Les femmes ont de plus en plus de pouvoir dans cette partie du monde alors que chez nous.
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Réunion organisée dans le cadre de l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient
Par Chris Thornton
Correspondante spéciale de l'USINFO
Abou Dhabi (Emirats arabes unis) - Les femmes jouent depuis longtemps un rôle dans la vie économique des pays du golfe Persique. Bien avant la découverte du pétrole, elles faisaient de la broderie et de la couture et cultivaient leur jardin pour subvenir aux besoins de leur ménage. Lorsque les hommes partaient en mer pour pêcher des perles, les femmes restaient pour vendre les poissons sur les marchés et pour s'occuper des boutiques.
À l'heure actuelle, l'économie des pays du golfe Persique est en pleine expansion, alors que l'importance de ces pays ne cesse de s'accroître, et le rôle des femmes dans le domaine économique prend une nouvelle ampleur. Toutefois, les femmes arabes sont encore loin de tirer parti de toutes leurs possibilités.
Pour les aider à cet effet, l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient du département d'État a organisé à Abou Dhabi une réunion de femmes d'affaires du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord pendant les mois d'octobre et de novembre. Plus de 1.200 femmes d'affaires venues de 17 pays se sont réunies pour échanger des informations sur leur expérience respective et pour établir des réseaux entre elles. Elles ont participé à des cours et à des discussions destinés à renforcer leurs compétences en matière de gestion. Les échanges commerciaux, la commercialisation et la gestion d'entreprises figuraient à l'ordre du jour de cette réunion.
Les femmes d'affaires arabes ont ainsi eu l'occasion de s'entretenir avec des femmes d'affaires américaines éminentes ainsi qu'avec la sous-secrétaire d'État à la diplomatie publique et aux affaires publiques, Mme Karen Hughes. La vice-présidente de l'Association des producteurs de plantes et de fleurs des Emirats arabes unis, Mme Maryam al-Noori, a ouvert la réunion en déclarant : « Les femmes ont besoin d'être en rapport avec l'étranger pour s'informer de questions telles que les modifications apportées aux lois qui protègent les femmes, les congés de maternité, la souplesse des horaires de travail, le droit fiscal, l'assurance maladie, etc. Il est utile pour nous de savoir comment la situation a évolué dans ces domaines aux États-Unis. »
Les participantes ont fait leur la notion selon laquelle une expérience commune lie toutes les femmes. « Toutes les femmes parlent la même « langue », et les Américaines ne sont guère différentes, a dit Mme al-Noori. Tout comme de nombreuses femmes du golfe Persique, il leur faut travailler pour subvenir aux besoins de leur famille, et elles ont d'autres responsabilités qu'elles partagent avec d'autres femmes. »
Cette réunion a été une source tant d'information que de soutien, qui a permis aux participantes de s'informer des réalisations et des problèmes d'autres femmes et qui les a encouragées à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. La directrice du service des achats du Groupe al-Fahim, des Emirats arabes unis, Mme Fayza al-Sayed, a déclaré à cet égard : « Les femmes constituent 50 % de la population et souhaitent participer au développement de leur pays. Ce développement ne dépend pas uniquement de l'action de l'État. Les femmes devraient jouer aussi un rôle, et pour cela il leur faut obtenir les compétences nécessaires et avoir le sentiment qu'elles contrôlent leur destinée. »
La plupart des femmes considèrent leur travail comme un moyen d'épanouissement personnel, comme une manière de développer leur personnalité et de contribuer davantage à la société. « En faisant partie de la population active, les femmes acquièrent aussi des compétences importantes au niveau personnel, telles que la capacité de bien gérer son temps et d'avoir des rapports avec des personnes de diverses origines », a fait remarquer la directrice générale du Group Easa Saleh al-Gurg, Mme Raja al-Gurg, qui est également présidente du Conseil des femmes d'affaires des Emirats et membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce de Dubaï. Le magazine financier « Forbes » l'a placée en quatrième place sur sa liste des 50 femmes les plus influentes du monde arabe.
