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L'HEURE de la reconquête sonne pour Renault. Après une longue pénurie de nouveaux modèles, et un nouveau recul des ventes en mai, les Twingo arrivent aujourd'hui dans les concessions. Les Laguna suivront en septembre.
En quelques jours, 6 000 Twingo ont été expédiées vers les showrooms de l'Hexagone. Bien décidé à se relancer en Europe, Renault en a également prévu 1 600 exemplaires pour l'Italie, très friande de petites voitures, et 170 pour la Slovénie où elle est produite. Cet été, la Belgique et les Pays-Bas seront à leur tour servis ; puis, en septembre, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Espagne seront livrées.
Renault a bel et bien des ambitions européennes. Et pour réussir ce pari que n'avait pas gagné la première Twingo, restée très française, le constructeur n'a pas lésiné sur les moyens. Pour plaire au plus grand nombre, Renault n'a pas hésité à revoir sa copie, quitte à repousser d'un an le lancement (prévu en 2006) et à faire oublier une ligne originale. Inutile en effet de chercher dans cette nouvelle Twingo un air de famille avec la précédente version. Oubliés la bouille sympathique et les yeux de grenouille. Après de nombreux tests internationaux auprès de sa clientèle, Renault a décidé de produire un modèle aux formes classiques, afin d'élargir une clientèle jugée trop féminine et trop française. L'Allemagne avait été l'un des rares pays à réserver un bon accueil à la première version de la Twingo, qui s'est vendue à 2,4 millions d'exemplaires depuis 1993.
« La ligne plus sobre plaît en Espagne où l'on apprécie les voitures statutaires, explique une porte-parole du constructeur. La motorisation Diesel sera également un grand atout, notamment pour ce pays. » Pour séduire la clientèle masculine, Renault a prévu un moteur essence assez puissant (100 CV). Pour ne négliger aucune demande, Renault propose d'entrée quatre versions, dont une sportive. Les tarifs varient ainsi de 7 990 euros pour la version ultra-dépouillée à 16 200 euros pour la plus luxueuse.
Renault veut incontestablement retrouver son rang sur ce segment dominé par la Fiat Panda (avec 241 731 exemplaires en 2006) et relancé par les Toyota Aygo, Peugeot 107 et autres Citroën C1 depuis 2005. « Cette année, le marché européen, sur 15 pays, devrait croître de 4 à 5 % en 2007 et 2008, pour atteindre 1,17 million de voitures en 2009 », indique Guillaume Brousmich, analyste chez Global Insight. « Renault est un acteur historique de ce segment, explique Philippe Houchois de JP Morgan ; le groupe peut écouler entre 180 000 et 200 000 Twingo par an ». À la clé, la nouvelle Twingo pourrait s'avérer rentable. « La rentabilité sera certes inférieure à l'objectif de marge opérationnelle de 6 % prévue pour l'ensemble du groupe, explique Philippe Barrier, de la Société générale. Elle atteindra 3,5 % et Twingo contribuera pour environ 100 millions aux profits de Renault. » Ce n'est pas si mal. La précédente n'avait pas dégagé beaucoup de bénéfices en 13 ans de carrière.
source : le Figaro
En quelques jours, 6 000 Twingo ont été expédiées vers les showrooms de l'Hexagone. Bien décidé à se relancer en Europe, Renault en a également prévu 1 600 exemplaires pour l'Italie, très friande de petites voitures, et 170 pour la Slovénie où elle est produite. Cet été, la Belgique et les Pays-Bas seront à leur tour servis ; puis, en septembre, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Espagne seront livrées.
Renault a bel et bien des ambitions européennes. Et pour réussir ce pari que n'avait pas gagné la première Twingo, restée très française, le constructeur n'a pas lésiné sur les moyens. Pour plaire au plus grand nombre, Renault n'a pas hésité à revoir sa copie, quitte à repousser d'un an le lancement (prévu en 2006) et à faire oublier une ligne originale. Inutile en effet de chercher dans cette nouvelle Twingo un air de famille avec la précédente version. Oubliés la bouille sympathique et les yeux de grenouille. Après de nombreux tests internationaux auprès de sa clientèle, Renault a décidé de produire un modèle aux formes classiques, afin d'élargir une clientèle jugée trop féminine et trop française. L'Allemagne avait été l'un des rares pays à réserver un bon accueil à la première version de la Twingo, qui s'est vendue à 2,4 millions d'exemplaires depuis 1993.
« La ligne plus sobre plaît en Espagne où l'on apprécie les voitures statutaires, explique une porte-parole du constructeur. La motorisation Diesel sera également un grand atout, notamment pour ce pays. » Pour séduire la clientèle masculine, Renault a prévu un moteur essence assez puissant (100 CV). Pour ne négliger aucune demande, Renault propose d'entrée quatre versions, dont une sportive. Les tarifs varient ainsi de 7 990 euros pour la version ultra-dépouillée à 16 200 euros pour la plus luxueuse.
Renault veut incontestablement retrouver son rang sur ce segment dominé par la Fiat Panda (avec 241 731 exemplaires en 2006) et relancé par les Toyota Aygo, Peugeot 107 et autres Citroën C1 depuis 2005. « Cette année, le marché européen, sur 15 pays, devrait croître de 4 à 5 % en 2007 et 2008, pour atteindre 1,17 million de voitures en 2009 », indique Guillaume Brousmich, analyste chez Global Insight. « Renault est un acteur historique de ce segment, explique Philippe Houchois de JP Morgan ; le groupe peut écouler entre 180 000 et 200 000 Twingo par an ». À la clé, la nouvelle Twingo pourrait s'avérer rentable. « La rentabilité sera certes inférieure à l'objectif de marge opérationnelle de 6 % prévue pour l'ensemble du groupe, explique Philippe Barrier, de la Société générale. Elle atteindra 3,5 % et Twingo contribuera pour environ 100 millions aux profits de Renault. » Ce n'est pas si mal. La précédente n'avait pas dégagé beaucoup de bénéfices en 13 ans de carrière.
source : le Figaro
!!dabord il faut qu'elle le soit en france!!j'ai vu la nouvelle twingo ,mais elle n'a rien avoir avec l'ancienne et en plus elle esst plus grande!!
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