Et Guatanamo, c'est pas du traffic humain.
-----------------------------------------------------------------
Ko Aung, un petit Birman, enrôlé de force dans l'armée.
Naren et Sitthy, des soeurs cambodgiennes de 10 et 12 ans, vendues par leurs parents à un Allemand qui a abusé sexuellement des fillettes.
Deux enfants victimes du trafic d'êtres humains.
Mais il n'y a pas que les enfants. À preuve: Ko Maung, 22 ans, mort de malnutrition et de déficience vitaminique après avoir été réduit au travail forcé à bord d'un bateau de pêche sur lequel il avait été « engagé ».
Trois cas sur des centaines de milliers
Ce ne sont que trois cas parmi les dizaines dont témoigne le septième rapport annuel du secrétariat d'État sur le trafic d'êtres humains. Ce rapport précise que chacune de ces histoires pourrait se situer presque partout dans le monde. Aucun pays n'est immunisé.
Intitulé Trafficking in Persons Report, le rapport est le fruit de données recueillies entre avril 2006 et mars 2007 dans 164 pays.
De nouvelles entrées sur la liste noire
Cette année, la liste noire des 16 pays qui ferment les yeux sur le trafic d'êtres humains compte sept nouvelles entrées. Ce sont l'Algérie, Bahreïn, la Guinée Équatoriale, le Koweït, la Malaisie, Oman et le Qatar.
On remarquera, dans la liste, la présence de quatre alliés des Américains dans le golfe Persique.
Ils s'ajoutent à la Birmanie, Cuba, l'Iran, la Corée du Nord, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, l'Ouzbékistan et le Venezuela. Tous ces pays risquent des sanctions, sous forme notamment de suppression de l'aide américaine.
Trois pays ont été retirés de la liste noire 2006: le Belize, le Laos et le Zimbabwe.
Selon des études américaines, le trafic international de personnes fait quelque 800 000 victimes par an. 80 % sont des femmes et 50 % des mineurs.
Le rapport 2007 s'inquiète aussi de la montée alarmante du trafic de personnes dans le but de les réduire au travail forcé, souvent dans leur propre pays.
Pays sous surveillance
Le rapport met 32 États sur une liste de pays sous surveillance, menacés de figurer sur la prochaine liste noire s'ils ne prennent pas des mesures pour lutter contre le trafic de personnes.
Le conseiller de Condoleezza Rice en matière de trafic humain, Mark Lagon
Le conseiller de la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, sur le trafic d'êtres humains, Mark Lagon, a cité l'Inde.
La plus grande démocratie du monde présente le plus gros problème au monde de trafic d'êtres humains. — Mark Lagon
Cet allié stratégique de Washington figure sur cette liste pour la quatrième année consécutive pour:
* l'ampleur de l'exploitation sexuelle des femmes;
* le travail des enfants;
* les salaires insuffisants qui maintiennent les employés en état de servitude.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles...c-humain.shtml
-----------------------------------------------------------------
Ko Aung, un petit Birman, enrôlé de force dans l'armée.
Naren et Sitthy, des soeurs cambodgiennes de 10 et 12 ans, vendues par leurs parents à un Allemand qui a abusé sexuellement des fillettes.
Deux enfants victimes du trafic d'êtres humains.
Mais il n'y a pas que les enfants. À preuve: Ko Maung, 22 ans, mort de malnutrition et de déficience vitaminique après avoir été réduit au travail forcé à bord d'un bateau de pêche sur lequel il avait été « engagé ».
Trois cas sur des centaines de milliers
Ce ne sont que trois cas parmi les dizaines dont témoigne le septième rapport annuel du secrétariat d'État sur le trafic d'êtres humains. Ce rapport précise que chacune de ces histoires pourrait se situer presque partout dans le monde. Aucun pays n'est immunisé.
Intitulé Trafficking in Persons Report, le rapport est le fruit de données recueillies entre avril 2006 et mars 2007 dans 164 pays.
De nouvelles entrées sur la liste noire
Cette année, la liste noire des 16 pays qui ferment les yeux sur le trafic d'êtres humains compte sept nouvelles entrées. Ce sont l'Algérie, Bahreïn, la Guinée Équatoriale, le Koweït, la Malaisie, Oman et le Qatar.
On remarquera, dans la liste, la présence de quatre alliés des Américains dans le golfe Persique.
Ils s'ajoutent à la Birmanie, Cuba, l'Iran, la Corée du Nord, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, l'Ouzbékistan et le Venezuela. Tous ces pays risquent des sanctions, sous forme notamment de suppression de l'aide américaine.
Trois pays ont été retirés de la liste noire 2006: le Belize, le Laos et le Zimbabwe.
Selon des études américaines, le trafic international de personnes fait quelque 800 000 victimes par an. 80 % sont des femmes et 50 % des mineurs.
Le rapport 2007 s'inquiète aussi de la montée alarmante du trafic de personnes dans le but de les réduire au travail forcé, souvent dans leur propre pays.
Pays sous surveillance
Le rapport met 32 États sur une liste de pays sous surveillance, menacés de figurer sur la prochaine liste noire s'ils ne prennent pas des mesures pour lutter contre le trafic de personnes.
Le conseiller de Condoleezza Rice en matière de trafic humain, Mark Lagon
Le conseiller de la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, sur le trafic d'êtres humains, Mark Lagon, a cité l'Inde.
La plus grande démocratie du monde présente le plus gros problème au monde de trafic d'êtres humains. — Mark Lagon
Cet allié stratégique de Washington figure sur cette liste pour la quatrième année consécutive pour:
* l'ampleur de l'exploitation sexuelle des femmes;
* le travail des enfants;
* les salaires insuffisants qui maintiennent les employés en état de servitude.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles...c-humain.shtml
Commentaire