Le Maroc veut héberger le siège de l’AFRICOM
Le continent africain pesant de plus en plus lourd dans les intérêts stratégiques des Etats-Unis, l’administration Bush a annoncé en février 2007 la création d’un commandement militaire unifié pour l’Afrique (AFRICOM) dont les activités devraient débuter en octobre.
Dans un premier temps, le siège de ce nouveau commandement sera installé en Allemagne, à Stuttgart, mais le Département américain de la Défense étudie la possibilité de le baser à terme en Afrique.
Des militaires américains mènent d’ailleurs actuellement des consultations avec différents pays africains entretenant des relations d’ordre sécuritaires avec les Etats-Unis. Ce qui n’a pas empêché certains Etats de se porter volontaires. Selon un rapport en date du 16 mai et rédigé par le Congressional Research Service (CRS) à l’intention du Congrès américain, c’est le cas du Maroc et du Botswana.
Très motivé, le Maroc aurait même engagé des actions de lobbying à Washington pour décrocher la mise, selon la revue en ligne Middle East Newsline. D’autres pays comme l’Algérie et l’Afrique du Sud ont, au contraire, opposé un veto formel à une présence américaine de cette ampleur sur leur territoire. Il faut dire que l’enjeu est de taille puisque le CRS estime que ce sont environ 500 militaires américains et leurs familles qui travailleront et vivront au futur siège de l’AFRICOM. La partie n’est pas pour autant gagnée d’avance pour le Maroc ou le Botswana.
En effet, le CRS n’hésite pas à souligner que «les standards de vie en Afrique figurent parmi les plus bas au monde». Le Département américain de la Défense a par ailleurs fait savoir que dans l’hypothèse où le siège de l’AFRICOM se situerait en Afrique, il devra s’agir d’un pays répondant à des critères précis : stabilité politique, bons établissements de santé, bonnes écoles et de préférence un faible niveau de corruption.
Avec de telles exigences, on ne peut pas exclure que les Etats-Unis décident finalement que le siège de l’AFRICOM reste en Allemagne ou soit installé dans un pays d’Europe du Sud. Une affaire à suivre de près…
Source:le journalhebdo
Le continent africain pesant de plus en plus lourd dans les intérêts stratégiques des Etats-Unis, l’administration Bush a annoncé en février 2007 la création d’un commandement militaire unifié pour l’Afrique (AFRICOM) dont les activités devraient débuter en octobre.
Dans un premier temps, le siège de ce nouveau commandement sera installé en Allemagne, à Stuttgart, mais le Département américain de la Défense étudie la possibilité de le baser à terme en Afrique.
Des militaires américains mènent d’ailleurs actuellement des consultations avec différents pays africains entretenant des relations d’ordre sécuritaires avec les Etats-Unis. Ce qui n’a pas empêché certains Etats de se porter volontaires. Selon un rapport en date du 16 mai et rédigé par le Congressional Research Service (CRS) à l’intention du Congrès américain, c’est le cas du Maroc et du Botswana.
Très motivé, le Maroc aurait même engagé des actions de lobbying à Washington pour décrocher la mise, selon la revue en ligne Middle East Newsline. D’autres pays comme l’Algérie et l’Afrique du Sud ont, au contraire, opposé un veto formel à une présence américaine de cette ampleur sur leur territoire. Il faut dire que l’enjeu est de taille puisque le CRS estime que ce sont environ 500 militaires américains et leurs familles qui travailleront et vivront au futur siège de l’AFRICOM. La partie n’est pas pour autant gagnée d’avance pour le Maroc ou le Botswana.
En effet, le CRS n’hésite pas à souligner que «les standards de vie en Afrique figurent parmi les plus bas au monde». Le Département américain de la Défense a par ailleurs fait savoir que dans l’hypothèse où le siège de l’AFRICOM se situerait en Afrique, il devra s’agir d’un pays répondant à des critères précis : stabilité politique, bons établissements de santé, bonnes écoles et de préférence un faible niveau de corruption.
Avec de telles exigences, on ne peut pas exclure que les Etats-Unis décident finalement que le siège de l’AFRICOM reste en Allemagne ou soit installé dans un pays d’Europe du Sud. Une affaire à suivre de près…
Source:le journalhebdo
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