Tout comme Mmes al-Noori et al-Sayed, elle voyage beaucoup pour parler, devant des associations de femmes d'affaires, du nouveau rôle des femmes dans les pays du golfe Persique. Récemment, elle a donné une conférence à Louisville (Kentucky) sur les stéréotypes ayant trait aux femmes du Moyen-Orient. Ces dernières, a-t-elle dit, « jouent un rôle actif dans la société, et les Occidentaux peuvent penser de façon plus positive aux habitantes de cette partie du monde. »
Dans les Emirats arabes unis, elle conseille les jeunes femmes d'affaires à conserver leur identité personnelle et culturelle et elle est toujours disposée à énoncer de nombreuses maximes utiles : « Apprenez à vous respecter, et l'on vous respectera » ; « La réussite suscite la réussite » ; enfin, « Il ne faut jamais courir avant de pouvoir marcher : au premier signe de succès, il faut être certain d'avoir réussi ».
Le fait de devenir une femme d'affaire peut, selon elle, aider les femmes à développer leur personnalité, ce qui ne veut pas dire qu'elles doivent compromettre leurs valeurs morales et culturelles.
Lors de la réunion d'Abou Dhabi, le département d'État a annoncé qu'il allait créer, en Arabie saoudite, au Bahreïn, dans les Emirats arabes unis, au Liban, au Maroc et dans les territoires palestiniens, des centres de formation et de mentorat destinés aux femmes désireuses de faire carrière dans le secteur des affaires.
Mme Karen Hughes a déclaré aux participantes à la réunion : « Chacune d'entre vous a réussi d'elle-même dans le monde des affaires. Toutefois, en œuvrant de concert, vous pourrez augmenter considérablement votre influence. »
Quant à Mme Raja al-Gurg, elle a exprimé succinctement ses sentiments en disant : « Les traditions changent. Nous passons du sable au silicium. »
http://usinfo.state.gov/xarchives/di...blehs0.2111322
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Réunion organisée dans le cadre de l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient
Par Chris Thornton
Correspondante spéciale de l'USINFO
Abou Dhabi (Emirats arabes unis) - Les femmes jouent depuis longtemps un rôle dans la vie économique des pays du golfe Persique. Bien avant la découverte du pétrole, elles faisaient de la broderie et de la couture et cultivaient leur jardin pour subvenir aux besoins de leur ménage. Lorsque les hommes partaient en mer pour pêcher des perles, les femmes restaient pour vendre les poissons sur les marchés et pour s'occuper des boutiques.
À l'heure actuelle, l'économie des pays du golfe Persique est en pleine expansion, alors que l'importance de ces pays ne cesse de s'accroître, et le rôle des femmes dans le domaine économique prend une nouvelle ampleur. Toutefois, les femmes arabes sont encore loin de tirer parti de toutes leurs possibilités.
Pour les aider à cet effet, l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient du département d'État a organisé à Abou Dhabi une réunion de femmes d'affaires du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord pendant les mois d'octobre et de novembre. Plus de 1.200 femmes d'affaires venues de 17 pays se sont réunies pour échanger des informations sur leur expérience respective et pour établir des réseaux entre elles. Elles ont participé à des cours et à des discussions destinés à renforcer leurs compétences en matière de gestion. Les échanges commerciaux, la commercialisation et la gestion d'entreprises figuraient à l'ordre du jour de cette réunion.
