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Algérie - Guinée
Absente de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, l’équipe nationale algérienne va jouer ce samedi l’un des matchs les plus importants de ces dernières années pour son avenir continental. Ce match contre la Guinée ressemblera à une finale de groupe, et, sans doute, à un premier tournant pour la génération actuelle. Les données sont simples : l’EN possède 3 points d’avance sur l’équipe dirigée par Robert Nouzaret : une victoire lui assure la qualification, en cas de match nul l’EN n’aurait besoin que d’un autre match nul en Gambie pour être qualifiée. A l’inverse, les guinéens sont presque dans l’obligation de l’emporter ou, au pire, de chercher le nul en espérant que la dernière journée leur soit favorable (il pourrait alors terminer premier en battant le Cap Vert si l’Algérie s’incline en Gambie, et, le tout, en soignant leur goal average…). Vous l’aurez donc compris, les guinéens viendront à Alger avec la ferme intention de s’imposer.
Jean Michel Cavalli doit être conscient de cela et, s’il a reconduit le groupe qui a pris un point au Cap Vert et brillamment tenu tête à l’Argentine, c’est pour arriver prêt, pour ce match capital. Que ce soit à Praia ou à Barcelone, l’EN a joué à chaque fois avec une défense à 5. A domicile et sous l’ère Cavalli, la sélection a plutôt privilégié le 4-4-2, mais, ce match est particulier puisque l’adversaire viendra jouer la gagne et le sélectionneur optera, soit pour son prudent 5-3-2, soit plus probablement pour un 5-4-1 sur le modèle des derniers matchs.
La défense risque donc de se construire autour de Mehdi Meniri, défenseur le plus axial qui sera vraisemblablement épaulé de Anthar Yahia à gauche et Madjid Bougherra à droite. Nous retrouverons donc la même charnière centrale que lors du match aller. A gauche, Abderaouf Zarabi devrait, lui aussi, a nouveau tenir son coté, comme à Conakry. A droite, l’EN a un problème récurrent mais il semble que Jean Michel Cavalli reconduira Ismaël Bouzid. Une défense qui sera donc certainement, à une exception prêt, la même qu’au match aller et la même qui a affronté l’équipe d’Argentine. Le seul joueur en balance semble être Ismaël Bouzid mais il est peu vraisemblable qu’un Rabie Meftah, peu à son avantage au Cap Vert, ou un Larbi Hosni, inutilisé lors des deux dernières rencontres, soient titulaires. La clé du match se situera dans la capacité de nos défenseurs à contenir l’armada guinéenne et à bloquer le très rapide attaquant toulousain, Fodé Mansaré, qui a certes manqué de réussite contre la Gambie mais qui n’a pas manqué d’occasion de but (en terme quantitatif)… Si la défense guinéenne peut offrir quelques possibilités, le Sily possède, à l’inverse, des joueurs de grande qualité devant avec les Bangoura, Diawara, Feindouno, Yattara ou Mansaré, et notre défense sera mise à rude épreuve. Adel Maïza et Samir Zaoui ne débuteront certainement pas la rencontre.
Au milieu, la aussi il ne devrait guère y avoir de surprise avec les titularisations de Yazid Mansouri, Chedli Amri, Karim Ziani et Nadir Belhadj (dans le cas, fort probable, d’un 5-4-1). Le principal travail de nos milieux va être, pour les plus défensifs, de museler un Pascal Feindouno qui, dans un grand jour, peut être l’atout numéro un de nos adversaires. C’est un joueur exceptionnellement complet qui peut se muer en buteur, en meneur de jeu (souvent le cas en sélection) ou en milieu de terrain excentré (droit ou gauche) et qu’il faudra surveiller. Le joueur aime bien provoquer balle au pied et possède une frappe de balle assez lourde. En contrepartie, il peut passer, parfois, complètement à côté de ses matchs. Il reste,malgré tout, notre principal danger. Si Yazid Mansouri, Chedli Amri et Nadir Belhadj contiennent le meneur de jeu guinéen et s’ils imposent, à l’inverse, leur jeu au milieu, la Guinée peut être privé de son relais principal et donc, ses rapides attaquants, de leur rampe de lancement. Nadir Belhadj et Chadli Amri auront un rôle particulièrement important : celui de soutenir Yazid Mansouri ainsi que leur latéral respectif en phase défensive et de combiner avec Karim Ziani en phase offensive. Le trident Amri, Ziani, Belhadj a parfaitement fonctionné, par moments, contre l’Argentine et c’est sur ce trio que peut reposer la maîtrise de l’entrejeu. Yacine Bezzaz devrait être sur le banc.
