La machine de propagande marocaine a accéléré le rythme, ces derniers jours, avec la visite effectuée par une délégation américaine dans la région du Maghreb, venue prendre le pouls de pays africains dans le cadre de l’ambition des Américains d’installer un commandement militaire sur ce continent (Africom).
Le palais royal marocain multiplie, comme à l’accoutumée, les manipulations et les contrevérités aussi grotesques les unes que les autres au point de se demander qui pourrait vraiment avaler la couleuvre concoctée par ce régime. Au moment où l’Algérie fait savoir que ce pays, jaloux de sa souveraineté, refuse toute installation sur son territoire d’une base militaire étrangère, le pouvoir de Mohamed VI crie sur tous les toits qu’il est prêt à accueillir positivement cette initiative. Celui qui dirige actuellement ce pays, qui a longtemps servi de base arrière aux GIA et consorts, se découvre soudain les qualités d’un pays «fort d’une riche expérience en matière de lutte antiterroriste», selon la publication
Aujourd’hui le Maroc. Rien que ça ! Cette publication note également que «selon un récent rapport du service de recherche relevant du congrès américain (CRS), le royaume du Maroc serait le pays africain le plus crédible pour abriter ce commandement», tout en ajoutant que «le Maroc est le pays le plus stable en Afrique, possédant par ailleurs les infrastructures nécessaires et une société tolérante vis-à-vis des étrangers». Difficile de faire mieux en matière de «vente aux enchères». Avec la particularité, ici, que c’est le peuple sahraoui qui est désigné par le palais royal marocain pour payer le prix de cet agenouillement.
Les calculs marocains sont clairs : tenter de gagner les Etats-Unis dans leur cause colonisatrice et utiliser la force militaire d’Africom contre le Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui privé de son indépendance. Pour arriver à cette fin, le pouvoir marocain ne se fait pas prier pour tenter de faire croire à une connexion entre le GSPC et le Polisario. Le désert algérien serait, lit-on sur cette publication, devenu une terre «de repli pour les milices armées du Polisario aux cotés de l’ex-Groupe groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), baptisé depuis quelque temps du nom d’Al Qaida au Maghreb islamique». Il ne s’agit là ni plus ni moins que d’un jeu dangereux qui renseigne sur la panique qui s’est emparée des responsables politiques marocains à la faveur du dialogue recommandé par le Conseil de sécurité de l’ONU pour le droit à l’autodétermionation du peuple sahraoui. Un jeu dangereux qui prouve que le pouvoir marocain est capable des plus perfides manipulations, quitte à faire appel à une superpuissance étrangère pour combattre à sa place un peuple opprimé. Jeu dangereux qui consiste à déclencher une guerre entre les forces américaines d’Africom et un peuple privé de son indépendance par le pays qui s’empresse d’annoncer son intention d’accueillir le siège du commandement de ces forces venues d’outre-mer et, par là, déclencher un conflit militaire dans la région aux conséquences incalculables et imprévisibles.
Source: algerinfo
Le palais royal marocain multiplie, comme à l’accoutumée, les manipulations et les contrevérités aussi grotesques les unes que les autres au point de se demander qui pourrait vraiment avaler la couleuvre concoctée par ce régime. Au moment où l’Algérie fait savoir que ce pays, jaloux de sa souveraineté, refuse toute installation sur son territoire d’une base militaire étrangère, le pouvoir de Mohamed VI crie sur tous les toits qu’il est prêt à accueillir positivement cette initiative. Celui qui dirige actuellement ce pays, qui a longtemps servi de base arrière aux GIA et consorts, se découvre soudain les qualités d’un pays «fort d’une riche expérience en matière de lutte antiterroriste», selon la publication
Aujourd’hui le Maroc. Rien que ça ! Cette publication note également que «selon un récent rapport du service de recherche relevant du congrès américain (CRS), le royaume du Maroc serait le pays africain le plus crédible pour abriter ce commandement», tout en ajoutant que «le Maroc est le pays le plus stable en Afrique, possédant par ailleurs les infrastructures nécessaires et une société tolérante vis-à-vis des étrangers». Difficile de faire mieux en matière de «vente aux enchères». Avec la particularité, ici, que c’est le peuple sahraoui qui est désigné par le palais royal marocain pour payer le prix de cet agenouillement.
Les calculs marocains sont clairs : tenter de gagner les Etats-Unis dans leur cause colonisatrice et utiliser la force militaire d’Africom contre le Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui privé de son indépendance. Pour arriver à cette fin, le pouvoir marocain ne se fait pas prier pour tenter de faire croire à une connexion entre le GSPC et le Polisario. Le désert algérien serait, lit-on sur cette publication, devenu une terre «de repli pour les milices armées du Polisario aux cotés de l’ex-Groupe groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), baptisé depuis quelque temps du nom d’Al Qaida au Maghreb islamique». Il ne s’agit là ni plus ni moins que d’un jeu dangereux qui renseigne sur la panique qui s’est emparée des responsables politiques marocains à la faveur du dialogue recommandé par le Conseil de sécurité de l’ONU pour le droit à l’autodétermionation du peuple sahraoui. Un jeu dangereux qui prouve que le pouvoir marocain est capable des plus perfides manipulations, quitte à faire appel à une superpuissance étrangère pour combattre à sa place un peuple opprimé. Jeu dangereux qui consiste à déclencher une guerre entre les forces américaines d’Africom et un peuple privé de son indépendance par le pays qui s’empresse d’annoncer son intention d’accueillir le siège du commandement de ces forces venues d’outre-mer et, par là, déclencher un conflit militaire dans la région aux conséquences incalculables et imprévisibles.
Source: algerinfo
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