Les femmes d'affaires arabes ont ainsi eu l'occasion de s'entretenir avec des femmes d'affaires américaines éminentes ainsi qu'avec la sous-secrétaire d'État à la diplomatie publique et aux affaires publiques, Mme Karen Hughes. La vice-présidente de l'Association des producteurs de plantes et de fleurs des Emirats arabes unis, Mme Maryam al-Noori, a ouvert la réunion en déclarant : « Les femmes ont besoin d'être en rapport avec l'étranger pour s'informer de questions telles que les modifications apportées aux lois qui protègent les femmes, les congés de maternité, la souplesse des horaires de travail, le droit fiscal, l'assurance maladie, etc. Il est utile pour nous de savoir comment la situation a évolué dans ces domaines aux États-Unis. »
Les participantes ont fait leur la notion selon laquelle une expérience commune lie toutes les femmes. « Toutes les femmes parlent la même « langue », et les Américaines ne sont guère différentes, a dit Mme al-Noori. Tout comme de nombreuses femmes du golfe Persique, il leur faut travailler pour subvenir aux besoins de leur famille, et elles ont d'autres responsabilités qu'elles partagent avec d'autres femmes. »
Cette réunion a été une source tant d'information que de soutien, qui a permis aux participantes de s'informer des réalisations et des problèmes d'autres femmes et qui les a encouragées à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. La directrice du service des achats du Groupe al-Fahim, des Emirats arabes unis, Mme Fayza al-Sayed, a déclaré à cet égard : « Les femmes constituent 50 % de la population et souhaitent participer au développement de leur pays. Ce développement ne dépend pas uniquement de l'action de l'État. Les femmes devraient jouer aussi un rôle, et pour cela il leur faut obtenir les compétences nécessaires et avoir le sentiment qu'elles contrôlent leur destinée. »
La plupart des femmes considèrent leur travail comme un moyen d'épanouissement personnel, comme une manière de développer leur personnalité et de contribuer davantage à la société. « En faisant partie de la population active, les femmes acquièrent aussi des compétences importantes au niveau personnel, telles que la capacité de bien gérer son temps et d'avoir des rapports avec des personnes de diverses origines », a fait remarquer la directrice générale du Group Easa Saleh al-Gurg, Mme Raja al-Gurg, qui est également présidente du Conseil des femmes d'affaires des Emirats et membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce de Dubaï. Le magazine financier « Forbes » l'a placée en quatrième place sur sa liste des 50 femmes les plus influentes du monde arabe.
Tout comme Mmes al-Noori et al-Sayed, elle voyage beaucoup pour parler, devant des associations de femmes d'affaires, du nouveau rôle des femmes dans les pays du golfe Persique. Récemment, elle a donné une conférence à Louisville (Kentucky) sur les stéréotypes ayant trait aux femmes du Moyen-Orient. Ces dernières, a-t-elle dit, « jouent un rôle actif dans la société, et les Occidentaux peuvent penser de façon plus positive aux habitantes de cette partie du monde. »
Dans les Emirats arabes unis, elle conseille les jeunes femmes d'affaires à conserver leur identité personnelle et culturelle et elle est toujours disposée à énoncer de nombreuses maximes utiles : « Apprenez à vous respecter, et l'on vous respectera » ; « La réussite suscite la réussite » ; enfin, « Il ne faut jamais courir avant de pouvoir marcher : au premier signe de succès, il faut être certain d'avoir réussi ».
Le fait de devenir une femme d'affaire peut, selon elle, aider les femmes à développer leur personnalité, ce qui ne veut pas dire qu'elles doivent compromettre leurs valeurs morales et culturelles.
Lors de la réunion d'Abou Dhabi, le département d'État a annoncé qu'il allait créer, en Arabie saoudite, au Bahreïn, dans les Emirats arabes unis, au Liban, au Maroc et dans les territoires palestiniens, des centres de formation et de mentorat destinés aux femmes désireuses de faire carrière dans le secteur des affaires.
Mme Karen Hughes a déclaré aux participantes à la réunion : « Chacune d'entre vous a réussi d'elle-même dans le monde des affaires. Toutefois, en œuvrant de concert, vous pourrez augmenter considérablement votre influence. »
Quant à Mme Raja al-Gurg, elle a exprimé succinctement ses sentiments en disant : « Les traditions changent. Nous passons du sable au silicium. »
http://usinfo.state.gov/xarchives/di...blehs0.2111322
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