Si Jean Michel Cavalli conserve donc son 5-4-1, nous n’aurons qu’une seule pointe. Que ce soit Saïfi au Cap Vert ou Daham au Camp Nou, tout deux ont donné satisfaction dans ce registre d’attaquant seul. Saïfi, qui a inscrit un but à Praia, et, qui doit de ne pas avoir été aligné contre l’Argentine qu’à un heureux événement (son mariage) plus qu’a son rendement, sera sans doute aligné. Il faut à tout prix qu’il garde le jeu simple qui fut le sien à Praia et qu’il ne se laisse pas trop griser par son jardin du 5 Juillet, en multipliant les gestes techniques inutiles. Rafik est un excellent point de fixation devant quand il joue tout en déviation, et, simplement. Il devra faire l’effort de ne pas tenir compte du contexte d’un stade qu’il connaît par cœur pour penser à l’équipe et au collectif : ce match est trop important pour qu’il n’en soit pas conscient. Il s’agira, pour lui (ou Daham, ou les deux, dans le cas, plus improbable, d’une attaque à deux têtes) de profiter du moindre espace laissée par une défense guinéenne qui constitue le point faible de l’équipe. La pire situation pour des guinéens qui devront faire un résultat, serait d’être menés au score, et, nos attaquants, vont devoir faire preuve de beaucoup de réalisme pour essayer de profiter de la moindre occasion de but. Karim Matmour et Kamel Ghilas seront, quand à eux, des possibilités en fin de match et selon la tournure que prendra la rencontre.
Ce match, qui aura lieu dans un 5 Juillet certainement comble, peut être le match fondateur pour cette jeune génération qui a appris, dans la douleur, ce qu’étaient les campagnes de qualification africaine lors des derniers éliminatoires. Nous avions, à Dzfoot, relativisé parfois l’échec des dernières qualifications en parlant de la jeunesse de l’effectif qui n’avait pas l’expérience de ces rencontres continentales. Aujourd’hui, les débutants d’hier (Belhadj, Ziani, Bougherra ou Yahia) sont devenus des cadres, la moyenne d’age a augmenté, en même temps que le nombre de sélection. Ces joueurs qui ont connu l’humiliation du Gabon (défaite 0-3 à Annaba) ont l’occasion, ce samedi, de montrer à tous qu’ils ont appris... La Guinée est l’une des meilleures formations africaines de ces dernières années, ses joueurs ne sont plus à présenter et elle constitue, assurément, l’épreuve la plus importante pour savoir si l’EN a réellement franchie un palier, tant dans la gestion que dans la manière d’aborder ce type de rencontre. Nous saurons le 16 au soir ce que notre sélections a réellement dans le ventre : les coéquipiers de Feindouno seront surmotivés et le match sera certainement très tendu. Dans ce contexte, et au temple du 5 Juillet, l’occasion sera unique pour que cette génération se révèle au continent africain.
Ibrahim(DZfoot)
Jean Michel Cavalli doit être conscient de cela et, s’il a reconduit le groupe qui a pris un point au Cap Vert et brillamment tenu tête à l’Argentine, c’est pour arriver prêt, pour ce match capital. Que ce soit à Praia ou à Barcelone, l’EN a joué à chaque fois avec une défense à 5. A domicile et sous l’ère Cavalli, la sélection a plutôt privilégié le 4-4-2, mais, ce match est particulier puisque l’adversaire viendra jouer la gagne et le sélectionneur optera, soit pour son prudent 5-3-2, soit plus probablement pour un 5-4-1 sur le modèle des derniers matchs.
La défense risque donc de se construire autour de Mehdi Meniri, défenseur le plus axial qui sera vraisemblablement épaulé de Anthar Yahia à gauche et Madjid Bougherra à droite. Nous retrouverons donc la même charnière centrale que lors du match aller. A gauche, Abderaouf Zarabi devrait, lui aussi, a nouveau tenir son coté, comme à Conakry. A droite, l’EN a un problème récurrent mais il semble que Jean Michel Cavalli reconduira Ismaël Bouzid. Une défense qui sera donc certainement, à une exception prêt, la même qu’au match aller et la même qui a affronté l’équipe d’Argentine. Le seul joueur en balance semble être Ismaël Bouzid mais il est peu vraisemblable qu’un Rabie Meftah, peu à son avantage au Cap Vert, ou un Larbi Hosni, inutilisé lors des deux dernières rencontres, soient titulaires. La clé du match se situera dans la capacité de nos défenseurs à contenir l’armada guinéenne et à bloquer le très rapide attaquant toulousain, Fodé Mansaré, qui a certes manqué de réussite contre la Gambie mais qui n’a pas manqué d’occasion de but (en terme quantitatif)… Si la défense guinéenne peut offrir quelques possibilités, le Sily possède, à l’inverse, des joueurs de grande qualité devant avec les Bangoura, Diawara, Feindouno, Yattara ou Mansaré, et notre défense sera mise à rude épreuve. Adel Maïza et Samir Zaoui ne débuteront certainement pas la rencontre.
