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Total détient désormais plus de 30 % des réserves en Afrique

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  • Total détient désormais plus de 30 % des réserves en Afrique

    Cela fait beaucoup pour une seule compagnie pétroliére, que font les autres compagnies africaines et arabes, du shopping ?

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    L'Afrique devient la première zone de production du Groupe Total qui détient plus de 30 % de ses réserves soit 11 milliards de barils. Comme on le voit, cette quantité qui est la première sur le continent, arrive juste devant celle de la mer du Nord.

    Pour le directeur général exploration-production de Total, Yves Louis Darricarrère, « c'est une zone-clé » pour atteindre l'objectif que s'est fixé Total. Celui d'accroître la production de 5 % par an entre 2006 et 2010, un rythme bien supérieur à celui attendu au niveau mondial (1,3 %). Et, sur les 13 milliards de dollars investis en 2007 par Total dans l'exploration et la production, 40 % le seront en Afrique.

    Le groupe Total vient d'écrire une nouvelle page dans l'exploration de l'or noir du continent africain. «L'Afrique talonne maintenant l'Arabie saoudite», souligne une dépeche du Monde qui précise que le continent noir est devenu l'enjeu d'une concurrence féroce alimentée par la soif de brut des Etats-Unis et des géants asiatiques (Chine, Inde, Japon...). Les Etats-Unis, dont 15 % du pétrole provient du golfe de Guinée, en ont fait depuis 2000 une région d'approvisionnement stratégique. Pourtant, la part relative des big oil (Exxon, Chevron...) s'érode au profit des compagnies européennes, comme Total, BP ou ENI. Mais aussi des chinoises comme Sinopec ou CNOOC, de plus en plus agressives.

    A Luanda, les milieux pétroliers reconnaissent qu'il est difficile de rivaliser avec les Chinois, alors que les permis d'exploration de grands blocs sont de plus en plus chers : ils se négociaient 300 millions de dollars il y a cinq ans, ils s'arrachent à plus de 1 milliard aujourd'hui. Les groupes chinois ne sont pas seuls en cause, mais les relations d'Etat à Etat qu'ils entretiennent avec les pays producteurs, les lignes de crédit généreuses pour la reconstruction des infrastructures et les pots-de-vin faussent les règles du jeu dans l'attribution des blocs d'exploration. Jusqu'à «l'instrumentalisation de l'aide au développement», qui est «patente et étroitement liée aux enjeux commerciaux», notent les députés Jean-Jacques Guillet (UMP) et Paul Quilès (PS) dans un récent rapport («La guerre de l'énergie n'est pas une fatalité»).

    Comme le FPSO Girassol ancré depuis 2001 à 10 kilomètres de là, Dalia, (localité située à 140 km des cotes de l'Angolaa) symbolise les promesses de l'or noir du golfe de Guinée. Patron Afrique de Total, Jean Privey parle d'«une province pétrolière» qui n'existait sur aucune carte il y a dix ans. Avant que la compagnie n'y vive une «saga extraordinaire» avec «une série de découvertes parfois majeures à la fin des années 1990 sur le fameux bloc 17, qui renferme sans doute plus de 3 milliards de barils», s'enthousiasme encore Olivier de Langavant, directeur général exploration-production en Angola.

    Opérateur de Dalia, le groupe français s'est associé à l'américain Esso, au britannique BP et aux norvégiens Statoil et Norsk Hydro pour y investir plus de 4 milliards de dollars (3 milliards d'euros). La mise de départ s'est vite révélée très rentable avec un coût d'extraction de 10 dollars pour un baril vendu entre 65 et 70 dollars à New York et à Londres. Un «profit oil» dont l'Etat angolais tire la plus grosse part. En quelques semaines, Dalia a atteint son plateau de production et débite chaque jour 240 000 barils, autant que Girassol. D'autres projets aux doux noms de fleurs suivront, comme Rosa (mis en production courant juin) et Pazflor (après 2010).

    Godefroid Ngamys
    12 Juin 2007. Le Potentiel
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    elle detient combien en algerie?
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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