos messages et Indiquez des titres explicites pour vos topics. Lisez la charte du forum, svp : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    L'Algérie a un nouveau gouvernement

    on prend le même et on recommence, à croire que le pays manque de ressource humaine.
    Mr NOUBAT

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    • #3
      On appelle ça un tour de passe passe ou comment faire du neuf avec du vieux.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        vous comprenez pas la subtilité du message

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        • #5
          si mais nous sommes tetus

          b'sahtek le nouveau avatar ZeK; il te va tres bien
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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