Au milieu, la aussi il ne devrait guère y avoir de surprise avec les titularisations de Yazid Mansouri, Chedli Amri, Karim Ziani et Nadir Belhadj (dans le cas, fort probable, d’un 5-4-1). Le principal travail de nos milieux va être, pour les plus défensifs, de museler un Pascal Feindouno qui, dans un grand jour, peut être l’atout numéro un de nos adversaires. C’est un joueur exceptionnellement complet qui peut se muer en buteur, en meneur de jeu (souvent le cas en sélection) ou en milieu de terrain excentré (droit ou gauche) et qu’il faudra surveiller. Le joueur aime bien provoquer balle au pied et possède une frappe de balle assez lourde. En contrepartie, il peut passer, parfois, complètement à côté de ses matchs. Il reste,malgré tout, notre principal danger. Si Yazid Mansouri, Chedli Amri et Nadir Belhadj contiennent le meneur de jeu guinéen et s’ils imposent, à l’inverse, leur jeu au milieu, la Guinée peut être privé de son relais principal et donc, ses rapides attaquants, de leur rampe de lancement. Nadir Belhadj et Chadli Amri auront un rôle particulièrement important : celui de soutenir Yazid Mansouri ainsi que leur latéral respectif en phase défensive et de combiner avec Karim Ziani en phase offensive. Le trident Amri, Ziani, Belhadj a parfaitement fonctionné, par moments, contre l’Argentine et c’est sur ce trio que peut reposer la maîtrise de l’entrejeu. Yacine Bezzaz devrait être sur le banc.
Si Jean Michel Cavalli conserve donc son 5-4-1, nous n’aurons qu’une seule pointe. Que ce soit Saïfi au Cap Vert ou Daham au Camp Nou, tout deux ont donné satisfaction dans ce registre d’attaquant seul. Saïfi, qui a inscrit un but à Praia, et, qui doit de ne pas avoir été aligné contre l’Argentine qu’à un heureux événement (son mariage) plus qu’a son rendement, sera sans doute aligné. Il faut à tout prix qu’il garde le jeu simple qui fut le sien à Praia et qu’il ne se laisse pas trop griser par son jardin du 5 Juillet, en multipliant les gestes techniques inutiles. Rafik est un excellent point de fixation devant quand il joue tout en déviation, et, simplement. Il devra faire l’effort de ne pas tenir compte du contexte d’un stade qu’il connaît par cœur pour penser à l’équipe et au collectif : ce match est trop important pour qu’il n’en soit pas conscient. Il s’agira, pour lui (ou Daham, ou les deux, dans le cas, plus improbable, d’une attaque à deux têtes) de profiter du moindre espace laissée par une défense guinéenne qui constitue le point faible de l’équipe. La pire situation pour des guinéens qui devront faire un résultat, serait d’être menés au score, et, nos attaquants, vont devoir faire preuve de beaucoup de réalisme pour essayer de profiter de la moindre occasion de but. Karim Matmour et Kamel Ghilas seront, quand à eux, des possibilités en fin de match et selon la tournure que prendra la rencontre.
Ce match, qui aura lieu dans un 5 Juillet certainement comble, peut être le match fondateur pour cette jeune génération qui a appris, dans la douleur, ce qu’étaient les campagnes de qualification africaine lors des derniers éliminatoires. Nous avions, à Dzfoot, relativisé parfois l’échec des dernières qualifications en parlant de la jeunesse de l’effectif qui n’avait pas l’expérience de ces rencontres continentales. Aujourd’hui, les débutants d’hier (Belhadj, Ziani, Bougherra ou Yahia) sont devenus des cadres, la moyenne d’age a augmenté, en même temps que le nombre de sélection. Ces joueurs qui ont connu l’humiliation du Gabon (défaite 0-3 à Annaba) ont l’occasion, ce samedi, de montrer à tous qu’ils ont appris... La Guinée est l’une des meilleures formations africaines de ces dernières années, ses joueurs ne sont plus à présenter et elle constitue, assurément, l’épreuve la plus importante pour savoir si l’EN a réellement franchie un palier, tant dans la gestion que dans la manière d’aborder ce type de rencontre. Nous saurons le 16 au soir ce que notre sélections a réellement dans le ventre : les coéquipiers de Feindouno seront surmotivés et le match sera certainement très tendu. Dans ce contexte, et au temple du 5 Juillet, l’occasion sera unique pour que cette génération se révèle au continent africain.
Ibrahim(DZfoot)
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