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Maroc : La croissance toujours en debat

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  • Maroc : La croissance toujours en debat

    l'autre topic ayant été fermé, j'ouvre celui là
    le HCP lui très prduent comme a son habitude la voit a 1,6% en 2007
    l'année dernière il a parlé de 5% et finalement elle etait de 8,1%

    -17% du secteur primaire et pourtant le croissance globale est positive


    Le HCP estime le taux de croissance du PIB à 1,6 pc en 2007 et 5,8 pc en 2008


    Rabat, 14/06/07 - Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) devrait atteindre 1,6 pc en 2007 et 5,8 pc en 2008, a estimé le Haut Commissariat au Plan (HCP), dans sa note sur les agrégats économiques pour l'année en cours, publiée jeudi.


    Cette estimation de la croissance économique en 2007, qui s'inscrit dans le cadre du budget exploratoire du HCP, élaboré chaque année à la veille de la préparation du projet de loi de finances, est la même que celle retenue dans le budget prévisionnel publié au début de l'année sous l'hypothèse d'une mauvaise campagne agricole.
    Cette "forte baisse" de la croissance économique s'explique, selon le HCP, par le recul de 17,2 pc en volume de la valeur ajoutée du secteur primaire après une croissance de 21 pc en 2006.
    La production céréalière atteindrait en 2007 quelque 20,5 millions de quintaux au lieu de 93 millions enregistrée en 2006, note le HCP ajoutant que le recul de l'activité agricole serait toutefois compensée par la consolidation des performances des secteurs non-agricoles, notamment les activités secondaires et tertiaires, qui s'accroîtraient au taux de 4,7 pc respectivement en 2007.
    Dans ce cadre, le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) continuerait son évolution à un rythme élevé, grâce à la poursuite de la réalisation des grands projets d'infrastructures et des programmes d'habitat social, notamment sous l'effet conjugué d'une demande soutenue des ménages en logements et de conditions de financement favorables.
    Les industries de transformation maintiendraient leur essor, soutenu par la vigueur de la demande étrangère et conforté par l'entrée en vigueur des accords de libre-échanges en 2006, qui a profité notamment aux activités de la chimie, des industries métalliques métallurgiques et électroniques et du textile.
    De leur côté, les activités touristiques s'inscriraient globalement dans le prolongement de la hausse amorcée depuis plus de cinq années. Cette tendance haussière est soutenue par le renforcement des dessertes aériennes nationales et la libéralisation du transport aérien de manière générale.
    Les performances des activités non-agricoles seraient confortées globalement par le développement continu du secteur des technologies de l'information, alors que les secteurs de l'énergie, des transports et du commerce connaîtraient de légères améliorations.
    Le HCP note également que l'évolution de l'économie nationale en 2007 interviendrait dans une environnement caractérisé par une légère hausse des prix par rapport à l'année dernière. Appréhendée par l'indice des prix implicite du PIB, l'inflation augmenterait d'environ 2,6 pc, au lieu de 2 pc en 2006.
    "Cette inflation serait plus accentuée sans le soutien de l'Etat à la consommation des produits énergétiques et l'adoption d'une politique monétaire prudente", estime la même source ajoutant, d'autre part, que la consommation finale nationale s'accroîtrait de près de 5,8 pc au lieu de 7 pc en 2006.
    Ce ralentissement serait dû, essentiellement, à la baisse de la consommation des ménages résidents suite aux résultats défavorables de la campagne agricole 2006-2007. La consommation des administrations publiques afficherait, quant à elle, une amélioration de l'ordre de 9,4 pc au lieu de 4,6 pc en 2006.
    Parallèlement, les investissements consolideraient leur performance observée au cours des dernières années. La formation brut du capital fixe (FBCF) enregistrerait ainsi une hausse de 11,8 pc contre 10,9 pc en 2006.
    L'investissement brut, composé de la FBCF et de la variation des stocks, atteindrait, dès lors, 31,8 du PIB en 2007.
    Au niveau des échanges extérieurs, les exportations de biens et services (y compris les recettes voyages) seraient en hausse de près de 12 pc contre 14,8 pc en 2006.
    Le HCP estime également que l'épargne nationale atteindrait 34,2 pc du PIB, soit un taux supérieur à celui de l'investissement, dégageant un excédent prévisionnel de 2,4 pc du PIB en 2007.
    Compte tenu de ces estimations, le budget exploratoire du HCP prévoit une croissance de 5,8 pc en 2008 sur la base d'une production céréalière moyenne (60 millions qx), d'une consolidation des performances des activités non-agricoles, avec une maîtrise de l'inflation à 2,4 pc, et d'une reconduction de la politique budgétaire de l'Etat en vigueur en 2007.
    L'économie nationale va évoluer en 2007 dans un contexte international qui serait caractérisé par la consolidation de la croissance économique à un taux voisin de 4,9 pc, légèrement inférieur à celui observé en 2006 (5,4 pc). La zone euro, principal partenaire commercial du Maroc, connaîtrait une forte reprise de l'activité, au-dessus de son potentiel. La pression continuerait de s'exercer, par ailleurs, sur les marchés pétroliers où le cours moyen pourrait atteindre 66,2 dollars le baril au lieu de 64 dollars en 2006 et 53,3 dollars en 2005.
    Les prévisions concernant l'économie nationale sont appelées à être modifiées après l'adoption de la loi de finances par le Parlement, pour prendre en considération les différents changements susceptibles d'affecter les politiques publiques dans les domaines sociales, économiques et financiers en 2008, a tenu à préciser le HCP.

  • #2
    c'est effectivement une autre faon scientifique de dire ce que l'on disait plutot, tout simplement... Rien a rajouter donc, le texte est clair.

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